Si tu n’es pas l’amour, mais juste une illusion
Si tes si beaux discours n’étaient qu’aliénation
Le bouleversement qu’en moi tu as fait naître
Est bien réalité au profond de mon être.
Que tu t’en ailles, il n’est point encore l’heure
Pose sur mon ventre ton souffle tiède et ta douceur
Je serai femme diabolique à ton service
Etancherai ta soif de vices et de délices.
De mes baisers morsures je te tatouerai
T’arracherai aux blessures par d’autres laissées
Effacerai toutes traces des douleurs sensuelles
Dont elles t’ont accablé? se voulant immortelles.
Puisque l’ombre est mon royaume, en volupté
Je vais t’éprendre, te méprendre et t’emporter
Dans les ténèbres de mes nuits blanches par toi hantées
En prêtresse érotique, je vais te malmener.
La folie de mes extravagances t’aliènera
Mon corps brulant en dépendance te nourrira
Altérera la clairvoyance de tes pensées
Ton vit allié, dans sa raideur, de mes excès.
Dans ma cambrure diabolique tu te perdras
Exprimeras tous tes délices sans apparat
Entre mes cuisses brulantes complices de nos ébats
Male soumis à mes malices tu jouiras
Alors seulement tu pourras m’abandonner
Perclus de doutes, de perversions et de regrets
Je serai celle qui à nouveau t’obsédera,
Ensorcelé, alors encore une fois tu m’aimeras.
©2010 Mysterieuse
Mots sensuels et sombres.
Mots sur la possible séparation d'avec l'être aimé.
Amour-illusion ou réalité profonde ?
Qui restera une passion intime et solitaire ou qui réclamera un accomplissement aussi empreint de perversion doit-il être ?...
Rédigé par : Libertin_123 | 26 janvier 2010 à 15:53
Puisque je n’ai pas le choix devant votre complainte, c’est donc supplices et maléfices que je recevrai de vous pour espérer vous plaire aidé par ces quelques mots qui ne sont faits que pour vous satisfaire.
Et si, par cette volonté sensuelle, je peux effleurer la réalité d’une recherche érotique libertine et m’attarder sur votre corps de braise pour le couvrir de caresses et baisers, je me réjouis de voir en vous une Femme diabolique qui éveille les sens et offre une sexualité libérée dépourvue de tabous réducteurs des plaisirs charnels. Si vos nuits blanches sont à ce point hantées, c’est que votre corps mais aussi votre esprit quémandent la saine et loyauté d’un amant servile. Je vous sens accablé de blessures que vous voulez infliger et je vous offre délices et sensualité à vous qui semblez tigresse et entreprenante.
De votre corps brulant je veux bien dépendre pour nourrir vos désirs. De mon vit dévoué, je veux bien sustenter à vos pensées excessives. De mon corps complaisant, je veux bien jouir pour entretenir votre malice qui, entre vos cuisses soyeuses, suinte de ce suc divin et enivrant.
Rédigé par : Claude | 26 janvier 2010 à 19:58
A L: Amour impossible teinté de perversion...
A Claude:diabolique est la femme , mais femme de papier , fragile, qui puise dans ses blessures des rimes pour apaiser un instant ses douleurs amoureuses.Le temps fait son travail , efface les tortures , persistent seulement les images heureuses, d'érotisme enrobées
Rédigé par : Mystérieuse | 27 janvier 2010 à 10:53
J'ai cru...
J'ai cru être l'Amour, c'était une illusion,
Elle me disait "Toujours", je disais "Nous verrons...".
J'étais bouleversement et Elle était Chaos,
J'étais son "Bel Amant", mais Elle aimait Sappho...
Double Vénus énorme et lambda à Son cou,
Féminité hors norme et sans aucun tabou,
Un sourire à crever sur un corps de sirène,
Comment ai-je pu rêver qu'un jour Elle serait mienne ?
Je L'ai laissée venir, j'ai même cru à un jeu,
Sans pouvoir réagir, j'ai mis mes mains au feu.
Le temps fut irréel, la Passion m'a saisi,
Une terrible étincelle et le feu a jailli.
Ce fut un cataclysme, indicible vortex,
Son corps contre le mien, Ses grottes et mon apex
Qui ne formaient plus qu'un. Des ébats titanesques,
Rainbow sorti du prisme en plaisirs gigantesques.
Lesbos n'était pas loin, son appel trop vibrant,
Puissant, face à mes mains, l'Arc-en-Ciel ruisselant.
J'ai repris mon bateau, La laissant sur la plage,
Espérant que bientôt, Elle viendrait à la nage...
J'ai cru...
Votre poème est une invite,
Et je me suis laissé aller,
Certes, un peu à la va-vite,
A, devant vous me dévoiler:
Le Mystère a ses limites
Qu'il faut parfois laisser tomber...
Vos mots coulent et m'y incitent, et je me laisserais bien tenter !
S'il vous plaît... poursuivez !
Silas, un peu moins mystérieux... mais tant pis !
Rédigé par : Silas, Chien d'Utopie | 28 janvier 2010 à 11:06
A Silas: belle réplique que la vôtre...Une invite , mon poème...il y a un peu de cela! Mystérieux, vous l'êtes toujours autant à mes yeux, je pose sur vous un regard ému par votre belle plume .Savez-vous ...j'aime le mystère...mais il m'a éconduit...alors depuis j'aime jouer avec lui, alors s'il vous plaît...poursuivez!
Rédigé par : Mystérieuse | 28 janvier 2010 à 12:06