De loin, je devinais sa silhouette onduler sous le tissu satiné de sa robe, d’abord doucement, donnant à son ballet charnel une note exotique à la manière des danseuses orientales.
Dans la semi obscurité je ressentais le poids de son regard cherchant à m’accabler et le caprice de ses mains couler sur ses seins, puis sur son ventre, encore voilés du sublime mouvant de la moire ondoyante de la robe épousant ses rondeurs féminines.
A la cadence des airs envoûtants, elle enrobait chacun de ses gestes d’une sensualité abusive pour le pauvre spectateur dont elle m’avait imposé le rôle.
Je résistais à ses déhanchements, puis à son audacieuse chute de rein qu’elle me renvoyait en pleine figure.
Elle ne dansait plus, elle faisait l’amour avec son corps, avec ses mains, avec ses lèvres qu’elle mordait exagérément comme emportée par un plaisir fulgurant, puis qu’elle entrouvrait, me murmurant de façon inaudible, pour que je les devine , ses secrets désirs.
Sa croupe incendiaire, provocante, me faisait l’affront de me surprendre, de me questionner sur ses malicieuses intentions de me soudoyer.
Je m’attendais à chaque instant à ce qu’elle m’offre l’érotisme d’un effeuillage, mais elle n’en fit rien, jouant plutôt de ses hanches et de son bassin, de l’obscénité dans le regard et du vice dans ses coups de rein.
Mais elle m’offrit pourtant ce privilège, enfin c’en est un pour moi, cet instant où elle ôta enfin sa petite culotte en la faisant glisser avec grâce le long de ses cuisses jusqu’à ses chevilles, sans jamais me dévoiler son sexe, juste endeviner le triangle.
Elle la conservait dans sa main, puis se rapprochait de moi avant de me la lancer avec désinvolture mais aussi lubricité.
Je portais ses dentelles à mes narines, m’en enivrait, elles sentaient l’amour et le désir d’une femme- femme gourmande de plaisir et de jeux érotiques.
Avec la même sensuelleélégance, elle quittait ses escarpins qu’elle me jetait l’un après l’autre et que je rattrapais au vol au risque de me rompre le cou.
Je songeais un instant à ces stars des grands films américains des années cinquante, ce qui me fit sourire, car elle n’avait rien d’une star, mais plutôt d’un démon enjôleur et prêt à tout pour assouvir ses envies.
La nageuse exceptionnelle qu’elle était plongea toute habillée dans la piscine aux reflets verdoyants et resurgit de sous les eaux à mes pieds, inondée de centaines de petites étoiles constellant son visage irradié de cette beauté particulière qui est celle d’une amante friande d’émotions.
Lorsqu’elle sortit de l’eau , entièrement drapée du tissu trempé moulant chacune de ses formes au plus près, de ses petits seins pointus à son triangle troublant tant il était moulé qu’on en devinait les contours , les bordures des lèvres , la fente et l’arrogance de son bouton gorgé de désirs effrontés, je l’aurais prise dans l’instant si elle n’avait tenté une diversion.
C’est le moment qu’elle avait choisi pour se dénuder entièrement et commencer à se caresser voluptueusement, ses doigts glissés dans sa fente, son sexe papillon en attitude généreuse.
Je pouvais ressentir sa peau vibrer sous ses caresses, sentir l’odeur de son épidermique enveloppe corporelle me renvoyer des codes érotiques dont je déchiffraisles moindres cryptogrammes.
Diablesse dans sa volonté d’être femelle, elle me laissait présager qu’à présent c’était elle qui allait me baiser ...
L’alchimie de leurs corps s’étale sur feuille blanche, lui il est plus « art-core », et elle bien plus glamour, mais leurs âmes se rejoignent dans la quintessence même de leurs désirs enfouis.
S’il fallait vous traduire leurs esprits tourmentés, un lexique inventé ne pourrait y suffire.
Lui l’amant satanique, elle, maîtresse diabolique argumentent sans honte leurs fantasmes osés, transgressant les tabous que la morale réprime, franchissant des barrières qu’on leur avait dressées.
Même si son regard ne l’a jamais croisée, même si ses doigts n’ont jamais effleuré la moindre parcelle de son corps, elle lesait, il le devine, que pour lui elle pourrait violer l’infranchissable, afin de le combler de la perversité de leur complicité, tant elle est singulière de par leur entité, hypersensibilité charnelle et cérébralité sensorielle.
Mais au-delà des mots, ici ou bien ailleurs il y a deux corps qui souffrent de ne pas se toucher, deux bouches solitaires qui voudraient se goûter, quatre mains vagabondes qui voudraient se rejoindre, deux sexes esseulés qui voudraient se mêler.
