AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

EFFEUILLE MOI DE TES DESIRS

 

 

 

Les chemins se croisent et se décroisent, tissent une trame émotionnelle faites de liens indestructibles.

 

Passé le temps de la découverte derrière les mots et les désirs, une toile de fond, écran géant de nos envies, un érotique scenario se profile laissant peu de chance au hasard.

 

Des mots s’enchainent, des regards s’emboitent jour après jour, des voix mélangent des souffles tièdes, attisent le feu qui brûlent en nous, faisant des braises incandescentes une incendie érotisant.

 

Quand la vie même devient pressante, et l’impatience oppressante, il n’est plus temps de méditer.

 

Laisser nos corps se rapprocher, leur laisser le pouvoir d’effleurer nos pensées les plus torrides, tel est le rêve le plus fou pour nous deux j’ai inventé.

 

Il n’est pas de hasard, il n’est que des rendez-vous …

 

Rendez-vous avec le plaisir, essence même de l’érotisme, cet érotisme raffiné qui nos deux âmes a rapproché.

 

Mon corps entier réclame la flamme de tes envies, ton regard particulier qui sur ma peau promène l’éclat lubrique de cet amant qui me désire, affamé de découverte épidermique, de caresses sybarites, d’une fusion en confusion, d’une alerte magnétique, quand tout le corps n’est que frissons, constellation synergique.

 

Il n’est plus temps de décliner l’invitation de mes désirs.

 

Le long de mes cuisses fragilisées par l’approche fébriles de tes pensées licencieuses, laisse glisser tes mains fiévreuses, découvre le galbe féminisé de ce chemin qui te conduira sans détour jusqu’à la source de mon plaisir.

 

Dans la douceur de tes paumes malmenées par la mouvance sensuelle des jambes encore voilées de nylon noir, tu cherches le délicieux de cet instant, cet instant où la barrière des portes jarretelles te donnent accès au contact de ma peau, intime accès t’ouvrant la porte de mon écrin.

 

 Ultime frontière de tes désirs, la découverte de mon plaisir, quelques dentelles parfumées sous lesquelles vit et palpite mon sexe déjà vibrant du destin proche qui l’interpelle.

 

Mes ailes frissonnent en leur écrin, la chair appelle la chair, tes doigts gourmands d’être inondés, s’immiscent troublant de volupté sous le diaphane et ciselé rempart de mes secrets.

 

Ces caresses j’en ai rêvé, je les ai inventées, dessinées de mes mains sur mon bouton d’amour jusqu’au plaisir indescriptible, irrépressible, presque invisible, jusqu’au plaisir irrésistible, criant ton nom dans la clameur de mes non dits, et cette torpeur presque étouffante qui accompagne ma jouissance.

 

Fais-moi l’amour de tes caresses, de tes tendresses érotisées, comme un parcours initiatique, un apprentissage épidermique de ce corps affolé à la seule pensée que tu vas le posséder.

 

Fais-moi l’amour de tes baisers et de tes lèvres, dévore cette fente pervertie par ta bouche amoureuse de ce sexe béant réclamant en silence d’être baisé par ta virile raideur…

 

Abuse de lui, de tes envies de le sentir palpiter, s’ouvrir et rétrécir à volonté sur ta tige d’amour !

 

Si le temps nous déchire, si nos routes s’éloignent, si nos élans d’amour et de désir terminent aux objets perdus, je veux garder de nous une beauté posthume, le souvenir de ce mélange troublant de nos sexes perdus dans un plaisir si fort qu'’il en est envoutant, déroutant, obsédant …

 

Baise-moi à présent, envie de nous !

 

© 2010 Mysterieuse

 

MARTINI GOLD by Dolce Gabbana.

La célèbre boisson italienne vient d'écrire un nouveau chapitre de son amitié, qui dure depuis 12 ans, avec les créateurs Dolce & Gabbana, avec un film publicitaire mettant en scène Monica.

