Silence on tourne…
On se tourne le dos
On a trop tourné autour du pot
A trop vouloir faire tourner nos têtes
On a fini par tourner la page…
Elle était si belle notre image
Un tête à tête sans orage
Des corps à corps sans babillages
Des corps à cris sans un ombrage
Faut-il expier tous ses péchés
Faut-il maudire le passé
Ou ne garder comme un secret
Que le meilleur de nos regrets.
Tous ces fous rires au saut du lit
Cet amour fou qui nous unit
Et ces jouissives caresses
Codes érotiques de nos tendresses
Je garde en moi comme une empreinte
Ton souffle court dans nos étreintes
Ton sexe dur entre mes reins
Ton regard fou au fond du mien.
L’amour s’en va, l’amour s’en vient
Mais le désir face au destin,
Voile diaphane s’est dissipé
De notre nid s’est éloigné.
Laisse-moi partir, je ne t’aime plus
Car me garder tu n’as pas su
Je veux reprendre ma liberté
Offrir à d’autres ma volupté.
Silence on tourne…tournons la page …
Restera de nous un doux mirage,
De deux amants, juste une image
Dans nos deux vies, juste un passage.
© 2010 Mystérieuse
Toujours triste un renoncement, une séparation.
Mais c'est peut etre la décision à prendre quand on veut à nouveau retrouver les sensations d'un amour à construire.
Rédigé par : psganarel | 17 avril 2010 à 17:56
Droit de réponse en reprenant ce poème touchant à ma manière. Pour le plaisir de partager avec vous émotions et passion ...
On se sert l’un contre l’autre
Car il est sensuel d’ainsi être
A vouloir faire tourner nos têtes
Pour mieux profiter de la fête
Que ta beauté rendait une belle image
Lorsqu’en tête à tête nous tournions les pages
De nos corps pris de passions jamais sages
De nos esprits sains sans un ombrage.
Qu’il est charmant d’ainsi pécher
Pour toujours du temps présent profiter
Et ainsi oser partager des secrets
Sans aucune forme de regrets.
Que de plaisirs partagés sous la couette
Des instants de soupirs qui nous fouettent
Qui au travers de jouissives caresses
Offrent d’indicibles moments de tendresses.
Le désir n’est jamais si présent en moi
Lorsque ton soupir trahit ton émoi
Lorsque ton sexe soyeux et câlin
Toujours à honorer accueille le mien.
Il est sain de vouloir combler vos convoitises
Pour qu’en vos yeux le plaisir se lise
Sans jamais penser à ce latent destin
Que l’on veut maitriser mais n’est jamais plein
La liberté est celle que l’on s’offre
Et jamais celle que l’on vous propose
La saisir lors de voluptueuses pauses
Procure instants qui toujours vibrent
Ecoutez la musique qui en vous résonne
Et aujourd’hui fait naitre de doux mirages
Invitation à l’errance érotique si bonne
Si on sait la saisir lors de son passage.
Rédigé par : Claude | 20 avril 2010 à 18:29
A Claude :que votre droit et émouvant , merci pour ces rimes ...je retiens en grand
" La liberté est celle que l’on s’offre
Et jamais celle que l’on vous propose"
J'en fais à présent ma philosophie , penseriez-vous comme moi!
Baisers du soir
Rédigé par : Mystérieuse | 20 avril 2010 à 21:48
Vous avez trouvé mon droit de réponse émouvant et j’en suis enjoué.
Le plaisir de jouer ainsi à répondre à votre poème, conjugué au passé, afin de vous le proposer au présent fut un moment un peu difficile car les réponses ne sont pas venues instantanément. Mais j’en retiens le ravissement d’avoir à rechercher et trouver les justes mots pour vous témoigner à nouveau, ma sensualité que je me rêve voir égale à la vôtre.
Vos remerciements me touchent car la passion mise à vous lire, comme à jouer à vous répondre, ouvre les portes sur des instants de liberté qu’il est nécessaire de s’offrir. Comme je le disais, et vous l’avez souligné, il ne faut pas se contenter de la liberté que l’on vous propose mais il faut savoir la prendre, la saisir, car elle est alors la seule à pouvoir alimenter ses désirs. S’offrir ce dont on a envie peut être une démarche égoïste de l’esprit mais, partagé, cela devient une ardeur qu’il faut savoir ne pas contraindre par des liens toujours désobligeants.
Vous en faites désormais votre philosophie et c’est par ce vertige sensuel que vous êtes désirable. Ce n’est sans doute pas le cas actuellement, mais je pense que votre refus à venir de la contrainte et de la règle de normalité entre femme et homme, vous amène, pour mon plus indicible plaisir, à vous voir nue sous ce voile libertin, vous évader, mi-nymphe mi prêtresse, afin de redonner un mouvement de liberté à la sensualité féminine si chère à l’esprit de l’homme respectueux.
A vos baisers du soir, je réponds par mes baisers du matin que je veux malins et câlins.
Rédigé par : Claude | 24 avril 2010 à 07:40