Il y a quelques temps , j'écrivais un synopsis que je gardais secret jusqu'à aujourd'hui ...
Une histoire banale en soi , et pourtant qui peut laisser libre cours à un torrent émotionnel et sensuel ...je vous le livre aujourd'hui !
Un parcours sentimental et érotique atypique , une relation amoureuse cérébrale passionnelle
SYNOPSIS
C’est l’histoire d’un homme d’une quarantaine d’années, un homme dont le mystère fait toute sa séduction, un homme à la recherche d’une femme illusoire qui le comblerait d’émotions tout en lui laissant une grande indépendance.
A peine remis d’un mariage aussi bref que catastrophique, bercé de douces fantasmagories, il part à la conquête d’une créature capable de l’arracher à la monotonie d’une vie sentimentale sans grand intérêt. Il a besoin d’amour et de tendresse, mais aussi de luxure et de légèreté.
Mais se connait-il lui-même ?
Sa passion des mots, son goût pour la langue française si riche d’expressions, sa soif de culture et d’information font qu’il écrit, journaliste politique, mais aussi auteur , à ses heures, dans un genre littéraire peu commun, l’érotisme avec tout ce que cela comporte de fantasmes, des plus soft aux plus interdits .
Entre un boulot qui ne le comble pas, il faut bien bouffer comme il dit, et sa chère écriture, il avance tant bien que mal, tentant de s’arracher à la déprime d’une vie solitaire qu’il voudrait combler d’une femme aimante et lubrique. Ses nuits ressemblent à ses jours, il ne dort pas, frappé d’insomnie. La nuit est propice à l’écriture, mais elle ne lui suffit plus.
Pour tromper sa solitude, quel outil idéal qu’internet…On devient vite accro, surtout lorsque des belles en mal d’amour et de désir tentent de répondre à toutes vos attentions…
De femmes en femmes il papillonne à la recherche d’émotion, dans le mystère le plus total il laisse agir sa séduction. Il multiplie ses conquêtes sans jamais concrétiser ses rencontres les laissant dans le plus grand désarroi. Elles s‘entrecroisent sur des chats sans jamais soupçonner un instant qu’elles sont plusieurs en même temps. Mais peu importe, il les fait rêver, elles sont plus femmes pour lui derrière l’écran, nourrissant sa soif d’érotisme et de concupiscence. Le misérabilisme sentimental des temps modernes alimente ses fantasmes les plus fous. Le temps passe, il fait durer certaines relations virtuelles, mais aucune d’elles ne lui laissent entrevoir la possibilité d’une relation solide et durable.
Puis un jour, dans les méandres de l’internet, il la croise elle .Elle n’est pas vraiment différente des autres. Mariée, deux enfants, une vie ordinaire faite d’ennui et d’habitude. Pourtant progressivement elle l’émeut par sa naïveté, son émotivité, sa dévotion.
La femme qu’il recherche n’existe pas .Il voit en elle une nouvelle illusion, un rêve qui pourra, peut être, combler le vide de sa vie. Il va la façonner, la révéler, l’érotiser, l’ensorceler , la torturer sentimentalement au point qu’elle ne pourra plus se passer de lui.
Commence alors un long parcours érotique qui durera plus de cinq ans, sans que jamais il ne daigne honorer aucune rencontre. Inconsciemment, il associe ce sensuel cheminement à ces préliminaires qui font l’empirisme du désir, elle, à un parcours de vie nécessaire à leur rapprochement.
Durant ces cinq années, elle va chercher à élucider le mystère de cet homme qu’elle va aimer plus que de raison. Elle va tout lui donner jusqu’à lui offrir son impudeur amoureuse et érotique de plein fouet derrière l’écran, jusqu’à honorer le moindre de ses désirs. Cette relation faite de passion et de désillusion, de rêves et de promesses, d’aller -retour incessants, d’absences cruelles, de silences assassins la laisse parfois aux portes du suicide.
Sans relâche, elle va lui écrire, même dans ses pires moments de désespoir, ces moments où il joue cruellement la carte de l’ignorance.