 Derrière la caméra, on retrouve un as du clip vidéo en la personne de Jonas Åkerlund , réalisateur suédois à qui on doit entre autres Music, Ray of Light ou Jump pour Madonna et le diptyque et non moins érotico morbide Paparazzi ou encore Telephone pou Lady Gaga et le très contreversé Pussy de Rammstein .

 Jonas Åkerlund a aussi réalisé des annonces publicitaires pour des chaînes de télévisions suédoises

 Pour Martini, il immortalise en noir et blanc les courbes affolantes d'une Monica Bellucci dans les rues de Rome.

 Le spot fait référence au « Mépris » de Jean- Luc Godard et à « La Dolce Vita » de Fellini. Nettement moins provocateur que ses derniers clips, mais terriblement sensuel …. On y suit une Monica diabolique jusqu’au bar Martini où elle trinque avec Domenico Dolce et Stefano Gabbana dans un grand éclat de rire.

 

 

 

Demain soir , je m'envole pour Paris , rappelez-vous BUENOS EROS A BUENOS AIRES

VENEZ NOMBREUX

 

RUE DES MAUVAIS GARCONS ( PARTIE 6 )

 

 

 

 

Irréversible comme la marche du temps !

Peut être aurais-je du arrêter là mes fantasmes engendrés par la démarche féline d’une passante du sans soucis. Mais elle était maitresse et femme, Maitresse-femme dans la pleine possession de ses moyens à faire chavirer deux amants pris au filet de la luxure de ses pensées. A la regarder ainsi se perdre doucement entre les mains d’un amant qui la découvrait, j’imaginais qu'’un homme, un homme qu'’elle avait surement beaucoup aimé ou qu'’elle aimait encore, l’avait révélée à elle-même. Il n’y a guère qu'’un amant audacieux qui puisse ainsi érotiser une femme, un amant si ce n’est amoureux, au minimum troublé par une femme faite grâce et volupté …

Un néon branlant sur la façade, clignotant et rougeoyant donnait à la scène se déroulant sous mes yeux, une ambiance surgie d’un autre temps, dans un autre espace, comme une rencontre secrète dans un motel minable au bord d’une nationale, un partage charnel dans l’urgence de l’instant. Cette rougeur électrique zébrant par moment ses deux seins frissonnants mêlée de façon sporadique à deux mains masculines effleurant ses tétons galvanisait mes sens érogènes, les rendant étonnamment bienveillants à l’égard de Lilas. La présence presque imperceptible d’une lampe dont l’éclairage tamisé ne servait guère qu'’à créer une douceur énigmatique, jouait sur l’illusion, des reflets aux pouvoirs séduisant sur un corps féminin dont les tentantes rondeurs se démultipliaient en écho radars sur les murs tristes et dépouillés de la chambre sans prestige complice de nos envies…

Thèse et antithèse en autres bizarreries, invraisemblance des genres, paradoxe subtil, autant d’ingrédients alimentant une puissante envie d’honorer cette femme, m’avaient retenu dans cette pièce si misérable et pourtant si accueillante. Irréversible. Il était impensable de ne pas honorer la destinée libertine de Lilas, libérée de ses chaines de femme suppliciée par une morale répressive en totale désuétude avec sa personnalité.

Sa lingerie de luxe auréolait Lilas d’une beauté vampirisante. Jusque dans son regard ses bas de soie noir traduisaient les gênes même de sa féminité.

 Guêpière d’un autre temps, rehaussant orgueilleusement des petits seins troublants, cintrant outrageusement une taille devenue si fine qu'’elle donnait à sa croupe une rondeur indécente ….

Gourmandise et luxure d’une femme conquérante en quête d’évasion heureuse et malhonnête dans une nuit parisienne dont elle était en train de perdre les rênes avec la ferme intention d’y perdre la raison.

Quelle raison ou déraison avait bien pu l’amener jusqu’ici ?

Lorsque les mains, la bouche de Thierry avaient oublié leur retenue, se promenant en audace et initiation sur la cartographie épidermique tourmentée de Lilas, elle en avait oublié cette entêtante complicité qu'’elle m’avait alloué depuis que nous avions pénétré dans l’hôtel, la déléguant de façon permissive à Thierry.