Le désir, ce troublant caractère qui fait que deux êtres s’attirent dans le plus grand mystère, le désir est maître en ce royaume érotique qu’il a construit pour elle sans même le vouloir.
Ce désir si douloureux qui coule dans ses veinesaccompagne ses audaces sans jamais les combler, elle en laisse pour lui la trace sur papier, de son nom paraphée.
Comme une dédicace ou une déclaration, elle écrit, elle écrit encore, elle écrit toujours pour que jamais ne meurent leurs troublantes illusions.
Deux destins qui se fuient avant de se trouver, deux vies qui se délient avant de croiser.
L’alchimie les unit dans la complexité de leur monde érotique impénétrable par le commun des mortels tant il est mystérieux par sa sagacité !
Le temps n’était plus à la désobéissance, et cela même si j’éprouvais une appétence particulière pour les femmes soumises à mes désirs de l’instant.
Elle n’était à mes yeux femme ordinaire, mais plutôt d’exception, dans sa capacité à franchir les barrières qu’elle avait construites autour d’elle depuis tant d’années.
Elle les avait bousculées les unes après les autres depuis notre insolite rencontre, sans jamais baisser les yeux, sans jamais regretter la grandeur de ses orgasmes dans l’insolite et l’illicite des situations qu’elle avait provoquées.
Le temps était à l’urgence, l’urgence de savoir la combler, à la hauteur de la femme qui venait de naître dans une relation aussi fugace que perpétuelle, continue dans les souvenirs d’un homme affamé de femmes libérées.
Je la suivais donc, sans même prononcer ni une interrogation, ni une désapprobation, je la suivais curieux de ses envies, envieux de sa curiosité.
Avide de jeux interdits, pécheresse parce que pervertie par des désirs dont elle ne soupçonnait pas l’existence auparavant, elle m’entrainait en me serrant la main, comme une jeune jouvencelle courant vers son dépucelage.
Avec empressement elle m’enlevait, m’emportait au travers des sentiers lumineux du luxueux complexe, jusqu’à l’espace balnéo dont elle vraisemblablement négocié l’entrée illicite.
Le temps, dans la demi obscurité, de trouver la serrure et d’y glisser la clé, elle m’invitait à entrer dans l’ambiance aquatique et calfeutrée d’où émanait une certaine sérénité argumentée de la sensualité de ma maîtresse dévoreuse.
Avant que d’imprégner l’ambiance d’une lumière tamisée et d’une musique tout aussi feutrée, elle m’invitait à m’installer dans un confortable fauteuil face à la grande piscine éclairée de douces lumières.
Fouillant dans son sac, elle en retirait un cigare dont elle humidifiait la tête entre ses lèvres d’une manière fort sensuelle.
Elle ne mettait pas cette perfection qui consiste à mettre en exergue les cinq sens pour un vrai fumeur de havane, mais le talent avec lequel elle décapitait la tête me laissait quelque peu subjugué.
Infiniment femelle, elle glissait enfin le cubain entre mes lèvres et me laissait le soin de l’allumer.
Comment avait-elle deviné que j’aimais singulièrement la dégustation d’un cigare, je ne le sus jamais, mais je savourais son initiative dans cet endroit et cet instant particulier au milieu d’un lieu singulièrement zen.
Elle s’éloignait dans les premières volutes de fumée aux saveurs suaves , pour rejoindre le côté opposé du grand bain .
Le spectacle pouvait commencer ainsi que la dégustation de sa sensualité au même rythme que les bouffées dont je me délectais de l’aromatique.
La lune en fond de décor jouait la symbolique du charnel dont Jacky voulait m’envoûter, entamant une danse magique sur des notes de musiques diablement sensuelles.
Elle n’est riche que des désirs qu’elle a pour lui, capitalise derrière la nébuleuse de ses pensées, des trésors érotiques à lui seul destinés.
Elle cultive sa sensuelle féminité, tente des approches illicitement réprimées en des icônes parfois osés qu’elle lui dédie en toute impunité.
Sous son regard qu’elle imagine, tantôt pervers, tantôt plus amoureux, elle prend la pose, teinte son regard d’un reflet enjôleur pour l’envoûter ou bien encore le troubler.
Mais elle se sent si captive entre ses mains imaginaires, qu’elle donne corps à ses pensées, dans une mouvance sensuelle dont elle rêve de le voir comblé
Dans le reflet de son miroir, elle voit, elle voit la femme possédée improviser une dépendance de sa peau à sa peau, une connexion en correspondance de leurs deux corps entrelacés.
Elle rêve ses doigts sur sa peau nue, elle invente son appétence, la gourmandise de ses baisers, la générosité de ses caresses qu’il diligente de mains d’artiste de la base de sa nuque jusqu’au creux de ses reins.