D’illusions en déceptions, de déceptions en illusions elle avance malgré tout .Il lui a donné le gout de l’écriture, elle s’y enferme, écrivant sans relâche nouvelles et poésies érotiques, traces indélébiles de sa passion pour un homme inaccessible.
Il lui a aussi ouvert la porte de la liberté, elle s’émancipe, se détache d’un mari qui tout à coup lui offre toute liberté d’aller et venir à sa guise, pour ne pas la perdre, car elle lui a dit, tout avoué, elle aime un autre homme.
Son mari lui impose la cohabitation, elle y survit.
Son esprit est ailleurs, entre les bras de celui dont elle n’a jamais perdu la trace, de celui dont elle sait qu’il n’est pas toujours celui qu’il dit être. Mais peu importe il est sa vie, son oxygène, il a pouvoir de vie et de mort sur elle
Est née une nouvelle femme, un auteur non reconnue, jusqu’au jour où un éditeur moins sectaire que les autres, un éditeur canadien s’intéresse enfin à ses manuscrits.
Alors se posent des questions à elle, à l’aube d’une nouvelle destinée.
Doit-elle lui avouer qu’il n’est point nécessaire de vivre dans l’ombre pour être aimé ?
Doit-elle lui avouer qu’inconnu, il ne l’est pas ?
Doit-elle lui avouer qu’elle n’espérait que vivre à ses côtés ?
Doit-elle lui avouer qu’on n’invente pas des histoires d’amour, qu’il faut les vivre ?
Faut-il forcément abattre un animal blessé ?
Elle ne lui avouera rien, elle lui laissera dans un profond respect, sans aucune colère, ni reproches les rênes de sa destinée dont il a choisi qu'elle ne fasse plus partie !
L'a-t-il jamais désirée, aimée, l'histoire ne le dit pas, d'ailleurs lui même ne saurait donner la réponse.
Elle ne pourra jamais le remercier visuellement de la femme qu'’il a révélé en elle.
Fan depuis bien longtemps, peut être toujours d’Etienne Daho, j’ai toujours adoré « Sur mon cou » intégrée depuis plus de 10 ans sur la plupart de ses tournées, un texte en total décalage avec le reste de l’œuvre du chanteur pop.
A l’avoir écouté tant et tant, j’en connais même les paroles par cœur …mais je l’ai toujours savouré sans en connaitre l’auteur.
L’auteur Jean Genet., « Sur mon cou » est un recueil de vers extrait de la première œuvre de l’auteur « Le condamné à mort »
Genet écrivit ce long poème en 1942 alors qu'’il était emprisonné à Frênes.
C’est une ode à la mémoire de Maurice Pilorgue, assassin de 20ans, présumé coupable du meurtre de son amant et guillotiné en 1939 à Rennes.
Manifestement, le poète et le jeune dandy ne se sont jamais rencontrés que dans l’imaginaire de Genet.
« Le condamné à mort » est un véritable hymne à l’amour et au désir d’un homme pour un homme
Jean Genet aurait eu 100 ans cette année.
Parmi les hommages rendus à ce grand auteur, celui de Couple inattendu Jeanne Moreau et Etienne Daho .Sa rencontre avec l’actrice en backstage d’un de ses concerts à l’Olympia, il y a deux ans a concrétisé leur envie commune d’enregistrer et d’interpréter sur scène l’intégrale du « Condamné à mort », originellement mis en musique par Hélène Martin en 1964.
Sur Scène, cinq musiciens, un texte émotionnel sur le désir, tour à tour chanté et parlé, l’intégrale d’un texte dense, des termes crus magistralement interprétés par Jeanne Moreau et Etienne Daho dont les deux voix nous envoutent différemment.
Daho dans son interprétation suave des vers les plus impudiques au sujet des chibres turgescents, Moreau dans une lecture plus stricte
Un texte charnel et une interprétation poétique,
Le Condamné Á Mort permet tout simplement à Daho d’atteindre son authentique plénitude de chanteur et de créateur, jouant avec les ambiguïtés, les pulsions, les transgressions.
