Quand certains de mes mots, mes lubriques nouvelles ou bien encore mes érotiques rimes engendrent d’autre mots aux couleurs sensuelles, je ne peux résister à vous faire partager.
Mais devinerez-vous lequel de mes poèmes a pu engendrer cette histoire ?
J’en fus émue, même honorée…
A mon tour cher ALTRUISTE d’honorer votre créativité …complice de mes pensées.
Et pour nous enrober de Mystère, le vôtre, le mien, rien de mieux que le dernier Morcheeba dans les bacs depuis hier…
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Sur la porte, une phrase, « Le mieux est l'ennemi du bien »
La pièce est petite. Une fenêtre, ouverte sur l'infini de la nuit, rectangle noir sur fond ivoire, une méridienne recouverte de tissus aux tons chauds, un piano aux touches rouges et noires, vestiges d'une soirée un peu arrosée et le bureau, recouvert de papiers, une esquisse abandonnée.
« Voila mon atelier, c’est là que j'écris, que je peins...que je rêve »
Je suis près de toi, dans la pénombre, l’air se trouble, comme nos regards qui osent à peine se toucher, s’emplit de parfums, le tien qui se mêle à celui de la nuit.
Je plonge dans le vert émeraude de tes yeux.
« J'imagine des mots, posés sur le bois au fil de tes pensées, des traits de couleur sur la toile, tu les pétris, tu les sculptes, tu les habilles...
-De mes pensées les plus audacieuses, sois en assuré. »
Nos souffles, nos doigts, nos corps s'effleuraient et le carré d'étoffe précieuse posé sur tes épaules a glissé à tes pieds.
Tu t'es figée, le regard ouvertement provocateur, comme ta robe de mousseline noire aux transparences complices, courbes et rondeurs sensuelles de ta poitrine dévoilées par le tissu léger...a quel sein se vouer ?
Éternel dilemme mais pas de réponse tranchée...
-« Et avec tes modèles ?...
- Je les palpe, je les pétris, je m'en remplis jusqu'à ne plus pouvoir,par tout les pores de ma peau. »
Tu éclates de rire...
Tes mains se referment au bas de mon dos.
« Veux-tu être mon modèle cette nuit ? »
Tes doigts progressent, glissent sur mes fesses, caresse douce et sensuelle, se glissent sous le caleçon. Tes seins s'écrasent contre mon torse, ta chaleur m'enveloppe...
« J'ai bien envie de contribuer à la naissance de l'œuvre...
-J'aime peindre le désir, avec des mots ou des couleurs alors il faut que je le provoque, que je le pousse dans ses derniers retranchements... »
Tes doigts s'étaient faits plus rugueux, ongles plantés dans la chair puis, comme lassée, tu t'étais intéressée à mon torse, les mains sous la chemise, le visage au creux de mon épaule.
« J'ai besoin de te respirer, te mordre... mais j'ai aussi besoin de m’imprégner, de sentir ce que tu ressens. »
Paroles en l’air, tes dents dans ma chair, tu empoignes mon sexe turgescent...le caleçon n'est pas fier, pas besoin de faire un dessin, c'est l'abîme, la plongée, je me tiens au bureau, dans mon cerveau tout s'emmêle et se déchaine... à toi de transformer tout cela en mots...
ALTRUISTE
Pour répondre à votre question, chère Mystérieuse, je penserais à " Dans le mystère de ses voiles", celui où vous parlez au masculin ...
Les mots ont une résonance qui ne peut passer inaperçue, comme un air déjà entendu, une image dont notre subconscient nous dit "Déjà vue ", une sensation qui frisonne à nouveau notre peau ...
J'ai bon ? Sourire
Amitié
Rédigé par : chilina | 09 juin 2010 à 21:58
A Chilina: bravo Chilina belle analyse, vous avez tout bon et merci de votre passage...Bonne soirée
Rédigé par : Mystérieuse | 09 juin 2010 à 22:57