L’insurmontable plaisir à une approche, un toucher, avait effleuré mes doigts au premier contact de sa peau.
Les désirs pervers auxquels je l’avais destinée, en entravant ses gestes de liens de cuir et de plaisir, m’apparaissait soudain désuets et inappropriés, tant je ressentais sous mes caresses sa peau vibrer en perversion.
Cette entrave passagère à laquelle je l’avais soumise, me semblait tout à coup paradoxalement une entrave à son plaisir. Les ailes vibrantes de son papillon, sous mes doigts en intrusion, laissaient entrevoir une amante gourmande qui n’avait point besoin d’être asservie pou rayonner et laisser libre cours à son goût pour la luxure.
Sa soumission était ailleurs. Elle obéissait à son plaisir, sans reconnaissance particulière, prisonnière de ses désirs de se faire posséder par deux amants complice de sa lubricité … Elle était là sa servitude, dans son incapacité à renoncer à deux bouches plutôt qu’une, deux bouches serviles de ses fluides ravageurs, deux sexes avides de la combler et de la satisfaire.
Elle avait rejoint mes fantasmes par intuition, recherchant à l’aveugle, privée de ses mains un sexe à portée de ses lèvres capable d’exacerber ses envies de succion, capable de combler ses aspirations érotiques à la générosité.
Je ne donnais pas cher de la capacité de résistance de Thierry à une telle application gourmande, mais pour autant il faisait montre d’autant de perversité que moi, à savoir le plaisir de savourer sa belle amante dans son plus beau rôle de femme.
Mes doigts allaient et venaient entres ses chairs humides au même rythme que sa bouche engloutissant sans vergogne le chibre turgescent de Thierry, son amant initié à la ferveur de son plaisir de le combler.
Aucune torpeur dans sa gourmandise .La soumission imposée ne représentait plus à mes yeux incendié par sa croupe languissante et provocante qu'’une entrave à l’explosion de son plaisir généré par la double possession. Je déliais ses poignets entravant ses gestes les plus purs, gestes qu'’elle destinait instantanément à son amant, bousculant mes caresses d’un brutal déhanchement.
Elle reprenait ses pouvoirs dominateurs, séance tenante, précipitant ses gestes sur Thierry, l’obligeant à s’allonger, le chevauchant violemment, balançant les ailes de son sexe béant sur la raideur par ses soins générée. La délicieuse féline s’était faite plus tigresse réclamant peu orthodoxement que des lèvres amoureuses viennent récolter le jus de sa saveur. J’espérais cet instant, exprimait d’un regard à Thierry mon souhait qu'’il la maitrise .Pour lui aucune méprise …Calquant ses deux battoirs sur le cul de la belle, il imposait sa force, cambrant ses reins meurtris par un désir brulant, m’ouvrant ainsi la voie royale de son puits intarissable, avide du plaisir de se faire dévorer.
Puisant son plaisir sur le charnu de mes lèvres, me désaltérant à la source même de ses désirs je l’amenais ainsi jusqu’à la jouissance dont elle éclaboussait ma bouche de la tiédeur de ses fluides érotiques.
C’est l’instant précis que choisissait Thierry pour lui arracher le bandeau improvisé et se délecter du regard fuyant qu'’elle lui offrait au paroxysme de son plaisir , la houle de son bassin se brisant sur la trique de son amant , la courbant, l’étreignant jusqu’à l’étouffement, jusqu’à qu'’une vague déferlante jouissive plus violente l’emporte sur des rives où nous n’étions plus conviés.
Gémissante, dans sa bulle de plaisir, les ondes de sa jouissance nous percutant de plein fouet, réclamant de se faire posséder, elle nous revenait enfin pantelante, à la merci de nos désirs brulants.
Elle était belle de démesure dans sa féminité hurlante, entre ses spasmes résiduels et ses désirs de plus encore…
J’aurais pu m’abreuver ainsi pendant des heures, tant la saveur de son sexe me comblait de plaisir. Les derniers soubresauts de sa petite mort m’ouvraient les horizons d’une jouissance sans fin, plus subtile, en suivant l’étroitesse de sa rue de lune, en plein cœur de son étoile brune qu'’elle m’exhibait sans pudeur.
Nous n’étions pas trop de deux pour satisfaire la gourmandise diabolique de cette succube rousse et ondoyante réclamant nos ardeurs.
La raideur de Thierry était sans équivoque, mais l’âme et le corps de notre diablesse s’apaisait soudain et prodiguait à nos viriles enveloppes charnelles les caresses d’un ange.
Ange et démon, elle dépassait nos espérances de males complices dans la lubricité.
A suivre...
Mon dieu Misstérieuse… Toujours aussi douée de vos doigts agiles pour faire vibrer nos bas-ventres et nos instincts primaires mais à jamais rassasiés… Mes pensées de vous vous accompagnent souvent et c'est avec beaucoup d'émotions que je vous écris ces quelques mots…
Vous souviendrez-vous de moi ?
Que n'ais-je laissé sur votre peau ?
Vous, en moi, les sensuels turpitudes de passions incandescentes.
Réminiscences sauvages et cambrées.
Oh, si vous saviez comme ma vie a changé… mais rien de mes pensées !!!!
Je vous garde tous deux en moi.
Je vous embrasse si tendrement.
Erotik'O'man ;-)
Rédigé par : gamin (gamineries06) (devrait vous aider quelques peu…) | 19 décembre 2010 à 15:08
A gamin: je vous ai décodé ....Comment t'oublier ? Des baisers tendres !
Rédigé par : Mysterieuse | 21 décembre 2010 à 12:52