En aiguilles- bas sans dessous, j’entrouvre les portes de mon boudoir.
Les yeux bandés, tous mes sens en éveil, mon acuité démultipliée, je respire pèle mêle des fragrances de vanille, d’opium, mon parfum, de champagne et de bourbon, mais aussi des odeurs plus sensuelles enrobées de poésie, le parfum de l’amour qui émane de celles qui au fil des jours font partie de ma vie.
Derrière le bandeau qui occulte ma vision, je devine des murmures, m’en imbibe, m’en enivre, associant chaque souffle de vie à une image, le reflet d’une femme ou bien celui d’un homme qui jalonne ma vie.
Que dire de tous ces bruits qui embrouillent mes sens, des klaxons de voiture, la pluie cognant sur le bitume, des notes de jazz ou de Chopin, le vrombissement d’un avion qui décolle ou encore le chuintement chaotique d’un train qui entre en gare.
Bangkok, Paris, Londres, Barcelone, en passant par Panama et la province méridionale, tous ces lieux défilent devant mes yeux condamnés, le temps de savourer dans le silence d’une journée de novembre, le mystère des méandres de mon imaginaire.
Une main desserre mon bandeau, une main d’homme assurément, une voix murmure à mon oreille
« Ils sont tous là …je te laisse avec eux …je t’aime »
Ils sont tous là , jeunes ou plus vieux , Camille , Ben , Mathilde , Charles et Marie , Lou , Mehdi , Juliette , Armand et Léa ou encore Elisa , cette charmante bourgeoise provinciale qui s’est perdue dans les bras de Max ,deux amants diaboliques s’il en est ( je m’y suis moi-même perdue du reste) . Ils semblent me réclamer une suite et une fin à leur histoire, tout comme Benjamin qui voudrait enfin devenir le colocataire d’Audrey…et voir plus si affinités.
Mes lecteurs aussi sont là, des plus fidèles, ceux de la première heure, à ceux qui se sont égarés ailleurs avant de revenir, ou bien encore ceux qui viennent de découvrir cet espace érotique fait de prose, de rimes, de musique, de reflets picturaux …
Ils sont tous là, ils me sourient, me remercient de vivre pour certains, ou bien pour d’autres de les avoir fait rêver ou fantasmer, les avoir adouci ou énervé.
Et moi, tout simplement, je suis heureuse !
Je suis comblée, ils sont tous à mes côtes pour souffler les bougies, fêter le quatrième anniversaire du boudoir intime de Mystérieuse.
La fête serait parfaite, s’il ne manquait celui par qui il fut inspiré …Il n’est jamais très loin, ma muse et mon mystère !
Quoiqu’il en soit, merci, merci à tous d’avoir fait qu’aujourd’hui, je suis fière de lever avec vous mon verre en souhaitant longue vie à AIGUILLES- BAS SANS DESSOUS , ce blog qui naquit il y a quatre ans dans une complicité particulière, par amour de l’érotisme , de la féminité et de la langue de Molière
MYSTERIEUSE
Bon anniversaire, en espérant encore au moins quatre années supplémentaires, il en faudra au moins autant pour que chacun ait son épilogue...
En fidèle plus ou moins assidu, ces temps ci, je vous embrasse tendrement.
Rédigé par : The Blade | 19 novembre 2009 à 09:03
A THE BLADE:Merci beaucoup , je suis patiente et passionnée,je continuerai ....Fidèle vous l'êtes et je le sais ,alors je vous embrasse à mon tour tendrement!
Rédigé par : Mysterieuse | 19 novembre 2009 à 15:30
A mon tour de te souhaiter un bon anniversaire et une belle continuation.
Je ne suis pas aussi présent que je le souhaiterais mais je suis un lecteur ravi de ce que je lis ici.
Je t'embrasse.
L
Rédigé par : Libertin_123 | 20 novembre 2009 à 20:25
A L:Je sais que tu passes par mon boudoir quand le temps te le permet.La preuve , tu laisses toujours une trace de toi lors de tes passages...Je t'embrassa à mon tour!
Rédigé par : Mysterieuse | 21 novembre 2009 à 00:40
Plutot qu'un bon anniversaire, je souhaite une longue vie à votre charmant boudoir qui m'emporte jour apres jour de découvertes en plaisirs renouvellés. Et j'embrasse sa charmante hotesse. Biens à vous Dom.
Rédigé par : psaganarel | 21 novembre 2009 à 16:59
A Psaganarel:Merci beaucoup en espérant vous emporter encore longtemps ...baisers très cher P.....
Rédigé par : Mystérieuse | 23 novembre 2009 à 13:30