Sous le manque de tes doigts j’invente la luxure , une luxure unique alimentée de nous , luxure bucolique, l’espace d’un baiser ,l’espace d’une étreinte , de celles qui éreintent avant même d’exister.
Colportés par le vent , le mélange des courants , tes mots atteignent mes doigts , chuchotant tes murmures .Je dessine tes « je te désire » sur ma peau si fébrile de ce pouvoir de toi…Ils prennent vie, constellent mon corps nu .
Alors mes doigts s’égarent ,enrichissent mon désir en mon intimité, alimentent mon plaisir par toi seul inspiré.
Ma croupe s’émerveille de tes mains sur ma peau, elle ondule , elle gémit , réclame la gourmandise de tes lèvres à ma fièvre .
Elle réclame tes promesses des plus douces aux plus folles, au travers de ta peau sur ma peau imprimée
Ce serment enflammé que mon oreille réclame pose le sur ma bouche , enroule tes mots sucrés tout autour de ma langue , insuffle de ton souffle dans ma poitrine haletante le mystère des méandres de la vie de deux êtres que tout semblait séparer .
Je te sens t’approcher de moi tout doucement , je t’entends appauvrir mon souffle de tes baisers .
L’impatience te gagne, tu ne supportes plus de repousser la gageure.
Le mystère , ce mystère qu’en moi tu aimais tant , t’a fait pousser des ailes , repousser les limites , franchir le Rubicon.
Lorsque ta voix effleure mon oreille, mon âme de rebelle s’appauvrit de ses genes , laisse place dans l’instant à celle d’une femme fragile dans sa plus sensuelle séduction..
J’écoute ces murmures qui raniment la flamme de ma lubricité , des mots fiers mais discrets, en pudeur érotique dissimulée .
Je ne les écoute pas je les bois jusqu’à la lie, comme un phyltre de jouvence , un élixir d’amour, qui courrait dans mes veines électrisant mon corps de pulsions érotiques.
Qu’il est doux de songer à nos sexes s’attirant , nos genes se mélanger dans un profond baiser , ce baiser souverain qui cellera c’est sûr , le plus merveilleux de notre découverte.
La ligne blanche , tu as franchi, inutile de réfléchir , tu dois à présent éteindre le feu qu’en mon corps tu as allumé et partager dans la folie cette jouissance solitaire que je te dédis .
Mes draps frissonnent encore des complaintes de mes folies, ces caresses érogènes qu’à mon corps j’inflige comme une pénitence de trop te désirer.
Le manque me torture , qu’en sera-t-il après ?
Car tu le sais , je te l’ai dit et redit, je ne suis jamais aussi désirable que quand je suis désirée, et désirée je suis , tu me l’as démontré.
L’après sera supplice .
J’aime déjà ce supplice avant d’y avoir goûté .
Car heureuse de vivre pour t’avoir rencontré.
© 2010 Mysterieuse
Avec le plaisir unique de répondre à chacune de vos pensées. Libre interprétation d'un poême gris mais étrangement coloré ...
La luxure est en vous car dans le désarroi que chaque missive trahit avec malheur, le désir de vous étreindre pour vous consoler existe
Vous dessiner, de vos doigts agiles, des arabesques que vos mots empreints de maux murmurent avec sensualité au point d’en désirer votre corps fébrile et nu.
Que vos doigts seuls n’hésitent pas à ouvrir votre plaisir dissimulé et enrichir votre désir qu’en votre intimité il est merveilleux de découvrir.
Votre croupe rend dépendant de caresses toujours sensuelles pour voir vos reins se creuser, vos fesses onduler pour appeler des audaces plus perverses.
Vous ne devez pas réclamer mais exiger vos légitimes attentes qui sont de délicieux cadeaux à honorer pour laisser sur votre peau l’empreinte de mes désirs.
Promesses inattendues attendues par une bouche perdue que votre oreille réclame afin de se nourrir de passions qui semblent nourrir votre beauté vénérée.
S’il est doux de vous approcher, il est néanmoins dur de souffler des baisers pour réchauffer votre corps pourtant source de plaisirs.
L’impatience, comme l’attente dans les préliminaires, repousse la jouissance cachée et offre de fébriles moments d’abandon pour le bonheur.
