« Pardonne-moi, je suis parfois si impulsive. Dis-moi que tu me pardonnes !
-Je n’ai rien à pardonner, j’aime la tigresse qui sommeille en toi, mais ai-je mérité une telle réaction ? »
Pour toute réponse, elle lui offrait un baiser, très éloigné de la sexualité torride qu’ils venaient de partager. Un baiser juste posé au bord des lèvres de Baptiste, tout en douceur, mais pourtant enrobé de volupté, cette volupté particulière que seules les femmes sont à même de donner après l’amour. Cet effleurement labial l’avait fait frissonné, non pas sous l’emprise d’un nouvel érotisme naissant, mais plutôt sous celui de l’émotion. Marianne, capable de perversion n’en était pas moins une femme attendrissante dans la spontanéité de ses émois. La maitresse qu’il venait de fesser de bien troublante façon semblait le remercier d’un baiser angélique identique à celui d’un enfant, ou bien implorer son pardon pour sa trop spontanée rébellion. Il tentait de ne rien laisser percevoir de son attendrissement, fuyant une étreinte réclamée.
« Je descends, je vais alimenter le feu…
-Tu me fuis ?
-Quel drôle d’idée, pourquoi te fuirai-je ?
-Parce que tu m’as baisée, tu n’as plus rien à attendre de moi maintenant !
-Tu me déçois, je te croyais plus forte que cela… femme libérée
-Je le suis, lui lançait-elle des flammes dans le regard !
-Alors je peux partir maintenant ? Rhabille-toi et rejoins-moi devant la cheminée… »
Il faisait mime de se convaincre d’être toujours vivant, en tâtant son corps du bout de ses doigts, en se pinçant.
« Suis-je toujours vivant ?
-Quelle question idiote, bien sûr !
-L’humour vous quitte très chère ! Si je m’en réfère aux lances flammes qui ont investi ton regard, j’ai surement trépassé à l’heure qu’il est. J’adore la garce qui est en toi et par-dessus tout j’adore te taquiner, tu es terriblement bandante avec ton regard incendiaire.
-Tu bandes alors ?
-Hey, je ne suis pas un surhomme !
-Dommage, car j’ai quelque chose de surhumain en matière de sexe, plus je baise et plus j’ai envie de baiser…
-Je n’en doute pas un instant, je le lis dans tes yeux, ils sont humides et brillants de lubricité
-Tu portes ton regard bien haut, entre mes cuisses la source est intarissable !
-A la bonne heure, alléluia, Marianne la superbe est de retour ! Disons que ton regard est le reflet de ta source ! Sois fière Marianne !
-Fière ?
-Oui d’être celle que tu es ! »
La voix de Baptiste s’était perdue dans la grande cage d’escalier.
Cette manière bien spéciale qu’il avait de résister à ses attaques avait eu sur elle un effet dévastateur. Marianne, si affirmée d’ordinaire s’était laissée malmener et déboussoler par un autoritarisme à laquelle elle n’était pas habituée. Et elle aimait ça, elle en redemandait.
Lorsqu’elle avait recherché les bottines dans la vielle armoire, elle avait subrepticement aperçu une robe des plus raffinées, une robe longue des années 20, de tulle noir entièrement rebrodée de perles de verre de la même couleur, largement fendue .A peine un point de jonction, à la taille, réunissait le bustier à la jupe, laissant entrevoir largement les seins et les cuisses jusqu’à la hanche. Elle s’était débarrassée à la hâte des derniers vestiges de sa tenue désuète, avait récupéré aussi hâtivement ses vêtements contemporains et la merveilleuse robe couture des années folles.
Dans un tourbillon virevoltant, en désordre, elle avait éteint le radiateur ambulant, l’ampoule blafarde et s’était dirigée vers la salle de bain à l’étage inférieur et en avait fermé la porte à double tour. Dans l’intimité de cette pièce où elle s’était isolée un instant, elle avait entendu Baptiste l’interpeller, sans pouvoir déchiffrer le moindre mot du monologue qu’il lui destinait.
Un coup sec, l’avait ramené à la réalité, il était parti…la porte avait claqué ! Ce départ ne l’avait pourtant pas troublée outre mesure, convaincue qu’elle était qu’il serait bientôt de retour.