En représentation ce soir au à L’Odéon à 21 heures …
L’album est en ventes depuis début novembre dont une série limité
Tu me disais ,J’imagine cette histoire comme un galop d’essai entre nos écritures, le temps de connaître le pas, le rythme de l’Autre, le temps d’aiguiser les appétits et désirs de l’Autre
Et puis, peut-être, l’envie nous viendra de faire un enfant ,non pas un enfant de chair, mais un enfant de papier, un mélange de mots et de mains, de phrases et de corps.
Et puis tu m’as appelée…naturellement, avec de l’émotion dans la voix, et du désir, oui c’est cela qui m’a séduite ,du désir…
Ce fut un réel plaisir que de t’entendre et à présent ta voix me manque dans le silence que parfois la vie nous impose.
Le vous , le tu , tout s’est mélangé très rapidement …Pourquoi avec autant de facilité …Cela m’interpelle , c’est étrange et séduisant …
Une sensation que je n’avais pas connu auparavant …J’ai le sentiment de te connaitre , de deviner tes désirs et tes envies , un peu comme si je les avais crées pour toi …
C’est excitant dans le sens le plus noble du terme …Tu me donnes envie d’être désirée par toi et ma pudeur des sentiments fait que je t’écris mieux que je ne m’exprime de vive voix…
Inventer des situations, te traduire des instants de vie, de ceux qui font mon quotidien, qui font que mes gestes les plus anodins te renvoient ma féminité de plein fouet…
Ainsi donc le soir, à l’heure de se dévêtir, ma robe un peu déboutonnée, un de mes seins nu, dressé, prêt au combat érotique avec toi.
Grace sensuelle, centimètre par centimètre, mes bas glissent sous mes doigts, tentent d’effleurer ton désir…
Les mèches souples de mes cheveux libérés, rejoignent tes rêves où je te tiens éveillé par la magie de mes caresses, de mes désirs…
Troublante, ta voix récite mes mots, invite mes secrètes et lubriques inclinaisons à repousser les limites …
Dans mes yeux une langueur fugitive, la marque des amants qui s’unissent dans le plaisir …
Mais je suis seule face au miroir, fière walkyrie, mes lèvres chevauchent tes pensées dans tes caresses sans entrave…
Au cœur de mes dentelles, du suave de ta voix, tu réveilles la source, effluves parfumées de mes désirs de toi.
Quand tu ris, c’est mon corps qui s’imprègne de ta félicité, cette joie épicurienne qui nous a rapprochés, qui fait que nos deux corps sans même s’effleurer jouissent du plaisir d’un jour se rencontrer.
Magnétisme poétique, attirance énigmatique.
Quel est donc le mystère qui donne corps à nos désirs de peau, à nos désirs de vivre, à nos désirs d’aimer sans tabous, de s’aimer dans la simplicité d’une quête du plaisir d’un érotisme teinté.
A chaque fois le même effet, une drôle de sensation de te connaitre depuis longtemps, presque depuis toujours …
J’ai envie de tes mains, de ta bouche sur ma peau et d’après nous laisser envahir par une onde sismique, psychédélique, dévastatrice …une overdose sensuelle
J’ai cette inavouable crainte de te faire peur parfois ….mais n’aies pas peur de moi, si charnelle je suis, je revendique, je suis douceur aussi …et liberté On ne dit jamais assez aux gens qu’’on aime qu’on les aime, …trop de pudeur ….par peur de les gêner….Aimer est universel … Tu es un type génial …Je vous Adore TOI !
Dois-je encore t’avouer les troubles que tu m’infuses …
Ce matin, Je venais de me réveiller, tentais de refermer mes yeux, pour prolonger ma nuit …Tu étais encore à mes côtés, mais je ne pouvais plus t’atteindre, plus rien de moi ne pouvait te toucher, pas même le son de ma voix, te murmurant, j’ai envie de toi …Tu semblais si loin de moi …je ne comprenais pas …
De marbre tu étais et moi pétrifiée par ce que j’étais en train de vivre ….un véritable cauchemar …c’est cela c’était un cauchemar ….
