Les larmes délavent les regards, effacent les espoirs, les souvenirs fanés, ces estampes inventées dans le plus grand secret pour ne pas déranger celui qu'’on a aimé.
Ce regard abimé par un fleuve lacrymal a bien du mal à retrouver le chemin du bonheur …
Les fleurs du mal s’en sont emparé, l’ont perverti, lui ôtant cet éclat le reflet de cette féminité qu'’au travers de ses yeux elle pouvait renvoyer.
A trop vouloir aimer, on finit par s’y perdre,
À trop vouloir oser on s’éloigne du réel, ce réel ennuyeux,
Aliénant,
Désolant.
On s’invente des rêves, des amants,
Des males dominants trop vite dominés,
Des amoureux transis trop vite désengourdis,
Des passions éternelles trop vite écourtées,
Des « je t’aime » passionnés customisés en haine, quelques baisers plus loin, quelques étreintes après….
Après…
Après cette folie, cette attirance charnelle, cet attrait troublant, cette délicieuse quête du désir, les ailes du désir qui nous transportent un instant, l’espace d’un instant dans un monde enivrant…
Alors tout indiffère, il n’y a plus que lui, et il n’y a plus qu’elle.
On oublie ses soucis,
On oublie ses chagrins
On ne pense qu'’à sa peau collée contre la sienne,
On ne pense qu'’à ses doigts effleurant nos désirs,
On ne pense qu'’à ses yeux sonder votre silhouette.
On rêve de ses baisers, de ses morsures secrètes, de frissons envoutants,
De lèvres envahissantes, de langues indécentes, de sexes arrogants,
De désirs impudiques, de soumission et de domination, de plaisir idyllique ….
La barrière des tabous n’est plus qu'’un mur de verre, fragile comme un cristal de Baccarat, que d’un revers de main on fait voler en éclat, bafouant la morale et tout son héritage.
Je t’en fais la promesse,
Sur ce tapis de verre nous roulerons enlacés,
Nos deux bouches scellées, nos langues enroulées,
Nos deux corps enchainés par le plaisir de l’autre,
Nos membres, nos mains noués dans une puissante étreinte,
Nos sexes mélangés, humides et malmenés,
Nos âmes érotisées par le plaisir de l’autre.
Nous pactiserons avec le diable pour plus de jouissance,
Repousserons les limites de notre lubricité,
Tu liras dans mes yeux l’approche de la délivrance,
Cet orgasme foudroyant qui viendra me combler,
Ce plaisir fulgurant, comme un éclair d’orage, zébrer mon corps vibrant, contre ton corps en nage, bafouant le passé d’une extase orgasmique,
Déferlante amoureuse qui nous rejettera tous les deux sur la grève,
Épuisés, enlacés, encore émerveillés d’un si troublant naufrage …
© 2010 Mysterieuse
Malgré les larmes qui inondent votre désespoir et parfument vos désirs, rien n’est ôter à l’éclatant reflet de votre féminité, et encore moins au travers vos yeux embués. Dommage que la haine soit le souvenir de vos passions dévorantes alors que vous rêvez de baisers, de frissons, de sexes arrogants, de désirs de soumission comme de domination pour sortir de ce réel trop avilissant. Un plaisir idyllique pour, non un naufrage, mais une escale …
Tendres Baisers
Rédigé par : Claude | 18 novembre 2010 à 19:22
Belle promesse dans cet après que je vous souhaite!
Baisers
Rédigé par : psganarel | 18 novembre 2010 à 23:13
A Claude : pas de haine Claude , juste des portes qui se ferment, ou des livres qui s'achèvent ....pour un nouveau destin...Baisers
A Psganarel:il est des promesses qu'on ne peut qu'honorer...
Rédigé par : Mystérieuse | 23 novembre 2010 à 16:48