Le mystère qui vous voile est une force, puissante arme qui invite à oser repousser les frontières pour franchir les interdits.
Bien sûr pas de voix pour caresser votre charme si féminin mais juste des mots pour tenter de séduire une femme fragile dont la force se cache derrière le désir d’oubli.
Mais la perversion, flamme jamais éteinte, brille en vous et la ranimer est un défi que, par les mots qui n’égaleront jamais les vôtres, l’érotisme rend divin.
Electriser votre corps est un fantasme qui coure dans le corps pour transmettre au vôtre les pulsions qui lui vont si bien et le rendent désirable.
Le doux plaisir sexuel, fruit de la jouissance, attire et l’éteindre est difficile car merveilleux est sa découverte au travers les étreintes audacieuses.
Les braises sont en vous car la jouissance solitaire, qu’aujourd’hui vous oser, attise votre élégante beauté qu’en égérie respectée vous faites valoir.
Vos draps rougissent de vos complaintes légitimes qu’à vos mots j’aimerai voir accrochées nos en pénitence mais cadeau singulier.
Et désirable immanquablement vous l’êtes car votre altruisme ne peut qu’offrir charme mystérieux et féminité racée.
Rédigé par : Claude | 11 mai 2010 à 21:53
A Claude : ce poème n'est pas gris Claude , bien au contraire , il est l'espérance, le désir , l'état amoureux...Il est la vie!
Au delà, j'aime le plaisir singulier que vous mettez à me répondre , il est preuve que derrière mes écrits , vous ressentez l'existence d'une femme qui crie sa passion pour l'érotisme, à qui sait l'écouter....
Rédigé par : Mystérieuse | 12 mai 2010 à 09:51
Votre mystère est grand et il est juste de souligner que dans la nostalgie de vos poèmes, tous délicieux à dévorer des yeux pour alimenter l’âme, il naît espérance et le désir puisque la nature nous a ainsi faits pour vivre l’amour intensément. Et pour détourner une phrase bien connue : le silence après l’amour, c’est encore de l’amour !
Vous appréciez le plaisir singulier que je mets à vous répondre et cela m’honore. La Femme est formidable et j’ai beaucoup trop de respect pour en dire le moindre mal. Elle est un être magnifique, et ce n’est pas que charnel, parfois imprévisible, d’autres fois incompréhensible. Alors lorsque, cachée derrière vos écrits, je découvre une Femme passionnée par l’érotisme et qui exprime avec ardeur ses désirs, je peux être qu’à votre écoute. Votre symphonie voluptueuse, qui mêle audaces et confiances, berce et entraîne dans vos pas. Oui, j’aime la Femme féminine qui se révèle en vous et il est un devoir de la convaincre de ses pouvoirs, de sa force spirituelle, arme du XXIième siècle qui est celui de la Femme qui entreprend.
Le mystère qui vous enveloppe est grand comme est grand le désir d’imaginer vous effeuiller pour dénuder votre corps étonnant. Votre regard, sous la couverture d’une chevelure de feu, est provocateur. Et il est une caresse douce qui me fait frissonner, un séisme né dans les épaules et qui glisse inéluctablement dans mon dos pour finir dans mon ventre afin de provoquer des sensations purement érotiques et libertines.
Vous menez la symphonie avec une baguette faite de verbes redoutablement choisis, de fantasmes affranchis des tabous et si votre sensualité épistolaire se rapporte à votre élégante beauté, vous êtes l’égérie de cette toile tissée (toute ressemblance avec des propos connus est fortuite !).
Vous avez le pouvoir de guider les quelque vers que je vous envoie de temps à autres et que vous soulignez, à mon grand plaisir, comme riches de sensualité. A pareille Femme, je fantasme de lui offrir mes doigts fins et ma baguette de chair pour objets de ses désirs naturellement hédonistes. Ses légitimes attentes doivent être honorées car il n’est pas plus belle récompense, pour un servile Chevalier, que de gagner la reconnaissance de son égérie.
Baisers complices sur votre peau douce sur laquelle bourgeonnent de multiples désirs. Respectueuses tentations envers votre joviale élégance mais incorrigiblement mystérieuse.
Alors, oui, bouffons la vie avec ce que le présent nous offre de plus précieux
Rédigé par : Claude | 13 mai 2010 à 10:41