Concurrence déloyale, méconnaissance du tempérament de feu d’une maitresse envisagée et scénario catastrophique à la probabilité quasi nulle venaient soudain d’entrainer Thierry dans un grand sentiment de solitude. Un sursaut d’espoir lui avait laissé envisager que le diabolique de la scène n’était qu’une épreuve supplémentaire à laquelle son délicieux rendez-vous, voulait le soumettre, par jeu, par provocation ou pour le mettre au diapason de ses envies. Pour ne la connaitre qu'’au travers d’une correspondance en dents de scie, il ne savait d’elle que ce qu'’elle avait bien voulu lui dévoiler, mais le peu qu'’il avait découvert l’avait tant et tant séduit qu'’il était arrivé à un point de non retour. Elle devait être amante exceptionnelle, gourmande, il avait accepté de la rejoindre lorsqu’elle le lui avait proposé. Le jeu en valait la chandelle…Le jeu, ce mot résonnait dans sa tête …c’était cela, avait-il songé, cette rencontre n’avait rien de fortuit …il imaginait une alliance conspiratrice érotique, dont lui n’était que le suppôt sur fond de cabale érotique. L’imaginaire nous joue des tours parfois, souvent, et surtout lorsque l’on est proie à une femme instigatrice de vos folies capables de vous pousser dans des retranchements dont on n’avait jamais envisagé l’existence L’enfer du « Je »l’avait alors submergé en vagues successives. Je suis un con, je me suis fais piéger, mais j’ai envie d’elle, avec ou sans un autre mauvais garçon. J’aime son rire, j’aime sa voix et je suis sur que je vais adorer son cul.
Incohérence masculine…
Un instant de réflexion , le regard sombre , mais le sourire au lèvre , pour ne pas paraitre stupidement déçu par la réaction spontanée de sa Chère , à la non moins stupide phrase qu'’il venait de prononcer…Juste un instant de réflexion et sa délicieuse partenaire roucoulait déjà avec le semeur de trouble , qui au demeurant ne s’était même pas présenté. C’était sûr, il était son amant, et le pauvre Thierry, une pièce rapportée.
Pourtant, avec d’allégresse et de légèreté, elle partageait équitablement son enthousiasme sensuel entre les deux hommes, donnant un baiser ici, une caresse par là, une frimousse aguichante à l’un, une moue faussement boudeuse à l’autre.
Puis elle finissait par les prendre chacun par une main. Ce geste pourtant si anodin en soi, finissait d’allumer un dernier reflet lubrique dans le regard condescendant des deux futurs amants au diapason de la troublante libertine.
« Thierry, notre hôtel est-il loin d’ici ?
-Bien justement, coïncidence, à l’angle de la rue Rivoli et des Mauvais garçons ! Cinquième étage sans ascenseur … C’est peut être vous à présent, Monsieur,… monsieur comment au fait ?
-C’est vrai cela, comment vous appelez délicieux coquin ? Oubliez votre prénom, je vous appellerai Antoine … J’aime beaucoup ce prénom »
Elle lui tendait une main généreuse …Enchantée Antoine, je me prénomme Lilas
« Bien je vous disais donc c’est peut être vous qui aurait envie de m’en coller une quand vous verrez la gueule de la chambre …
-Bien moi l’idée de faire l’amour avec deux hommes que je ne connais en définitive que depuis peu , dans la chambre d’un hôtel qui ressemble plus à un claque qu'’à autre chose, n’est pas pour me déplaire…au contraire ! J’ai une sainte horreur des convenances…
-Ah vous voyez Thierry, l’indécence de ma proposition n’est pas si indécente que cela …je vous laisse ouvrir la marche et me délecte par la même occasion de ce chaloupée féminin. Madame vous avez un talent certain à vous faire désirer
-Et vous très cher à vous faire inviter …
- Accéderez-vous à ma requête ? »
Elle se retournait étonnée, alors que son charmant petite derrière continuait à onduler en gravissant les marches d’un tapis rouge habillées et ses effluves naturels et sophistiquées continuaient de m’enivrer.
« J’ai juste envie de vous voir vous déshabiller, vous regarder vous dévêtir, défaire vos bas de vos portes jarretelles, les ôter un à un…
-C’était donc cela, êtes –vous fétichiste ou quelque chose comme cela ? N’as –tu pas envie de moi ?
-Si bien sûr, mais rien ne presse, je veux vous voir dans le désir, avant de vous admirer dans le plaisir …
-Antoine ou je ne sais pas qui, c’est bien gentil tout çà, le désir, les bas et tout le reste, mais là tu vois, cela fait maintenant des heures que j’ai envie de Lilas, que dis-je des heures, des jours, des semaines, des mois … »
Elle avait éclaté de rire déjà en proie à ses démons, un regard énamouré pour Thierry, un autre plus perverti pour moi, puis avait ajouté, en pleine possession de sa maturité, se moquant de son âge et de tous les préjugés
« Je vous aime déjà tous les deux, je vous promets de jouir sans entraves. »
L’intensité de son plaisir suait déjà de ses désirs interdits et cabotins.
A vrai dire je crois, je suis sur que le pauvre Thierry était un peu largué par la belle intrigante, alors qu'’il poussait enfin la porte du paradis ou celui de l’enfer.
A suivre ...
Merveilleuse invitation qu’à regarder la croupe incendiaire de cette libertine qui mérité respects et attentions les serviles. Le corps de la Femme n’est jamais si beau au regard que quand il se sait désirer. Le corps de la Femme n’est jamais aussi jouissif que quant il se veut être la porte d’un enfer érotique.
Intrigante égérie que cette inconnue mystérieuse en laquelle bourgeonne vos désirs latents tous admirables de la liberté que vous prenez à les avouer, à les dévoiler et à les vivre. Que votre corps resplendisse de ces étincelles de sensualité car il allume le feu en mon ventre qui ne sait ni ne doit résister à tel provocation.
Avec la passion de vénérer votre corps au travers lequel la Femme s’exprime.
Baisers sur vos adorables fesses, rondes et affolantes, en cette fin de semaine.
Rédigé par : Claude | 29 octobre 2010 à 17:39
A Claude : Cette charmante héroïne aspire à cet enfer érotique dont vous parlez ...je la trouve sublime dans son douce arrogance , un tantinet garce , mais la garcitude est tellement délicieuse lorsqu'elle est bien dosée.
Résister à une femme est une sorte de je que j'aime particulièrement , un jeu diabolique et fatalement stimulant...
Des baisers
Rédigé par : Mystérieuse | 02 novembre 2010 à 20:33