PARTIE 11
On n’aurait pu faire plus théatrale sortie, et pourtant c’est le plus discrètement possible que Sophia avait voulu s’éclipser . Elle avait tenté de rejoindre l’étage par l’escalier de service , mais retenue in extémis et fermement par Paolo, elle avait stoppé sa fuite.
« Hey , tigresse, tu ne vas pas fuir .
-Que veux tu que je fasse , je me suis couverte de honte !
- Vergüenza , que dices .Je ne crois pas , je crois plutôt venganza ! Beaucoup ont ri ou souri devant ta réaction…Viens dans mes bras ! »
Sous le Charme de Paolo et ,ou en recherche de réconfort , elle se laissait glisser négligemment vers les bras de Paolo que, malgrè sa grande taille , elle dominait largement , encore perchée sur une des marches de l’escalier extérieur.Impossible d’échapper au charme des effluves de Sophia, quand on se retrouve le nez entre ses deux seins dont ni la rondeur , ni le parfum n’inspirent l’innocence . Et que dire de cette croupe frissonnante qui tout à coup se trouve à portée de main, ou bien encore de cette entrecuisse sensuellement odorante qui ne demande quà être explorée. Particulièrement sollicité par cette volupté inespérée dans les courants d’air froid d’un escalier dérobé, si ce n’est dérobé , inconnu de la plupart des convives ,Paolo trouva l’instant privilégié, pour s’assurer que comme plus tôt dans l’après midi , Sophia ne portait pas de petite culotte sous le tissus noir de sa robe. Il aimait tout simplement l’idée, qu’en songeant à lui, qui toute la soirée allait l’effleurer, Sophia avait anticipé ses désirs et pris quelques coquines initiatives. Sans enfreindre les règles de la bienséance , avec tact et délicatesse , il promenait le creux de sa main sur la rondeur des fesses de sa compagne en fuite. L’épaisseur du tissu ne lui dévoilait aucun secret intime quant à d’hypothétiques dessous de dentelles.Il décidait donc un parcours plus initiatique par des détours érotiques faisant appel à tous les sens.
La magie des caresses de Paolo avait œuvré instatanément sur la rebelle latine bafouée. La tension nerveuse palapable quelques secondes auparavant s’était effacée à peine Paolo avait effleuré les chevilles de Sophia. De quelle prouesses érotiques peut se vanter un homme en proie à sa lubricité ! l’évolution de ses mains sur les longues jambes fuselées de Sophia s’était faite lente et sereine jusqu’à la limite de ses bas. Avec pourtant pour ultime barrière le voile de nylon, Paolo avait réussi à capter , les premiers émois d’une femme dans l’attente sensuelle, d’une amante non encore consommée, d’une féline déjà prête à feuler et à griffer.
Les doigts de Paolo s’étaient imposés une longue servitude à cette peau fragile et docile à la fois , en avaient savouré les tensions et la douceur , les frissons et la tiédeur , avant de s’en octroyer le droit de jouissance.
Le seul fait de songer que Sophia se laisse malmener , en totale obéissance, sur les marches d’un escalier glacé , peu ou pas à l’abri des regards des immeubles environnants avait établi une raideur étonnante sous la toile de son pantalon , raideur qui ne l’avait plus quitté. Sophia paraissait tout à coup moins entreprenante , sous totale admiration d’un pseudo machisme libertin qui réclamait des coups de rein. Le regard vert de Sophia s’était fait délateur d’une concupiscence peu ordinaire , convoitise que Paolo avait attribué au désir bien ancré de Sophia , depuis plus tôt dans l’après midi , de se faire prendre par le satané latin qu’il était. Sur cette fière et légitime pensée , il avait poursuivi le galant pèlerinage de ses doigts pour en découvrir son aboutissement , le sanctuaire.
