PARTIE 4
Ils s’étaient baladés ainsi le nez au vent comme deux jeunes étudiants en visite à l’étranger .Mais Paolo, avait joué un instant le rôle d’un guide , donnant à Sophia quelques explications sur tel ou tel artiste en exposition , sur tel ou tel autre hôtel particulier et leur locataires célèbres ou pas . En fait, il en connaissait bien plus sur Paris qu’un Parisien de souche, amoureux qu’il était de cette ville qui l’avait accueilli alors qu’il n’avait même pas 30 ans …Un visa refusé pour les states ne lui avait pas laissé le choix . Mais à présent il se vantait que le destin lui avait prêté sa bonne grâce en lui refusant le droit de séjourner chez les américains que de toute manière il détestait depuis toujours. Si il était un sujet à éviter c’était bien celui là. Pierre chez qui ils étaient hébergés tous deux, avait bien mis Sophia en garde à ce sujet.
Ils arrivaient sur la Place des Vosges dont Sophia raffolait, mais en empruntant un passage particulier rue Saint Antoine passant par l’hôtel de Sully et son joli jardin. Toujours attentif aux aiguilles de sa montre tentant de défier le temps, Paolo conviait Sophia au Café Victor Hugo après avoir glissé quelques mots au serveur qui de toute évidence, il connaissait personnellement. Il n’était pas loin de dix huit heures et il n’arrêtait pas de trainer, pour le plus grand plaisir de Sophia, mais aussi la plongeant dans une grande curiosité sur son avenir le plus proche. Le garçon les entrainait vers une petite salle à l’étage inférieur, une véritable petite alcôve pour amoureux…
« C’était cela ton idée lumineuse ?
-Tu es si impatiente ?
-Non plus vraiment !
-Tu veux dire que …
-Que je ne suis plus impatiente ! Pourquoi m’as-tu amenée ici ? Pour me distraire, m’offrir un verre ! J’ai les fesses à l’air depuis deux heures et tu ne manifestes plus aucune attirance pour moi depuis.
-Et tu veux quoi, que je te glisse la main entre les cuisses !
-Par exemple ! »
Le serveur leur apportait une bouteille de champagne dans un seau, puis s’était éclipsé…
« J’aime bien cet endroit Paolo, il me donne des idées …
-Doucement, mais tu es qui, le diable ?
-Et toi, un type bourré de fantasmes ? »
Paolo avait pris sa main et l’avait glissé entre ses cuisses
« Et ça, c’est un fantasme ?
-Non, en français on appelle ça la trique !
-Hiii, et bien si tu es patiente, elle sera à toi…
-Et la tendresse Bordel !
-Je ne sais plus comment te prendre ?
-Pfft, on s’est à peine embrassé ! »
Il comprenait son humour bien mieux qu’elle ne l’espérait, à moins que depuis le début, il ne joue les innocents pour mieux la séduire. A l’abri des regards, dans cette enclave inespérée d’un un café parisien, il jetait soudainement toutes ses inhibitions, roulait le pull de Sophia jusqu’au dessus de ses seins, dégrafait avec une agilité déconcertante le soutien gorge gênant, puis s’emparait goulument d’un des tétons arrogants .Sophia avait adoré cette maitrise sensuelle dans un lieu peu propice à ses débordements. Elle avait ôté son pull et son soutien gorge et s’était laissé dévorer jusqu’à ce que des fourmillements érotiques dans le creux de son ventre lui ordonnent de mettre instantanément un terme à ces morsures érotiques .Elle n’était plus apte à gérer sa faim de lui, sans lui sauter dessus. Arrachant les lèvres de Paolo de ses seins tendus, elle mangeait sa bouche pour étancher sa soif, réglait l’addition à la hâte, enfilait son pull et l’entrainait avec autant de rigueur vers l’extérieur.
Ne restait plus de leur passage, que deux flutes de champagne à demi vidées, des fragrances érogènes et un soutien –gorge lamentablement oublié sur la banquette discrète d’un café parisien.
A l’extérieur c’était déjà l’effervescence d’une première partie de soirée, mais la pluie froide qui n’était pourtant pas conviée à la fête avait fait son apparition pressant les passants dans les brasseries et les cafés.
Sophia s’était abritée sous la parka de Paolo, parka qu’il avait jeté sur ses épaules et attaché autour de son cou à la manière de la cape de D’Artagnan, la capuche des temps modernes en plus pour le protéger de la froidure hivernale. Elle avait adoré cette désinvolture vestimentaire et ce rapprochement intimiste suggéré par une pluie complice de sa lubricité. Elle aimait ce type pour sa simplicité et cette capacité particulière qu’il avait à la troubler de rien, d’une phrase, un regard, une complicité, un naturel renversant et une timidité latente… une spontanéité peu ordinaire. Il faisait fi de sa cinquantaine et sa position financièrement assise par je ne sais quel biais dont elle n’avait que faire, ne pouvait que contribuer à sa décontraction naturelle.
C’était un homme comme elle n’en avait jamais croisé auparavant.
Ils se dirigeaient rapidement vers la rue des francs bourgeois dont Sophia commençait à douter de l’existence …
Timidement, puis plus franchement, Paolo avait glissé sa main à la lisière de la courte jupe de Sophia, avant de s’imprégner, dans la pénombre d’une ruelle isolée, de l’ambiance sensuelle qui y régnait vraiment en dessous.
