Tu papillonnes, accables mon corps de tes hardiesses
Cherches à corrompre les derniers pans de ma sagesse
Mais qui d’Eros ou Thanatos te fait bander
Dans les méandres séducteurs de tes pensées.
Je te veux diable impitoyable, en vil espion
Tu lèves la garde, pour assagir ta corruption
La chrysalide éphémère de son cocon se libère
Sur mon sexe papillon ta bouche le désir vénère.
Tu le butines, de son nectar imprègnes tes lèvres
De ce breuvage si précieux ta bouche enivre
Je suis la proie de tes morsures humidifiées
A la capture de mon sexe érotisé.
Eros t’émeut dans le V de mes cuisses lisses
Ton sexe bandé, ta peau ambrée sont les prémices
Codes érotiques, de ce brûlant désir de chair
Braises sensuelles d’un corps à corps dans notre enfer.
Nos membres s’enlacent, nos mains s’embrassent
En de fougueux baisers nos langues s’étreignent
Dans un malstrom, nos souffles baisent avant nos corps
Nos âmes baignent dans la luxure de nos accords.
Quel doux sillage que le parfum de nos outrages
Caresses hybrides démesurées et si peu sages
J’aime le parcours en endurante persévérance
De nos deux corps vers une troublante jouissance.
Le rythme de nos sexes à présent mélangés
Au diapason de nos souffles débridés
Donne une réplique magique à notre liberté
De jouir du plaisir jusqu’à y succomber.
© 2010 Mysterieuse
Plaisir initial que je vois idéal …
Jolie fleur en ce printemps fait d’un camaïeu de vert
S’il fallait autour de vous papillonner pour vous plaire
Le tendre oiseau désire de sa bouche vous parcourir
Et par sa douceur comme sa fougue vous faire jouir
Vous savez de vos perverses intentions, me faire bander
Et c’est ainsi que je veux mon être sensuel vous donner
Vous séduire est un jeu dont les règles n’ont pour contraintes
Que de vous satisfaire et vous servir pour vous convaincre
J’en ce désir fou de vous faire mouiller
Pour que vous osiez dévoiler vos pensées
Vous faire écarter les cuisses pour vos désirs qui me hantent
Mène à une telle passion pour votre peau douce en chantante
Je rêve de votre vulve souple aux draperies soyeuses
Je songe à vos seins aux pointes dressées et joyeuses
Je fantasme de vos belles fesses aux rondeurs affriolantes
Je me réjouis de vos pensées délicieusement enrichissantes
Point de corruption à craindre ni de prohibition à réprimander
Juste le plaisir de voir en vous éclore ce que je veux désirer
Ce que ces jours de printemps rendent sensuel au regard
Et parfumé aux narines qui ainsi sans retenue s’égarent
Diable je veux bien être car le succube, qui en vous émerveille
Ne peut qu’attirer ardeur et dévotion par son élégance sensuelle
En votre calice vient le désir de vous faire déguster avec passion
Sur mes mains vient le désir de vous caresser de multiples façons
Il n’existe pas de plaisirs et de moments plus sublimes
Que celui de plonger entre vos blanches cuisses divines
Dans l’espoir de faire ruisseler le flot brulant de vos désirs
Arrachés du plus profond de votre ventre animé de soupirs
De ce suc dont les insoupçonnables fragrances rendent dépendant
Il est singulier de s’en imprégner les lèvres toujours bruyantes
Puis de déployer les draperies qui décorent l’entrée de votre chatte
Parfois docile mais exigeante aussi de plaisirs érotiques élégants
Oui ! Quel doux sillage que vos mots ainsi dessinées
Empli de passion présente et non de souvenirs passés
Belle image que ces corps mêlés mais aussi pénétrés
Animés de brulants désirs et couverts de doux baisers
Comment ne pas bander à l’évocation de vos prémices
A imaginer ainsi offrir mon vit à vos délicieux caprices
Comment ne pas désirer donner pour servir votre chair
Afin de vous tenir compagnie dans cet heureux enfer
Moments partagés avec des corps enlacés qui se pressent
Des caresses toujours renouvelées qui évoluent en arabesques
Jamais sages mais toujours dessinées pour exciter
Et mener vers la jouissance, voyage justement cité
Séisme entre vos reins je veux faire naitre
Car votre vulve fleur aux parfums recherchés
Invite à une réplique merveilleuse de la liberté
Avec le plaisir de vous servir plus que paraitre
Voilà pourquoi au travers vos mots livrés de manière coquine
Vous donner envie de faire l’amour à votre mystérieuse héroïne
Pour déposer de délicats baisers sur ses parcelles de chair érogène
Et présenter son sexe à l’entrée des charmantes grottes sans gène
Mais qui se cache derrière cette héroïne ?
Rédigé par : Claude | 02 mai 2010 à 19:00
A Claude :est-ce le printemps Claude qui vous rend si prolixe ? Je ne sais que vous dire , sinon vous remercier pour le temps que vous accordez à mon boudoir littéraire, le temps que vous m'accordez entre vos lignes et vos rimes .Vous parlez de passion, vous parlez d'émotion, alors voilà je suis une femme passionée très émotive , qui au lieu de crier quand son âme et son coeur sont au bord du chagrin, laisse couler l'encre , jaillir au travers de ses mots ses désirs et fantasmes ...Rien ni personne ne mérite de vous empêcher d'aller au bout de ses envies...
Bonne soirée
Rédigé par : Mystérieuse | 04 mai 2010 à 18:34
Mais que l'encre coule comme vos larmes sur vos joues rosies qui trahissent votre passion, comme le sang dans vos veines qui vient faire battre votre cœur de femme sensuelle. Elle vous offre l’évasion qui vous libère de vos chagrins et j’espère, vous mène au bout de vos envies légitimes de Femme au charme magnétique parce que mystérieux et imprévisible.
Vous répondre et s’appliquer à vous plaire pour espérer un sourire est une ludique tentation car il n’est pas plus regrettable constat qu’une Femme qui sanglote seule dans le noir. Alors s’il est possible d’éclairer votre boudoir littéraire qui apporte tant de réjouissances et jouissances …
Baisers passionnés
Rédigé par : Claude | 04 mai 2010 à 19:52