La rue des Mauvais Garçons n’avait jamais aussi bien porté son nom, une association de charmants malfaiteurs se profilait dans la pénombre d’une chambre.

 Ce délicieux pouvoir de passation dont notre bandante partenaire venait de nous honorer inconsciemment emportait au loin mes craintes de précipitation .je lisais dans les yeux de Thierry, un échange de regard aussi fugace que complice, qu'’il ne me serait point nécessaire d’intervenir afin de ralentir Thierry dans l’effeuillage de Lilas. Nous étions lui et moi sans un mot prononcer sur la même fibre sensible, le pouvoir indicible de la lente et délicieuse montée du désir. Mon excitation du moment résidait dans la beauté bouleversante de l’image que me renvoyait Lilas, la vue sur ses jambes encore recouvertes d’un très léger voile de nylon noir maintenus par des jarretelles attachées à la sublime guêpière qu'’elle arborait de façon élégante et osée à la fois. Son sexe dévoilé, exempt de toute dentelles superflues, exposé m’apparaissait comme le plus merveilleux des bijoux dans le plus somptueux des écrins.

En un mot comme en cent, elle me faisait terriblement bander et c’était simplement délicieux.

Irréversible ! Dans la complicité, je prendrais le temps  

Oui, je prenais le temps d’être spectateur, spectateur de la grâce de ses formes, de son habilité à suggérer, souligner , cacher ou dévoiler ses contours et ses courbes , spectateur de chacun de ses gestes , chacune de ses caresses, spectateur de son plaisir à jouir, de son appétence au plaisir , de ses méandres et de ses ondulations.

Je restais assis dans mon fauteuil, les observant, me délectant de voir le corps de Lilas s’ouvrir aux caresses de Thierry comme s’il se préparait à nos assauts futurs. Puis, bien instruit par me lente observation des attentes de notre amante, je me rapprochais de Thierry pour y répondre d’avantage, amplifiant les vibratos de Lilas par quelques caresses supplémentaires.

Je n’imaginais pas un instant un trio qui ne serait que la suite de deux duos. Quatre mains, deux bouches et deux sexes étaient ivres du désir de servir le plaisir de Lilas.

Nos regards d’hommes complices s’échangeaient à nouveau partageant son ravissement à être ainsi désirée puis comblée par un, puis deux hommes entièrement dévoués à sa personne à seule fin de sa jouissance.

.

A suivre...

 

RUE DES MAUVAIS GARCONS ( PARTIE 5 )

 

 

 

 

 

 

Elle avait prononcé ces quelques mots comme l’annonce de proches et luxurieux présages. Puis elle avait déposé, avec une sérénité déstabilisante, sa veste officier, sur le rebord du lit, avant de détailler, de l’analyse dans le regard, la sobriété du mobilier désuet de la chambre, en accord avec la vétusté des peintures murales. C’était à en pleurer, mais elle avait préféré en sourire et même en rire plongeant Thierry dans un grand moment de solitude …

Mais cette femme avait du talent …ou du savoir vivre .Avant que Thierry ne prononce quelques mots d’excuses qu'’il aurait vite regrettés, Lilas, si tel était vraiment son prénom, balançait son délicieux petit fessier, dont je m’étais copieusement délecté lors de la montée des marches, balançait donc son fondement incendiaire sur le confort moelleux du lit qui l’accueillait avec la grâce qu'’elle méritait…

« Je crois vraiment que je ne suis pas au bout de mes surprises …

Toi d’abord Thierry qui a échappé de peu à une gifle magistrale, en guise de premier contact, on peut mieux faire, puis vous Antoine, qui sans vergogne et avec beaucoup de panache je dois l’avouer, vous êtes imposé pour un trio improvisé et enfin cette chambre sous les toits, dans un hôtel dont on se demande si son unique étoile ne lui fut pas attribuée par erreur ou par accointance illicite. Ce n’est pas ainsi que j’envisageais une nuit parisien et pourtant…je suis comblée ! »

