En cette après midi de samedi grisaille
Envie de réconfort, de cheveux en bataille
Envie de très peu sage, de baisers amoureux
De caresses sauvages, d’amour tumultueux.
En bourrasque orageuse, le vent de nos désirs,
Nos corps en fièvre malmène, sans jamais affaiblir
Constelle nos peaux mêlées de perles de sueur
Délatrices sensuelles de notre folle ardeur
Cette fougue amoureuse, diabolique maléfice
Dans le moindre de mes pores inocule le vice
Insuffle des mots d’amours en saveur pernicieuse
Sur mes lèvres gourmandes de ta hampe audacieuse.
Je sens vibrer en moi ces envies qui m’éreintent
Ce charnel envoutant de tes viriles étreintes
Je sens monter en toi ton plaisir fulgurant
Eclabousser ma croupe de ton foutre brulant.
J’aime tant incendier ta virile existence
Foutre le feu à tes gènes victime de ma présence
Réclame mon indécence, implore la catin
De t’offrir impudique l’essence de son écrin…
Si les mots de ta bouche se font soudain plus crus
Si les souffles de mes lèvres perdent toutes leurs vertus
Mélangeons nos silences pour nous entendre jouir
Hurler notre plaisir jusqu’à nous éblouir …
Concupiscence complice ou charnelle attraction
Désir paraphrasé de douces exaltations
J’aime t’appartenir et quand tu m’appartiens
Te murmurer je t’aime, le plaisir en déclin.
Mes cheveux en bataille, tes paupières bleutées
Que le combat fut doux, empreint de volupté,
Je te laisse partir, mais reviens moi demain
Tu me manques déjà, je t’offre mon destin…
© 2010 Mysterieuse
Je m'absente quelques jours ...à très vite
Des baisers
Mysterieuse
J'aime venir te lire, lire tes textes à la fois doux et sensuels
Rédigé par : virtuellerotique33 | 28 novembre 2010 à 09:35
Splendide ode à la sensualité dont vous garder le mystère. Même en un samedi grisâtre, vos mots fleurissent et sentent bon l’amour sauvage qui fait basculer les corps grâce aux caresses fougueuses, aux baisers langoureux, à moins que ce ne soit l’inverse.
Même par mauvais temps, le vent de vos désirs, qui bouscule et rend fort plus qu’affaiblit, est un diabolique bonheur au travers les pensées du raffiné succube qui se révèle et réveille en vous.
Même avec la neige qui refroidit la nature, votre audace écrite réchauffe délicieusement les tentations rendant le vice érotique et le désir d’étreinte indicible. Au point, sans retour, de vouloir succomber à vos exigences féminines si naturelles et légitimes. Elles incendient mon corps qui implore votre croupe aux rondeurs parfaites et votre vulve aux draperies soyeuses.
Tendres baisers et je vous implore de revenir clamer votre indécence et votre volupté
Rédigé par : Claude | 29 novembre 2010 à 17:36