Qu'’en est-il des outrages que tu m’as suggérés
Par tes regards peu sages sur mon corps dévoilé ?
Ces dérives érotiques par toi seul inspirées
Dévoilent de moi la femme, que tu aimes délurée.
Une silhouette sibylline ouverte à tes caprices
T’enrobe de son ombre investie des délices
D’une charmeuse maléfique aux pouvoirs subversifs
D’une ondoyante prêtresse aux charmes abusifs.
Tu réclames ma présence sur ton corps alangui
En appelle à mes gênes d’amante pervertie
Interpelle la putain en caressant la femme
Apostrophe la diablesse au fin fond de son âme.
Le lubrique s’installe dans l’éclat de mes yeux
En reflets sybarites, entretenant le feu
De ta raideur virile avide de mon puits
Gourmande de mes fluides lorsqu’en lui tu jouis.
Je t’emmène en voyage à bord de mes délits
Dans mes contrées lointaines où rien n’est interdit
Ondoyante, chatoyante, carnassière et féline
T’imposant mes plaisirs aux allures libertines.
Mes fantasmes t’éclaboussent jusqu’à presque jouir
Sous des bouches virtuelles prêtes à te faire blêmir
Pour combler mon plaisir de te voir chavirer
Sous d’autres femmes que moi, pourtant à tes côtés.
Tes émotions m’atteignent, je sens ton désarroi,
Je t’inonde de ma source, t’offre mon sexe qui larmoie
Jusqu’à la jouissance de nos corps mélangés
En une vague extatique, nos soupirs panachés.
© 2011 Mysterieuse
Qu’en est-il des outrages à l’homme imposés
Par tes regards pervers et par ton corps exhibé ?
Ces exigences érotiques dont la Femme est digne
Et qui affirment qu’elle est belle lorsque Coquine.
Ta silhouette dévoilée sans tabou aux initiatives
Je l’enrobe de caresses sur une peau chétive
En opposition avec les pouvoirs ravageurs
D’une Maîtresse sûre de son pouvoir charmeur.
Tu sollicites mes baisers sur ton corps dénudé
Pour réjouir ta dominance envers un amant délicat
Qui provoque la Cochonne dont la sécrète beauté
Et propose de s’offrir pour satisfaire ton éclat.
Plus tu es lubrique et exigeante dans tes fantaisies
Plus ses évasions jaillissent dans ton regard libertin
Sentir tes ongles acérés sur mes bourses saisies
Alimente ce désir d’une raideur à planter dans ton écrin.
Voyager ainsi au service des plaisirs libertins de la Femme
Dans ses domaines sensuels où rien n’est interdit
Fait fantasmer le corps qui s’offre pour nourrir l’âme
En imposant de combler la jouissance de plaisirs subis.
Pas de désarroi mais des émotions qui font frissonner
A l’idée d’arroser ton puits précieux, accueillant et attirant
A l’idée d’embrasser tes fesses sur mon visage déposées
Pour m’imprégner de tes parfums capiteux et enivrants.
Rédigé par : Claude | 24 janvier 2011 à 18:17
A Claude : vos rimes sont toujours aussi belles ...Quelle générosite envers la femme , c'est troublant...Des baisers
Rédigé par : Mystérieuse | 29 janvier 2011 à 10:21