MAISON CLOSE , UN UNIVERS DONT JE RAFFOLE
Chaque collection est baptisée d’après le nom d’une maison close imaginaire (“Villa Miel”, “Perroquet Bleu”, “Villa Satine”). Les modèles reprennent eux les noms de fille de joie. “Flore”, “Louisa”, “Jade”, autant de tentatrices qui ravissent dans leurs délicats atours l’hôte de ces lieux “Monsieur Le Français”. Quant aux accessoires, leur appellation définit avec humour les scénarii coquins auxquels tout un chacun peut s’abandonner : “Le plaisir aveugle” pour un loup en satin, “Les suivez-moi jeune homme” pour des attaches mains en dentelle, “La petite leçon” pour une règle à fessée, à vous d’inventer la règle du jeu. 3 femmes… “Villa Miel, Perroquet Bleu, Villa Satine”, autant de lieux mythiques dédiés au plaisir charnel qui ont donné leur nom à des collections de lingerie qui osent dévoiler vos charmes. “Flore, Louisa, Jade”, 3 éternels féminins et autant de façon d’aborder la sensualité. Flore, la séductrice. Qu’elle arbore un somptueux body ou porte une jolie culotte et soutien-gorge ornés de la fameuse pampille Maison Close, elle joue de ce savant chevauchement de voile extensible, délicatement irisé (maître mot de cette collection) qui découvre des parenthèses charnelles qui ne demandent qu’à être ouvertes. Louisa, c’est la maîtresse du jeu. Parée de son serre-taille ou de son soutien-gorge et culotte zippés, elle adopte une allure conquérante pour mieux dicter les règles de son abandon. Ses pièces très structurées s’ouvrent sur des paradis tout sauf artificiels. Jade, la tendre ingénue, est venue tout dernièrement compléter le trio. On lui donnerait le Bon Dieu sans confession dans sa jupe crayon, son bustier de satin et dentelle, et sa petite jarretière. Mais que dire de ce charmant petit col qui cache un harnais string des plus sauvages ? Villa Satine, l’histoire de Jade. “Elle s’appelle Jade. Elle a sans doute un autre prénom mais pour moi elle sera Jade. Quand elle est arrivée à la Villa Satine, j’ai d’abord cru à une erreur de casting. Comment cette grande tige aux cheveux de jais pourrait-elle bien devenir ma nouvelle muse ? Nos yeux se cherchent et puis se fuient. Devine-t-elle ma gêne ? Dans son jean slim et son tee-shirt informe, elle découvre les lieux sans un mot. Le hall d’accueil sombre, les murs encombrés de souvenirs racontent un passé glorieux. Dans le salon, un piano en manque de notes cache son ennui sous un taffetas écru. Les persiennes à l’italienne dessinent au sol des figures géométriques. Elle n’a que faire des grands canapés où j’aimerais me lover. Le sud ne tient pas toutes ses promesses cette année. Elle a froid et court se réfugier sur la terrasse à l’abri du Mistral. Allongée sur une grande table en bois sur laquelle j’imagine bien des délices, elle se réchauffe aux rayons d’un soleil que l’on croirait d’hiver. Les écouteurs vissés dans les oreilles, elle murmure les paroles d’un hit éphémère que je ne reconnais pas. Elle zappe nonchalamment entre les tracks de son mp3 et ne me calcule pas. Je vaque à mes occupations sans guère d’illusion. “Tu viens ?”. Dans l’embrasure de la porte, une brune mystérieuse me sort de ma torpeur. Perchée sur des talons vertigineux dont les boucles soulignent la finesse incroyable des chevilles, elle est là la diva, tenant ses gants de soie. Dans sa jupe crayon, la black panthère laisse enfin deviner des flancs insoupçonnables au travers d’une délicate dentelle. Un bustier de satin souligne sa taille fine et offre au balcon deux blancs pêchés mignons. Des paupières charbonneuses, jaillit un regard d’un bleu profond qui me transperce. Sa bouche ourlée au rouge carmin répète la question : “Tu viens ? On va jouer…”. Je ne me suis pas trompé. Elle est bien là, Jade, figure mystérieuse à la beauté impénétrable. Elle m’entraîne derrière elle dans un petit cabinet où elle s’effeuille comme à la Belle Epoque surveillant du coin de sa voilette, les troubles de mon désir. Maintenant débarrassée de sa jupe, je devine mieux ses jambes interminables gainées dans des bas délicieusement rétro. Sa nouvelle parure, mêlant satin et fleurs de dentelle, souffle le chaud et le froid. Culotte, porte-jarretelles et soutien-gorge semblent bien trop sérieux pour être honnêtes. Quels vices cachés peuvent-ils bien révéler ? Un sourire, le premier, comme une esquisse de réponse et voilà que la belle s’enfuit dans la salle à manger. Les bas roulent sur ses cuisses glabres, ses reins ondulent sous mon regard. Sans blague, une jarretière ! C’est plus du vice mais de la perversion. La vamp rajoute à dessein quelques lignes au scénario coquin dont je peine maintenant à deviner l’issue. Après m’avoir bandé les yeux, elle me conduit sans ménagement dans le salon. Ses talons claquent sur le marbre froid. Elle va et vient autour de moi en chuchotant à mes oreilles “tu es ma proie”. Puis, d’un coup sec, arrache mon bandeau. Elle ne porte rien d’autre qu’un string de satin et un tour de cou qu’un harnais relie par je ne sais quelle magie. Elle m’en confie les rênes en déclarant avec malice : “à toi d’imaginer la suite”.” www.maison-close.com Monsieur Le Français. Source : communiqué de presse « Maison Close » Qui est Monsieur Le Français ? Un homme de goût assurément dont on aimerait en croiser plus souvent… Pour plus de visuel et d’explication DARK PLANNEUR
avec un objectif (de 5OO mm?)c'est superbe...les larmes de bonheurs ... spleen et joie unis, un été bien en plis, un blog éclatant de beau et chaud . merci
Rédigé par : iduna | 05 septembre 2009 à 17:37
Iduna
Superbe comme vous dites...une intrusion dans un monde érotique ou la féminité brille de toute sa magnificense dans un mystère voluptueux.Merci à vous
Rédigé par : Mysterieuse | 07 septembre 2009 à 12:19