Quand mon cœur tremble, mon âme vacille, désespérée,
Dans les méandres impénétrables de mes pensées,
Au bord de ton regard je me raccroche en volupté
Je me rassure de tes absences inopinées.
C’est sur ton corps que mes mains glissent tout en douceur
Sous ton regard que mes audaces se font lueurs,
Dans l’indolence de mes érotiques torpeurs
Je te réclame, indécente, moins de candeur !
Si mes mouvances requièrent de toi une attention
C’est pour te plaire et pour surprendre tes émotions
Tous ces mystères dont tu t’enrobes pour me troubler
Tous ces désirs dont tu hésites à me combler.
Si mes désirs guident vers toi mes intentions
Ce sont mes mains qui diligentent mes émotions
Quand sur ma fente elles cristallisent ma déraison
Le virtuel se fait concret, entre mes cuisses, plus d’illusion.
Tu trempes tes lèvres, bois au calice de mon plaisir,
T’enivres du suc dont je t’inonde tout en soupir,
Me fais gémir, m’offres en partage tes baisers
Que je déguste comme le reflet de tes pensées.
Elle est bien là ma déraison, ma soumission
En solitude, t’aimer de chair et de frisson
Jusqu’au plaisir, jusqu’à l’extase dénaturée
Dans les ténèbres de mes nuits sombres esseulées.
© 2009 Mysterieuse
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