Puis elle ouvrait grandement l’une des fenêtres de la modeste mais spacieuse chambre, lubrique berceau de fortune, s’engageait sur le balcon, s’extasiait de la vue et de l’animation quelques mètres plus bas, en défaisant un à un les boutons de son chemisier transparent. De l’espièglerie dans le regard, je la ressentais capable des pires folies, sa sensualité naturelle exacerbée par la présence de deux amants. Sa diablerie polissonne me tentait terriblement, j’avais envie de la gouter, de la croquer, de la manger et pourtant je m’asseyais dans l’unique fauteuil de la chambre, attentif à chacun de ses gestes …Une troublante complicité, des codes érotiques s’instauraient naturellement entre elle et moi. A chacune de mes œillades, un nouveau bouton sautait libérant par petites touches sa peau de tout voilage devenu facultatif pour ne pas dire intolérable à ce stade de la soirée. Avec élégance mais aussi malignité, elle déambulait sur le balcon entourant la chambre, jouant les ombres chinoises en suggestion, de plus en plus dénudée, de plus en plus provocante dans sa parade amoureuse. Emportée par un souffle en exhibition, elle frôlait d’indiscrétion chacun de nos vices, en balançant honteusement sa silhouette, coté face, d’abord, puis coté pile abusant d’une pirouette savamment féminisée. Je ne savais plus si je préférais ses petits seins fripons ou la désinvolture de sa cambrure assassine. Il y avait longtemps que le chemisier s’était envolé rattrapé in extremis par les soins de Thierry, alors que le voilage fripon prenait la même trajectoire que les feuilles automnales …emporté par le vent …effeuillage vivant pour deux comparses en quête d’émotion.

Je ne saurais dire lequel des deux, elle préférait, mais aux regards des éclats qu'’en ma direction elle jetait, son attention ostensiblement portée sur ma virilité de moins en moins camouflable, me laissait penser un instant que j’étais sa préférence du moment, peut être pour mon peu d’allégeance à ses provocations …

Nous étions deux rebelles amoureux en rapprochement, deux libertins en quête d’émulations …délicieux instants que cette enchère aux plaisirs …sous le regard affolé de l’amant dévoyé de tant de concupiscence.

J’avais décidé …La dernière barrière camouflant la pointe de ses seins venait de tomber, elle m’en offrait la priorité de la découverte, alors que campée sur ses talons, son cul moulé dans sa jupe des années cinquante, elle offrait à Thierry un déhanché à défroquer un moine, une oscillation obsédante, métronome érotique d’un rythme à honorer.

Thierry décidait à ma place …Il ne résistait pas bien longtemps à l’ostentation magnétique d’une croupe au diapason de ses envies .D’une de ses mains, il l’attirait à lui, posait ses lèvres gourmandes à la base de sa nuque, et avec une dextérité impressionnante glisser le zip de la jupe encombrante, qui ne résistait pas longtemps. Et moi, moi je jouissais enfin de la vue de ses portes jarretelles, ceux là même qui m’avait octroyé l’audace d’aborder ce couple d’amant …Je restais assis dans mon fauteuil et la regardais me faire bander audacieusement , d’un port de tête , d’une hanche bien faite , et d’un regard de noir cerné , mi criant , mi plaignant , un regard qui ,je m’en souviens parfaitement , avait définitivement foutu le feu à mes artères , un de ces regard qu'’on n’oublie jamais.  Ses deux mèches rousses en bandoulière sous le reflet de ses yeux verts elle semblait me crier, viens me baiser.

Mais j’avais décidé, ou du moins pour un petit moment encore, de jouer les voyeurs. Il est parfois le plus beau des rôles, quand l’héroïne se glisse dans la peau de la plus belle des garces .Et Lilas était belle et garce à la fois ! Ailleurs, dans un autre temps, un autre endroit elle m’avait transporté, elle le savait, en jouissait sous ma fausse indifférence …Elle me jouait un « Vintage » érotique !

 

 A suivre ...

POUR EN FINIR...un peu de tendresse , BORDEL!

 

 

 

 

Sur le lac j'ai jeté les cendres de mon Amour,

Celui qui me porta longtemps jour après jour

Sans rien connaitre de toi que des mots alignés

Et le son de ta voix toujours à mes côtés.