Poignante fièvre que cette chaleur qu’il libère en elle, entre ses cuisses ce n’est plus qu’ardeur, troublante ivresse envahissante libérant la source érotique de son exaltation lubrique.
Il est si proche et si lointain, elle si lascive et si voluptueuse à la fois, qu’elle en appelle dans le silence de ses désirs à plus d’audaces égoïstes.
Ses doigts s’animent, son sexe pleure, son souffle s’épuise, son cœur s’emballe quand au sein même de son écrin elle cristallise sa jouissance, ne songeant qu’aux lèvres dévorantes de son virtuel amant pourtant si réel au fond de son regard.
Ses yeux déclinent, ses lèvres s’entrouvrent, soupirent des mots malhabiles lui réclamant une punition pour n’avoir su le dévoyer de ses audaces, des ses impudences.
Délicieux ange diabolique, de sa croupe maléfique elle s’imagine le suborner, l’abuser de son impertinence pour qu’entre ses chairs brûlantes il vienne enfin s’abandonner.
Son corps exulte, des larmes de jouissance viennent embrumer sa clairvoyance.
Liée à lui dans l’extase de son orgasme, dans un soupir, puis dans cri, elle lui hurle je t’aime dans l’illusion de sa présence avant que de tomber dans l’évanescence du plaisir qui la libère.
Il est l’origine même, sans même le soupçonner, du mystère de sa volupté dont lui seul a les clés, son inexhaustible capital érotique
Empire of the Sun, c’est la rencontre de Luke Steele, des Sleepy Jackson, et de Nick Littlemore de PNAU. Ce duo australien aux sonorités pop, électro et à l’univers de science-fiction sort son premier album, Walking On A Dream début 2009 et devient la révélation de l’année. Le single Walking on a Dream est d’ailleurs élu par la BBC comme le titre le plus original du moment. We are the people est le deuxième single extrait de leur premier album.
Source VIRGIN RADIO
Je vous laisse découvrir ce deuxième single que j’aime particulièrement...il engendre la gaieté et une ambiance estivale ... un coup de coeur!
Alors que Greg se rhabillait sans empressement, mon amante m’abandonnait momentanément, toujours aussi gracieuse dans ses déplacements, pour murmurer quelques mots à notre congénère érotique, démarche que je prenais pour une confirmation de mon invitation à nous quitter.
Si tel n’était pas le cas, j’aurais eu beaucoup de difficulté à déchiffrer l’impénétrable de la logique féminine, mais les intuitions que m’engendrait Jacky ne pouvaient, ne devaient me décevoir.
Elle le raccompagnait très poliment jusqu’à la porte, je les entendais murmurer un instant, puis elle me rejoignait, totalement impudique dans sa nudité.
« Le temps que je prenne une douche et que je me rhabille, je t’abandonne un instant.Peux-tu me servir un verre ?
-Te rhabiller ? Sortons-nous ?
-Oui nous sortons ! »
Inutile de tenter d’avoir une explication à l’autorité avec laquelle elle venait d’aborder ses projets.
Un instant je craignais qu’elle abandonne là toute intention de poursuivre notre derniere nuit érotique, mais lorsqu’elle réapparaissait quelques instants plus tard divinement vêtue d’une robe de soie noire du soir haute couture, les yeux élégamment cernés de noir et la bouche rouge chanel , mes inquiétudes s’envolaient .
« A ton tour Darling, tu as cinq minutes pour te préparer ?
-A quoi ? Que mijotes-tu ? Je n’imagine pas une minute une ballade au clair de lune
-Pas de question ! Fais vite, je prends mon verre et toi une douche .Allez hop hop, tu es trop curieux, fais moi confiance !
-Te faire confiance ...comment pourrais-je faire autrement, tu ne me laisses pas vraiment le choix...
-File mauvaise graine, tu ne le regretteras pas à moins que je ne t’ai lassé.
-Lassé ? Pas lassé, je suis las de songer que demain...
-A l’heure où blanchit la campagne je partirais...
-Je vois que tu connais tes classiques ...
-Cueillez, cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
-Vas-tu me réciter tous les grands classiques de la poésie française ?
-Oui ,tant que tu ne m’obéiras pas.
-Diablesse, tentatrice, même quand tu me méprises ainsi tu es la sensualité faite femme.
-C’est de qui ?
-De moi !
-Beta, je sais bien que c’est de toi
-Voilà que tu continues à te moquer.
-C’est ta faute Darling, tu es désobéissant !
-Et toi si bandante en diabolique dominatrice, tu me pousses à abuser de ta sérénité jusqu’à ce que ... »
Elle interrompait la fin de ma phrase d’un profond baiser dont je découvrais les traces carmin dans le miroir lorsque je décidais enfin de rejoindre la luxueuse salle de bain.