Je me suis enfin réveillée, et mes mains se sont alors promenées sur ma peau encore tiède de la nuit …Dehors la pluie menait un dur combat pour maintenir la grisaille ….Au résultat Soleil K.O...Je redécouvrais mes courbes, celles que tu aimes tant, m’inventais tes mains, les désirais douces et audacieuses, patientes et impatientes …
J’ai refermé mes yeux, et me suis imprégnée de ta voix et de tes conseils par temps de pluie, la couette …jusqu’au plaisir solitaire presque insupportable …Puis j’ai souri de mon audace, puis j’ai ri, me suis inventée un petit déjeuner à deux, un plateau d’amoureux ou d’amants d’une nuit, un café partagé au milieu des baisers …et des draps froissés
Devais-je en rire ou en pleurer ….
Magie d’un moment de complicité que je voulais t’offrir en toute simplicité…Emporte un peu de mon parfum avec toi…je garde moi le son de ta voix, en t’embrassant de désir enrobée, le nez en l’air comme une sensuelle mendiante réclamant encore quelques virtuels baisers avant que d’en savourer le goût réel sur mes lèvres …et ma peau enfiévrée de tes audacieuses caresses…
A chacun de mes passages dans la capitale, je ne manque pas un passage par la boutique de lingerie Fifi Chachnil de la rue Saint honoré, au 231 exactement.
Soyez attentifs, ou vous risqueriez de passer devant sans la voir.
Nichée dans l’ancien couvent des feuillus dans lequel Marie Antoinette venait de en temps se recueillir, la boutique se trouve à l’abri des regards indiscrets, au fond d’une petite cour.
La boutique Fifi Chachnil est un vrai boudoir de filles, un cocon où l'on se sent bien, tout de rose vêtu. Fauteuils, rideaux et moquette rose, on pénètre dans une vraie bonbonnière C'est d'ailleurs la créatrice elle-même qui a choisi la décoration et qui a chiné la plupart des meubles en Normandie, comme cette charmante armoire regorgeant de combinaisons, de nuisettes... plus affriolantes les unes que les autres.
Fifi Chachnil, ce n'est pas que de la lingerie. La marque propose aussi des accessoires et une fragrance originale Fifi
Un parfum qu'elle voulait tout en contradiction "car les filles sont comme cela", souligne la créatrice. C’est un lieu incontournable de la lingerie parisienne
Mais qui est donc Fifi Chachnil ?
Depuis 1993, l’audacieuse Fifi Chachnil propose une ligne de lingerie adorablement kitch. L’ancienne styliste des photographes Pierre et Gilles, reconvertie dans les dessous chic, offre un style original et frivole
Gaie, colorée, glamour, gourmande... la lingerie Fifi Chachnil fabriquée en France est aussi bien un régal pour les yeux qu'agréable à porter et fait la part belle aux imprimés : fleurs, pois, léopard... ainsi qu'aux couleurs girly.
Elle ne manque pas non plus d'humour, comme en témoignent les noms donnés aux dessous : "Suivez-moi jeune homme", "La Minette".... Et comme se plaît à le dire la créatrice : « l'éternel féminin existe toujours »
FIFI CHACHNIL
GAMME DE PRIX : entre 65 et 800 euros
Messieurs n’hésitez pas à y entrer , Noël approche , vous ne pourrez que la combler quoique que vous choisissiez …
Les larmes délavent les regards, effacent les espoirs, les souvenirs fanés, ces estampes inventées dans le plus grand secret pour ne pas déranger celui qu'’on a aimé.
Ce regard abimé par un fleuve lacrymal a bien du mal à retrouver le chemin du bonheur …
Les fleurs du mal s’en sont emparé, l’ont perverti, lui ôtant cet éclat le reflet de cette féminité qu'’au travers de ses yeux elle pouvait renvoyer.
A trop vouloir aimer, on finit par s’y perdre,
À trop vouloir oser on s’éloigne du réel, ce réel ennuyeux,
Aliénant,
Désolant.
On s’invente des rêves, des amants,
Des males dominants trop vite dominés,
Des amoureux transis trop vite désengourdis,
Des passions éternelles trop vite écourtées,
Des « je t’aime » passionnés customisés en haine, quelques baisers plus loin, quelques étreintes après….