 

Ton amour s'est éteint, m'as-tu un jour aimé ?

As- tu au fond de toi ressenti mes baisers

Toutes ces douces pensées qu'en ton âme j'immisçais

Tous ces désirs de toi qu'en ton corps je glissais.

 

Il faut savoir partir quand on n'est pas aimé

Il faut ouvrir les yeux, garder le merveilleux

D'un amour irréel qu’on croyait éternel

Pour renaître à la vie, sous un nouveau soleil.

 

Les cendres éparpillées à mes larmes mêlées

Ont rejoint dans la vase tous les amours passés

Quelquefois sur la rive, elles reviennent s'échouer

Pour une vague de trop par mon âme inspirée...

 

Le lac étincelant ce soir renvoie l'éclat

De mon Cœur apaisé de cette passion pour toi

A présent, ton absence, ta fuite il pardonne.

Un silence étouffant sur la rive résonne

 

© 2010 Mysterieuse

 

 

 

C' ETAIT HIER

 

 

 

Nous sommes comme des papillons qui battent des ailes pendant un jour en pensant que c'est l'éternité.

 

 

 

Pendant de longues années j’ai entretenu une correspondance avec un homme, dont je ne connais à ce jour toujours pas le visage …Une correspondance amoureuse sans retour ou si peu, fondée sur le désir de lui …je ne sais à ce jour, si il a lu ou pas toutes mes lettres …Il a disparu, un jour sans crier garde.

J’ai décidé aujourd’hui de jeter tous ces mots que j’avais écris, je crois qu'’il n’était qu'’un rêve, un rêve inachevé. Ce que j’ai pris longtemps pour de l’amour n’était que du désir, mais aujourd’hui je sais, je sais qu'’en éditant une de mes lettres, l’ultime conservée, c’est un linceul que je viens de jeter sur une histoire sans queue ni tête … une invention en perversion créée de toute main de Maitre par un homme malhonnête.

Aujourd’hui, en guise de fin, je pourrais écrire

Je ne t’aime plus Amour, ici ou ailleurs, tu es resté toujours trop loin

Elle s’intitulait « Tout peut chavirer », un titre prémonitoire

 

« Tout peut chavirer »

26 octobre 2009 09:53

 

« Matin des souvenirs, ils affluent dans ma tête, m'interpellent avec arrogance en appellent à moi comme une mélodie. Plus ou moins douloureux, plus ou moins heureux mais toujours présents malgré le temps et tes absences. Il est vrai que ma vie s'est habituée à ton l'absence, tout l'autre temps, bien plus heureux est le temps de l'attente. Il m'a fallu beaucoup méditer ton absence pour la supporter, la vivre et lui survivre.

Mais je considère cela comme un long apprentissage, jamais achevé, une manière de vivre avec toi, mais sans toi.

Quand ton regard d’homme en désir se pose sur moi et que tes mains me donnent mon corps, alors je me sens pleinement femme...Cela c'est le temps de tes présences imaginaires, pour combler l'autre temps celui de l'absence alors que tout autour de moi le monde ne me parle que de toi. Une brise légère dans mes cheveux, un rayon de lune lumineux, la douceur du feu dans la cheminée, une rue parisienne, l’odeur de la pluie sur l'asphalte...

La beauté du monde te fait apparaitre, dessine mon sourire ou me submerge de larmes, elle est là l'insoutenable présence de l'absence.

 

Alors quelle consolation à cette privation ?

Que peut vivre une femme séparée de l'homme qu'elle aime ?

Ce fut le sort de bien des femmes, celles des chasseurs, des guerriers ou bien encore des navigateurs...

J'ai trouvé une réponse à toutes ces questions. Nous avons trouvé le moyen de rendre notre amour éternel, d’éternels jeunes mariés...Une passion sublime, voilà.

Mais si le désir venait à être satisfait, la passion s'éteindrait-elle comme une flamme vive qui soudain est privée de son oxygène vital ?