Le cérémonial érotique l’avait inmanquablement conduit jusqu’à ces chairs offertes , les draperies plissées de ce sexe féminin qu’il désirait nu de toute frivolité. Un petite robe noire bien singulière , une paire de bas et d’escarpins sur une femme aussi menaçante de lubricité , rien de plus rien de moins n’était nécessaire pour foutre la gaule au plus réfractaire à la cupidité sensuelle.Comme il l’avait soupçonné et espéré , aucune barrière de dentelles ne venait entraver sa dévotion à donner du plaisir à sa belle méditerranéenne.Il avait songé « sa » , car pour l’instant , elle lui appartenait dans l’embrasure de l’ombre d’un escalier complice de son goût pour la luxure .
La porte de communication s’agitait alors ambitieusement , ce qui loin de perturber Sophia , l’avait rendue plus audacieuse .
Alors que les doigts de Paolo s’inquiétait de la teneur hydrologique du sexe ambitieux de sa partenaire ,elle s’asseyait sur une des marches et ouvrait plus avant ses cuisses , dévoilant les plis et les replis du calice odorant d’effluves érogènes.Son bourgeon arrogant , brillant de complaisance , emergeait sous le feu de ses lèvres,grandes et petites , envoutantes ouvertes à satiété.
Que dire du voisin , chauve , la cinquantaine , derrière sa fenêtre et les rideaux mal tirés,matant indecemment la scène inespérée d’une femme dévoreuse d’un mâle en soumission au mystère insoluble de la perverse féminité d’un sexe déployé.
Sophia , désir et souffrance perverties dans son regard avait traduit son addiction à ce troublant personnage s’invitant de façon cavalière , traduction que Paolo avait aussi interprété de main de maitre . Oubliant momentanément tendresse et caresses , il retournait Sophia avec puissance , remontait sa robe largement sur sa cambrure , offrant au pervers voisin , outrageusement , la croupe offerte d’une femme bandante à souhait , à genoux sur des marches peu confortables d’un escalier extérieur.Le vice est contagieux.
« Il se branle avait murmuré Sophia »
Il n’en avait pas fallu plus pour que Paolo , dans l’urgence de la situation , defasse la ceinture de son pantalon ,libère son sexe au garde à vous , et l’enfouisse effrontément dans les pleins et les déliés du sanctuaire ruisselant de Sophia réclamant l’estocade, pour un échange coulissant de complicité charnelle .Paolo , si endurant dans sa capacité à n’offrir que le sensuel privilège des préliminaires , n’avait pas résisté bien longtemps à cette croupe déchainée se donnant en spectacle improvisé pour plus de perversion et de complicité jouissive.
L’oragasme les frappait dans la complicité , alors que sur les marches , en haut de l’escalier , une ombre envahissante assombrissait leur plaisir conjugué.
Sophia levait les yeux avec circonspection, attentive , tentant de définir le physique de l’intrusion.Une voix s’élevait , connue, troublante d’émotion et de sincérité.
« Putain, Sophia, tu es toujours aussi belle quand tu jouis , même dans la demi obscurité
-Pierre !
-Oui Pierre…
-Je suis désolée , je me sui laissée submerger par les événements …
-Arrête de mentir , tu étais toi et je t’aime ainsi
-Pedro !
-Paolo , tu devrais te taire
-Okay, okay »
L’escalier qui avait accueilli la débauche sensuelle de Sophia et Paolo les raccompagnait naturellement jusqu’à l’immense chambre de Pierre dont le lit démesurément grand aurait pu les héberger complaisamment l’instant d’une débauche d’un trio improvisé .
Pourtant Pierre , en gentleman qu’il était s’excluait du jeu , de l’amertume dans le regard , mais aussi de la gratitude pour cet instant partagé.
« Je vous laisse ma chambre pour la nuit , mais pour l’instant , accordez moi une faveur , rejoignez nous dans le salon . Ah, au fait , si l’autre connard de Nicolas n’avait pas tambouriuné à la porte de service , je ne vous aurais jamais surpris
-Pedro , alors remercie le …
-Et remercie ton voisin d’en face , ajoutait Sophia , il a épicé la situation
-Putain , vous êtes dingues tous les deux !
