Lorsque les dernières flammes du crépuscule s’éteignent
Avec les derniers rayons déclinant au lointain,
J’abandonne mes vêtements au soleil couchant,
Mon costume de femme honorable,
Au profit de celui de celui peu raisonnable de femme pervertie.
Reste donc ici avec moi une nuit,
Laisse toi donc dériver dans mes rivières irisées de nos envies d’amour et de plaisir.
Reste donc ici,
Pour nous j’ai emprisonné les jours,
Pour ne faire de notre histoire que des nuits entières à s’aimer..
Pas de soleil ici,
Si ce n’est un soleil bleu que pour nous j’ai inventé,
Et des étoiles noires,
Assorties à la lune dans un ciel argenté en surbrillance …
Tel est le monde que pour nous j’ai crée…
Aime-moi au détour d’un croissant de lune noire,…
Ou arrimé dans le vide
Étoile ma peau nue d’indécentes myriades de poussières de frissons ingénieux et fripons,
Immisçant dans mes chairs cette saveur perverse
De tes démoniaques baisers vicieux en mon étui soyeux
Aime moi sans m’aimer, aime moi peu, mais aime moi vraiment
Je t’offre mes nuits tandem, et mes jours de bohème
Mes rimes et mes audaces au bord d’une aurore boréale
Ma prose dans mon monde où je tutoie les anges
Et ce désir hurlant de faire de toi mon Maitre
Plonge ta gourmandise dans mon écrin sucré
Réinvente l’illusion des amants éternels
Diaboliques amants
Amoureux insatiables
De stupre et de plaisir
De désirs indomptables
Au jour déclinant, proche de l’heure hindou
Tu es le seul soleil qui peut me fait renaitre,
Réincarnant en moi la femme ensorceleuse
Une louve maléfique
Hurlant à la lune son plaisir
Cette exquise jouissance
Par son mâle, honorée
© 2011 Mystérieuse
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