Fan depuis bien longtemps, peut être toujours d’Etienne Daho, j’ai toujours adoré « Sur mon cou » intégrée depuis plus de 10 ans sur la plupart de ses tournées, un texte en total décalage avec le reste de l’œuvre du chanteur pop.
A l’avoir écouté tant et tant, j’en connais même les paroles par cœur …mais je l’ai toujours savouré sans en connaitre l’auteur.
L’auteur Jean Genet., « Sur mon cou » est un recueil de vers extrait de la première œuvre de l’auteur « Le condamné à mort »
Genet écrivit ce long poème en 1942 alors qu'’il était emprisonné à Frênes.
C’est une ode à la mémoire de Maurice Pilorgue, assassin de 20ans, présumé coupable du meurtre de son amant et guillotiné en 1939 à Rennes.
Manifestement, le poète et le jeune dandy ne se sont jamais rencontrés que dans l’imaginaire de Genet.
« Le condamné à mort » est un véritable hymne à l’amour et au désir d’un homme pour un homme
Jean Genet aurait eu 100 ans cette année.
Parmi les hommages rendus à ce grand auteur, celui de Couple inattendu Jeanne Moreau et Etienne Daho .Sa rencontre avec l’actrice en backstage d’un de ses concerts à l’Olympia, il y a deux ans a concrétisé leur envie commune d’enregistrer et d’interpréter sur scène l’intégrale du « Condamné à mort », originellement mis en musique par Hélène Martin en 1964.
Sur Scène, cinq musiciens, un texte émotionnel sur le désir, tour à tour chanté et parlé, l’intégrale d’un texte dense, des termes crus magistralement interprétés par Jeanne Moreau et Etienne Daho dont les deux voix nous envoutent différemment.
Daho dans son interprétation suave des vers les plus impudiques au sujet des chibres turgescents, Moreau dans une lecture plus stricte
Un texte charnel et une interprétation poétique,
Le Condamné Á Mort permet tout simplement à Daho d’atteindre son authentique plénitude de chanteur et de créateur, jouant avec les ambiguïtés, les pulsions, les transgressions.
En représentation ce soir au à L’Odéon à 21 heures …
L’album est en ventes depuis début novembre dont une série limité
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