 

Mais nous ne sommes jamais séparés, nous sommes seulement à distance l'un de l'autre. Un espace, du temps se glissent entre nous, peut être salutaire pour chacun d'entre nous, sans doute essentiel pour notre amour passion.

 

Etre loin, l'un de l’autre, vivre à distance jusqu'à l'instant où le désir de se voir l'emporte sur tout, vivre alors un moment d'une intensité incomparable, telle est ton invention.

Tu as su créer une intensité d'émotion nourrie de l'attente aigüe, interminable, dont la soudaine rupture, les rendez-vous manqués submergent mon âme meurtrie mais la régénère aussi

 

La distance de l'espace et du temps me pèse, alors qu'elle semble ne pas t'affecter, elle me fait souffrir alors que pour toi elle demeure un gage de liberté. Elle me semble injuste, quand elle est pour toi la condition extrême du désir...

L’absence me pousse à une pensée intense de toi, pour supporter la douleur, quand je voudrais partager avec toi une émotion ou un avis...Alors ces pensées te font apparaitre, nous conversons, je te donne quelques réponses.

Mais il est bien d'autres instants où tu m'accompagnes, dans les rues de Paris, ou en pleine campagne au cours d'une ballade sous le soleil couchant...et encore au bord de l'océan sous le ciel menaçant...

 

Alors, comment ne pas aimer l'homme attentionné que tu es, que ma pensée fait apparaitre si subtilement au moment où la beauté du monde donne rendez-vous à mon âme.

 

L'amour est œuvre, mais douleur aussi, douleur de cette douce science de l'amour et du désir que j'ai appris à cause de toi, qui a envahi mon âme, éteint ma naïveté et broyé mon innocence

 

Organiseras-tu un jour en secret notre aventure amoureuse, ou tout simplement y as-tu un jour songé, me le diras-tu ?

Le mystère qui t'entoure me convient parfaitement..Ne pas trop savoir, être innocente des choses du monde pour ne pas les craindre et les anticiper, ainsi nulle tension, ni approbation, ni angoisse.

L'amour seul remplit l'espace, j’ai en toi toute confiance, tu manipules avec aisance, les forces du monde, elles semblent se plier à ton autorité naturelle.

Calme et posé je te ressens dans ton environnement...

Je t'aime aussi pour cela !

 

Voilà Chéri, ce ne sont pas que des mots alignés, mais juste une déclaration...

 

Je t'aime Amour, ici où ailleurs, tu n'es jamais très loin !

 

Mysterieuse"

 

Tu es déja très loin

MON ANGE BLEU

 

 

 

 

 

 

Il a ce pouvoir surnaturel sur ma peau

Pour un baiser de moins, pour un baiser de trop

Ce talent irrationnel et si licencieux

D’en troubler son naturel en merveilleux.

 

Un effeuillage silencieux que ses yeux verts

Qui Troublent mon corps, le rend pervers,

Soumis à l’essence même de ses envies

Ma nudité bien ordonnée, au bord du lit.

 

Il est mon ange sans vertu, mon ange bleu

Celui qui sait d’une caresse, son seul enjeu

Dans l’illicite Troubler mon sexe, Ouvrir mes cuisses

Faire de moi dans l’érotisme sa complice.

 

Je ne suis qu'’offrande sous la ferveur de ses désirs

Adoratrice de ses folies, prête à lui offrir

La moindre parcelle de mon âme possédée

Par le charnel dont il fait flamme dans mes pensées

Quand dans le cœur de ma corolle dévoyée

Par les audaces de ses doigts érotisés

Coule déjà le ruissellement de mon plaisir

De sa bouche, ses lèvres, il en oriente le devenir …

 

 De la rivière secrète il remonte à la source,

S’y abreuve impunément, poursuit la course

Jusqu’en son puits langoureux, intarissable

Ma jouissance comme gage, insaisissable

 

Alors mi ange, mi démon, mon ange bleu

Le regard feu, la turpitude au fond des yeux

De l’orgasme, mon corps de femme pervertie

En une brulure extatique il supplicie.

 

© 2010 Mysterieuse