Elle avait pris un soin particulier à sa nouvelle toilette. Une douche, tonique, une retouche dans ses cheveux, un peu plus de noir sur ses yeux, du rouge carmin sur ses lèvres. Se mirant dans le miroir, elle avait découvert une autre femme, une femme dont le plaisir avait ravivé la beauté. En vérité, elle ne se trouvait pas belle, juste séduisante, ses traits n’étaient pas réguliers, sa bouche ne reflétait pas sa gourmandise, son nez n’avait rien de parfait. Son regard, c’était bien son regard qui faisait toute la différence, un regard clair et rieur, un regard d’une épaisse ligne de cil souligné, un regard auquel elle prêtait une attention minutieuse lors de ses séances de mise en beauté. Il n’était pas rare que des regards masculins se perdent dans le sien au hasard de ses balades citadines. Elle aimait particulièrement cette accroche fugace de deux inconnus, l’instant d’un instant, pire elle aimait à provoquer cette capture volée d’un possible acte manqué. Perdue dans le reflet du miroir, elle avait enfilé la lourde robe dont les perles rebrodées laissaient largement entrevoir sa nudité. Inutile d’enfiler une minuscule dentelle, la ligne épurée de cette merveilleuse pièce de couture d’un autre temps, suffisait à elle-même. Le dessin géométrique au niveau de son pubis, à chacun de ses pas, laissait glisser une ombre sur son sexe dénudé, un tatouage fluide parfaitement ajusté à son mont de vénus aussi lisse que du velours.
Une dernière touche…Elle plaquait ses cheveux à la garçonne, l’ambigüité des genres elle adorait. Ainsi vêtue, elle rejoignait la seule pièce de la maison chauffée, s’allongeait sur le tapis dans la seule lumière diffusée par les flammes de l’âtre.
A peine était-elle installée que Baptiste faisait son entrée. Elle se levait promptement !
« On va dîner ?
-Habillée ainsi, es-tu devenu folle, veux-tu que je perde ma clientèle ?
-Je ne te plais pas ?
-Il faudrait que je sois vraiment con pour te dire le contraire, mais…
-Je te croyais plus joueur ! Mais qu’est-ce c’est que tout ça ?
-Justement, je pensais que nous pourrions manger juste nous deux ! Qu’en penses-tu ?
-Ah je vois, tu veux encore me torturer, serais-tu un adepte du bondage ou quelque chose dans le genre ?
-Non, mais, veux-tu bien mettre ce bandeau devant tes yeux, je t’amène ailleurs…Putain Marianne, tu es resplendissante, tu transpires le sexe…
-Pourquoi pas le cul tant que tu y es !
-J’ai pas osé »
Ils avaient éclaté de rire à l’unisson ! Puis Baptiste avait glissé ses mains, sans grande difficulté sous la robe, jusqu’entre les fermes cuisses de Mathilde.
« Tu es toute mouillée
-Je te l’ai dit, j’ai envie de baiser…
-Et ça se voit !
Insupportable provocation...
La science de mes doigts a produit tant d'effets:
Te voilà en émoi, je n'ai presque rien fait !
Juste quelques caresses, circulaires pressions...
Ton écrin est en liesse, ton calice en fusion !
Tu m'as dit "J'ai mon temps..., amuse-toi un peu..."
J'ai souri en montant, et me suis pris au jeu.
Mais je sens, sans le voir, ton regard se durcir,
Intimant à mon dard de ne plus s'alanguir...
Tu vas devoir attendre... on ne m'impose rien !
Surtout pas de me tendre, cet instant est le mien !
Ton abricot luisant est bien trop dilaté,
Mon plaisir est puissant si je me sens serré...
Une pression sur tes hanches et l'envers vaut l'endroit,
Il faudra à mon manche un chemin plus étroit...
Suis-je assez clair ?
Mes mains ont écarté ce convoité joufflu,
Et ma bouche enchâssée dans la raie de ton cul,
Je fais glisser ma langue, remontant la vallée,
Du beau fruit dans sa gangue au diaphragme bleuté...
La "Pince du Délice", je m'en vais te montrer,
Pouce au fond du Calice, majeur en ton Cuivré...
Ta liqueur a coulé, sans entrer m'en enduis,
Facilitant l'accès à l'étoilé conduit...
Mais je te fais languir, tu m'attends plus profond,
N'enfonçant dans ton cuir que mon gros raisin blond...
Je t'oblige à cambrer, saisissant ta crinière,
Élargissant l'entrée, je pénètre aux Enfers...
Juste quelques clichés pour que ce soit plus clair...
http://nudeartvideo.canalblog.com/albums/males_en_tout_genre/photos/45186314-male_sexy_261.html
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http://nudeartvideo.canalblog.com/albums/males_en_tout_genre/photos/45186224-male_sexy_257.html
Silas, provocant... peut-être pas assez ?
Rédigé par : Silas, Chien d'Utopie | 18 février 2010 à 17:40
Scène bien agréable.
Simples moments de partage entre deux amants qui continuent de se découvrir...
Je t'embrasse.
L
Rédigé par : Libertin_123 | 19 février 2010 à 00:08
A Silas;Tes rimes sodomites sont du plus bel effet
Point n'est besoin d'image pour en voir la clarté,
Pas plus que d'autorité pour combler tes envies
En mon enfer planté mène moi au Paradis
Au clair de ma lune, mon ami Silas
A vidé sa plume dans mon encrier
Mystérieuse accro de provocation
Rédigé par : Mystérieuse | 19 février 2010 à 09:59