La logique érotique aurait voulu que le ceinturon applique sur ce superbe fessier quelques marques délatrices d’une domination, mais la logique ne faisait pas partie de l’univers de Baptiste, bien plus pervers qu’il n’y laissait paraitre. Sa cohésion était ailleurs. Puisque Marianne réclamait, de façon fort persuasive, du reste, pénitence, il allait l’en priver pour la punir de trop de soumission. Il laissait glisser la lanière sur la partie la plus charnue de sa lune sensuelle, la caressait avec une régularité surprenante tantôt avec la douceur tiède du cuir, tantôt avec le métal plus froid du ceinturon. A chaque changement de température elle frissonnait un peu plus , tout en dodelinant du bassin et en creusant un peu plus ses reins , offrant à Baptiste la vision obsédante du mystère éclaboussant de ce sexe féminin ouvert et consentant ,prêt à recevoir sa semence. Oui, son plaisir était ailleurs, Baptiste jouissait, témoin la raideur de son sexe qui tendait la braguette de son pantalon. Il jouissait de cette attente en soumission et de sa capacité de pouvoir lui refuser la correction qu’elle espérait. Il jouissait du plaisir de la savoir demandeuse .Ses reins cambrés, Marianne attendait avec dévotion que le cuir lui morde la peau, que le ceinturon lui donne enfin allégeance. C’est l’instant qu’il choisit pour donner à son ceinturon, une toute autre fonction, aussi excitante mais totalement inattendue pour la préposée à la fessée. Aussi autoritaire que quand il l’avait subordonnée à la masturbation, il lui ordonnait de s’allonger ses fesses bien cambrées, en angle droit avec l’arête du bureau , puis s’était saisi de ses poignets et les lui avait attachés dans le dos à l’aide de la ceinture, avec une douceur déconcertante , prenant un soin particulier à ne pas la blesser. Il avait aimé cette brève lueur d’affolement qui avait soudain assombri son délictueux regard pervers, mais à la crainte s’était substitué l’abandon. Le souffle de Marianne s’était fait haletant, il avait aimé voir ce bouleversement s’installer en elle, cette inquiétude l’enrober, un vent de panique la submerger. Mais malgré son désarroi et son sentiment d’impuissance, elle n’avait rien tenté en signe de désobéissance. Elle découvrait soudainement une nouvelle sensualité, loin des tabous. Le seul fait d’être ainsi à la merci d’un homme qu’elle connaissait à peine, le seul fait de l’inconnu avait répandu jusque dans son bas ventre une sensation de chaleur surprenante. Alors seulement, d’une main douce, puis plus énergique, il avait appliqué des tapes sur les lobes écartés, sur les parties charnues de sa peau blanche, jusqu’à les faire rougir, jusqu’à la faire gémir .Avec beaucoup de tendresse, mais aussi de fermeté, il avait augmenté la cadence et la force de ses claques.
Marianne , tous ses sens en alerte, dans l’attente d’une nouvelle fessée dont elle ne savait à quel moment le coup allait s’abattre, découvrait le plaisir, à l’écoute de sa chair , de se retrouver seule avec elle-même. Le talent de Baptiste l’accompagnait ainsi jusqu’au bord de l’orgasme.
Pour Baptiste c’était comme lui faire l’amour, dans un toucher moins intime mais beaucoup plus troublant, un scenario érotique dont il était friand.
Quand aux frontières de l’extase, Marianne s’égarait, il lui donnait le coup de grâce. Son pantalon dégringolait sur ses chevilles, son bassin se cambrait, en un seul coup de rein, entier en elle il se perdait. Inutile de résister, l’intrigue luxurieuse avait fait son effet, le sexe de Marianne n’était plus qu’une source à laquelle il mêlait en quelques allées et venues viriles, le suc de son plaisir.
Jouissance commune, jouissance diabolique dont il lui offrait sa rupture en quelques morsures friandes sur sa nuque gracile et sensuelle à souhait, puis s’effondrait sur elle pour mieux la ressentir.
Le sexe en berne, il se relevait, libérait sa prisonnière.
Il ne voyait pas venir le coup qui le frappait, pas plus que le baiser morsure dont elle le torturait, encore empreinte de spasmes et d’un plaisir diffus.
« J’ai eu si peur, je te déteste, j’ai adoré …tu es un salop…va-t-en …non reste. Mais quel monstre es-tu ?
-Et toi, quel démon ? L’érotisme, c’est ma religion ! »
A ce moment précis, il adorait cette femme totalement perdue dans sa sexualité, mais si belle dans confusion érotique.
Et c'est finalement une sensuelle fessée (on en parle beaucoup en ce moment), poignets attachés, qui fut sa pénitence.
Mmmmmmm
Et puis, quel plaisir d'être à la merci d'un homme, n'est-ce pas ?
De se rendre à ses envies, de le recevoir ainsi entravée dans son antre afflolé de désir...
Rédigé par : Libertin_123 | 03 février 2010 à 19:38
A L : Juste une soumission consentie pour plus de légéreté ! L'érotisme dans toute sa splendeur et ses raffinements!
Rédigé par : mysterieuse | 04 février 2010 à 13:58
La soumission, la seule recevable, est en effet celle qui est consentie...
Elle peut-être alors la source de bien grands plaisirs...
Rédigé par : Libertin_123 | 04 février 2010 à 18:24