-Surement , Pierre , mais c’est si bon , lui murmurait Sophia en posant ses lèvres sur les siennes
-Ne fais pas ça !
-Ah oui et pourquoi ?
-Ne fais pas ça, c’est tout ! »
Paolo était déjà retourné au milieu des convives . Nicolas s’était jeté sur lui…
« Où est Sophia ?
-Toi ta gueule ! »
Paolo ne savourait qu’à moitié l’intrusion de Pierre dans l’intime et troublante étreinte qu’il avait partagée avec Sophia.
A suivre…
La simple évocation de votre œuvre érotique, inspirée par votre sensuelle féminité, éveille en moi le plaisir de vivre ces instants de liberté unique que propose Sophia dont l’esprit libertin et les initiatives coquines donnent envie de la caresser. Devoir immoral mais combien hédoniste que celui de câliner longuement le corps merveilleux de la Femme pour la voir ronronner sous mes doigts et mes baisers.
Répondre à vos missives, comme à vos poésies, offre de frapper des mots, sur le clavier, qui libèrent une vision raffinée et érotique des pensées que je vous livre sur cette page blanche qui devient rouge sur votre site merveilleux. Vous parvenez, avec votre passion aiguisée, à imposer un regard respectueux et sensible. Abritée dans votre boudoir, centre des émotions latentes les plus libertines, le fruit de votre inspiration éclaire votre beauté sensuelle et offre le plaisir de répondre en couleurs à vos pensées. Le rempart de vos lignes apporte aujourd’hui excitations révélant la proximité de mes pensées pour accompagner les vôtres. Source de renouvellement, vous vous laisser tenter par une interprétation libertine de vos désirs, promenades épicuriennes à qui les lit avec ravissement, source de ferveur sensuelle envers ce que j’imagine de votre corps mystérieux. Votre heureuse inspiration, née de déceptions que j’espère désormais passées, propose ainsi de merveilleuses errances et est destinée à tisser des liens d’une étrange beauté, reconnaissance d’une nature généreuse envers la Femme que vous incarnez. En s’insinuant sensuellement dans votre atmosphère luxurieuse qui est un défi, en côtoyant votre monde mystérieux qui valse grâce aux désirs, vous faites vibrer votre sensibilité en éveillent la mienne. Votre singulière élégance suscite une inspiration jubilatoire. Ce qui n’est pas le moindre mérite de toutes ces évocations emplies de poésies, teintées de notes intimes et vives qui ne laissent pas insensible à tant de tentations. Tutoyer le ciel de vos appétences offre de délicieusement s’égarer avec vous sur les dalles sensuelles de votre parcours épistolaire.
Vous ouvrez la porte de communication sensuelle qui, bien que perturbatrice, rend audacieux. Les riches détails de chaque flash proposé sont sources de fantasmes et de provocations et il est un mal de mâle à retenir son excitation tellement j’aimerai être soumis à sucer ce bourgeon délicat et inégalable dans les sensations ressenties.
Sophia est une audacieuse Egérie, diablesse au corps de rêve, qui offre le désir de découvrir et explorer les désirs de la femme qui sont aussi les vôtres : complaisance et domination, jouissance et souffrance, addiction et perversion
Baisers serviles à la Femme féminine mais aussi féline que vous incarnez. Et emmenez moi dans votre voyages au confins de l'érotisme torride ...
Rédigé par : Claude | 27 mai 2010 à 22:27
A Claude : vous êtes sans conteste mon lecteur le plus servile.Dois -je en être fière , flattée . Votre dernier commentaire me va droit au coeur car au delà de la femme que je suis vous aimez l'auteur qui n'hésite pas à vous faire voyager au confin d'un érotisme torride (ce sont vos mots )
Des baisers
Rédigé par : Mystérieuse | 28 mai 2010 à 10:19