Après…
Après cette folie, cette attirance charnelle, cet attrait troublant, cette délicieuse quête du désir, les ailes du désir qui nous transportent un instant, l’espace d’un instant dans un monde enivrant…
Alors tout indiffère, il n’y a plus que lui, et il n’y a plus qu’elle.
On oublie ses soucis,
On oublie ses chagrins
On ne pense qu'’à sa peau collée contre la sienne,
On ne pense qu'’à ses doigts effleurant nos désirs,
On ne pense qu'’à ses yeux sonder votre silhouette.
On rêve de ses baisers, de ses morsures secrètes, de frissons envoutants,
De lèvres envahissantes, de langues indécentes, de sexes arrogants,
De désirs impudiques, de soumission et de domination, de plaisir idyllique ….
La barrière des tabous n’est plus qu'’un mur de verre, fragile comme un cristal de Baccarat, que d’un revers de main on fait voler en éclat, bafouant la morale et tout son héritage.
Je t’en fais la promesse,
Sur ce tapis de verre nous roulerons enlacés,
Nos deux bouches scellées, nos langues enroulées,
Nos deux corps enchainés par le plaisir de l’autre,
Nos membres, nos mains noués dans une puissante étreinte,
Nos sexes mélangés, humides et malmenés,
Nos âmes érotisées par le plaisir de l’autre.
Nous pactiserons avec le diable pour plus de jouissance,
Repousserons les limites de notre lubricité,
Tu liras dans mes yeux l’approche de la délivrance,
Cet orgasme foudroyant qui viendra me combler,
Ce plaisir fulgurant, comme un éclair d’orage, zébrer mon corps vibrant, contre ton corps en nage, bafouant le passé d’une extase orgasmique,
Déferlante amoureuse qui nous rejettera tous les deux sur la grève,
Épuisés, enlacés, encore émerveillés d’un si troublant naufrage …
La magie de la nuit avait accueilli en son sein, dans une chambre sous les toits, peut être un air qu'’elle ne connaissait pas. Le plaisir résonnait déjà, cette plainte éphémère, sans cesse renouvelée d’une femme mise à nu, cette complainte intime dans ce qu'’elle a de plus beau, le désir du plaisir avant qu'’elle ne réclame de vendre son âme au diable pour en savourer le luxe sans fin …
Préliminaires à deux pour un festin à trois, solitude partagée dans le regard des autres, dans le reflet troublant de ce plaisir naissant au cœur d’un sexe aimant, orchidée érotique aux pétales envoutants de perles de rosée humectés.
La beauté de Lilas malmenée par les caresses ordonnés mais si désordonnés de Thierry dont le désir de la baiser devenait de plus en plus pressant, au mépris de mes envies, aurait pu m’être fatale. Lilas, la diabolique à peine revêtue, juste vêtue des derniers vestiges d’une lingerie érotogène à souhait, le voile de ses bas encore maintenu par le porte- jarretelles, hautement perchée sur ses talons aiguilles, Lilas jouait, abusait de notre patience. Effleurant dans un balancement obscène de sa cambrure exagérément creusée la raideur de Thierry, servile de son cul provocant, elle l’invitait à ôter sa chemise, tout en me dévisageant, en me déshabillant du regard, en le laissant trainer sur la protubérance traitresse de mes envies.
Je traduisais, je ne traduisais plus rien, je ne voyais plus que son sexe, son sexe luisant s’entrouvrir sous les doigts vibrant de Thierry, sous la houle née du plaisir de ces doigts insinuants, si habiles à retranscrire les couleurs du désir, cette vague brulante soulevant son ventre palpitant
Je désirais en saisir les notes, caresser son ventre, sa poitrine durcie par les effluves du plaisir, partager ses tourments, lui ôter la guêpière, arraisonner la fébrilité de sa peau Mais le regard de Lilas, deux gemmes verts durcis par une force mystérieuse paralysant mes élans m’imposait sa loi. Elle m’offrait sa jouissance, espérant surement m’infliger la brulure d’un désir douloureux, un vit turgescent avide de ses lèvres…j’étais un pénitent à ses yeux, elle jouissait de sa supériorité.