L’accueil y était surprenant de désir et c’est dans ces conditions qu’il récupérait, sous un paillasson la clé d’un petit appartement situé au premier étage d’un appartement du Marais.
Magnifique photo très prometteuse.
Rédigé par : Le Propriétaire de N. | 20 avril 2010 à 12:13
Une balade qui se poursuit dans les rue de Paris, entrecoupée de moments libertins juste semés pour maintenir une excitation faisant naitre des désirs libertins de séduction. Une balade érotique dont j'aimerai être l'acteur pour partager ces moments volés au temps afin de nourrir corps et esprits grâce à vos mots toujours pleins de fougue.
Les limites sont partout sauf en nous.
Bonne soirée et Baisers que vous savez sensuels et provocants
Rédigé par : Claude | 20 avril 2010 à 17:42
AU propriétaire de N.: merci beaucoup pour votre passage ...Bienvenue!...Welcome!
A Claude:Comment dire Claude, je ne vous ai pas répondu par manque de temps , veuillez m'en excuser...Je m'interrohge ...Aimez-vous cette dernière nouvelle , par bien des points différentes aux précédentes ...Mais quel lecteur assidu vous faites , et que de sensualité et de provocation vous m'offrez au travers de vos commentaires ....
Des baisers ...
Rédigé par : Mystérieuse | 20 avril 2010 à 21:46
Heureux, que dis-je, combler d’avoir de vos nouvelles personnalisées qui viennent réchauffer mes pensées à ainsi vous lire. Toute excusée vous êtes, bien sûr, car je ne saurais faire autrement au regard du plaisir sensuel éprouvé à vous découvrir.
Vos deux héros parisiens connaissent mieux Paris que moi provincial qui suis habitué à vivre dans le calme et la douceur. Cependant, votre description précise de Paris fait de nos deux amis amoureux de la ville, amateurs de provocations et tentations, des esthètes qui, au fil de leurs pérégrinations amicales, jouent en alternance avec la découverte des rues et ruelles et les audaces érotiques.
Le plaisir de défier le temps pour mieux dominer son sujet et jouer avec les défis est un acte que je sais chez vous très présent car je le ressens toujours présent, parfois latent, dans vos propos. Et je partage cette situation qui fait des préliminaires un acte plus sensuel que tous les autres par des sensations qu’ils font naitre au plus profond de soi. Etre curieux de défi ludique autorise ainsi de partager, comme j’aime à le dire, pour donner plus que recevoir car il n’est pas satisfaction plus altruiste que celle de donner du plaisir.
Vos acteurs vivent au présent ce qui fait de votre roman des aventures épisodiques que l’on a envie de vivre d’autant plus que la passion que vous mettez à les conter offre de plaisir indicible d’exciter par la sensualité des attitudes envisagées, par la saine perversion des situations vécues par procuration.
Sophia qui sommeille en vous est délicieusement impatiente de plaisirs qu’elle désire. Imaginer, par un chevalier servant, se promener au bras d’une inconnue mystérieuse qui a le cul à l’air pour mieux charmer provoque une attirance mani-fesses. Vous avez le pouvoir de provoquer par vos écrits au point de faire de votre lecteur émerveillé, un servile amant qui souhaite vous glisser quelques mots provocants à défaut d’avoir le plaisir abyssal de glisser sa douce main entre vos cuisses soyeuses.
Entre la scène de la rue imposant le retrait de la culotte devenu un rempart indésirable et celle du puissant fantasme d’ôter ce soutien gorge pour libérer une poitrine source de vie et dont les masses charnues sont un perpétuel défi aux lois de la pesanteur, tout en mis en œuvre pour assouvir mes désirs à combler les vôtres. Joli jeu de perversion dont vous êtes une Maitresse intraitable qui témoigne de son affection pour le plaisir érotique. Faire naitre et entretenir des fourmillements dans tout le corps est un défi qu’il est agréable de relever avec vous dont l’esprit est magnifié par la liberté prise à le contenter.
Désormais, par vos missives, ma bouche éprouve le besoin de dévorer votre héroïne, peut être vous, en faisant courir mes lèvres sur les monts merveilleux de votre corps splendide, entre vos cuisses là où nait tant de plaisirs insoupçonnés, sur vos seins aux bourgeons framboise, sur vos fesses aux rondeurs affriolantes dont la splendeur charnelle n’a pas d’égal.
Puisque vous le désiriez, et vous interrogiez, voilà ce à quoi je pense en lisant, à nouveau, votre dernière nouvelle, jeudi soir depuis une chambre d’hôtel, qui me donne le plaisir de partager un moment libertin avec vous. Et si mes commentaires vous offrent sensualité et provocations, vous m’en voyez réjouis au point d’en jouir.
Votre accueil est toujours surprenant de désirs (c’est de vous) et pour l’occasion, je vous envoie des baisers savoureux sur ce corps qui enivre par votre parfum
Et merci encore pour vos photos proposées toujours choisies avec la sensualité féminine qui vous honore ...
Rédigé par : Claude | 24 avril 2010 à 07:38