Partager ses plaisirs doit il être synonyme de souffrir, souffrir cet aimant caressant faisant naitre des perles de ses doigts pénétrants…
Ses doigts à elle s’étaient faits effeuillant pour mon plus grand supplice. Sous les caresses de plus en plus pénétrantes de Thierry, elle avait fait glisser chacun de ses bas, avant que de me les destiner, prenant soin de conserver son dernier accessoire de lingerie et de remettre ses escarpins rouges.
Dans chacun de ses gestes, chacun de ses regards, elle me faisait bander, me rendant un peu plus fou de désir à chaque instant passé, entre deux frémissements de peau, deux gémissements de plaisir contenu, deux claques savamment dosées sur sa croupe arrogante.
Elle était plus qu'’une amante pour moi qui ne l’avait pas encore goutée, elle était une complice effeuillée par mes désirs dessinant en elle des sensations étranges
Je la désirais indomptable, elle était pire que cela.
Je lisais sur ses lèvres en des mots susurrés, son invitation à m’approcher d’elle, sa fierté quand à mon érection pour elle.
Allait-elle s’inviter à découvrir celle qui avait déjà succombé à ses charmes avant que de l’effleurer ?
Allait-elle me solliciter de sa langue, de ses lèvres avant même que je ne lui suggère ?
Je commandais à mes mains des effleurements sur son mon de Venus , à mes doigts une lente possession , progressive , mais impérieuse de son puits, à ma bouche de s’accoler à sa source, de goûter à son miel et de le boire pour me rendre toujours et encore plus dur comme ces guerriers avalant d’un trait leur potion avant de se jeter à corps perdu dans un combat sans autre issue que de prendre, remplir et envahir.
Je commandais en vain…
Lilas se glissait nue entre nos deux corps, ondulante et messagère de ses intentions...sa langue investissant ma bouche, ses mains se refermant sur le sexe de Thierry et le mien, pris au piège de ses envies.
Trame délicate et subtile mêlant l’ombre des souvenirs
Des complicités partagées
Le dessin de tes courbes sensuelles, sans fausse pudeur offertes,
Que le regard caresse avec délice, à la recherche du moindre sens caché,
D’un arrière pensée encore à explorer...
Gourmande d’un regard brulant qui, petit à petit t’embrase et d un désir que tu convoites raide et provocant, prêt à punir ton impudique lubricité...
Tu joues de tes courbes, de tes mains tu dessines ta croupe, jusqu’ à lui faire perdre tout repère...
Ses yeux rivés sur la virgule profonde et mystérieuse que tu fais naitre entre tes doigts, repoussant pour un instant, une éternité, les courbes de ta croupe ...
Dans tes yeux, les images défilent, corps offerts entrelacés, par la danse sensuelle
Et le pouvoir des mots, tes mots, ces mots que tu susurres à celui qui te dévores du regard, comme ensorcelé par les entrelacs que dessinent tes doigts....
Ils dessinent ton plaisir ...
Ces petites perles de rosée nées au cours de la soirée, tes jambes se croisant et se décroisant au rythme de ta respiration de plus en plus saccadée, parvenaient elles à masquer cette jouissive sensation d’humidité, née de tes sens affolés...un simple effleurement contre ma cuisse et ...
Comme maintenant, à la simple évocation de ce plaisir qui me colle à la peau, que je caresse de façon si impudique et presque obscène...je veux encore en jouir sous tes yeux ...avant que tu ne punisses la lascive à coup de ta trique....
Que tu ne baises avec vigueur ce cul arrogant et jouisseur avide du plaisir d être chevauché, d’être fessé jusqu’ à ce que le plaisir ne le tatoue...
Ton plaisir, élixir de mes désirs les plus fous,
Mon plaisir ...pour le plaisir...c est mon désir.
...j ai osé...des mots par un rouge sensuel, empourprés, complices osés de ta photo ....
Les commentaires récents