Quelques minutes plus tard je la rejoignais, une serviette autour de la taille, le corps ruisselant .
Impatiente elle arrachait le tissu éponge, me tendait mes vêtements pour que je m’habille au plus vite.
« Suis moi, je t’emmène dans un endroit sensuel, lumière tamisée, ambiance feutrée et un DJ en fond !
-Un bar lounge ?
-Tu verras ! »
Je suivais ses pas dans la trace de l’effluve de son parfum et le déhanchement de son petit cul fripon, curieux de l’inconnue de ses intentions.
Toujours pas reconnue comme écrivaine, juste auteur érotique de quelques nouvelles ou autres poésies, elle s’apprêtait à écrire la suite des dernières aventures de Jack et Jacky.
Mais un rayon complice, plus brûlant que les autres, irradia sa peau lisse, s’immisça à l’interstice de sa féminité jusqu’au bord du délice.
L’imaginaire aidant, elle repense à Alice entre autre héroïne de ses élucubrations, ou encore Benjamin au bord des lèvres de Mathilde ...mais la douceur rayonnante de l’astre descendant l’emporte dans ses rêves dans un sommeil profond.
Si son amant fuyant inonde ses pensées, une nouvelle silhouette se dessine au lointain, une porte se ferme, une nouvelle s’entrouvre, en toute nudité, en toute liberté, elle s’infiltre dans la pièce empreinte de volupté....
Mais le soleil décline, elle émerge de sa torpeur, en appelle à ses rêves, réclamant une trêve de ses nouveaux tourments, une douceur secrète de son amant fuyant, une approche mystérieuse du rêve d’un nouvel amant clairvoyant...
Cueillez, cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie !
N’attendez à demain !
Pardonnez-lui de s’être laissé emporter par les premières chaleurs d’une journée méridionale....Ce fut pour elle une véritable jouissance !
Il alimente ses rêves sans même le soupçonner, peut -être son mystère dans sa simplicité à vouloir la séduire avant que de la croiser.
Le jeu est ravissant, la découverte, une ode à l’enchantement de deux êtres qui se dévoilent avant de se dévêtir, comme une mise à nu encore tout habillé.
Tout comme elle, il erre derrière les cristaux liquides de son écran, étayant ses émotions au diapason de ses envies interdites, érotise ses lectrices dont elle fait partie le plus discrètement.
Mystère et volupté pour cette libertine, gourmande de frissons, de ceux que peu d’amants savent, tout juste en l’effleurant inséminer dans la peau d’une femme.
Osera-t-elle lui avouer ses plus troublants fantasmes, ceux là même qu’on désire sans jamais se risquer à les concrétiser.
Osera-t-elle crever l’écran anonyme et intemporel, pour mieux que lui décrire ses plus audacieuses appétences, les lui murmurer sensuellement, son regard impudique campé au fond du sien !
Il le sait, elle aime les intrépides, elle aime être surprise autant qu’elle peut surprendre.
Il le sait, il n’a qu’un mot à dire .Elle aime le danger, les amours adultères parce qu’ils sont interdits, singuliers, particulièrement troublants parce qu’insolites et incroyablement excitants entre dualité et complicité,mais encore ...il voudrait tant savoir ce qui la fait vibrer, briller étinceler.
Il voudrait tant qu’elle lui raconte l’originalité d’une situation, une scène ou un lieu singulièrement érotique qui mouillerait ses dentelles et foutrait le feu à son étui magique.
Pourra-t-elle lui décrire le plaisir que peut lui procurer le regard d’un homme qu’elle désire, ce regard la corrompre en la priant, sans même un mot prononcé, de lui dévoiler sa fente humide et nacrée, de lui dévoiler son cœur rosé surmonté de son bouton gorgé et de le caresser jusqu’à la jouissance.
Pourra-t-elle lui décrire, combien elle aime des mains se faufiler sous l’étroit de sa jupe, lui arracher sa petite culotte. Combien elle aime ressentir des doigts s’aventurer à la source de son plaisir, en des lieux insolites, quitte à être surprise dans ses débordements, quand la source devient rivière sous les doigts enfouis, et lesgémissements étouffés, clameurs orgasmiques.
Pourra t- elle lui décrirecombien elle savoure ces délicieuses petites fessées qu’il osera lui infliger, avec ce martinet de soie et de satin tressé qu’il lui aura imposé d’acquérir avant même que de l’avoir rencontrée.
Brillant dans son approche, elle aime son impudique pudeur qui cherche à la troubler dans son assurance diabolique qu’elle cultive comme une dévotion à la femme maîtresse et non à la maîtresse femme, à la féminité dompteuse des plus insoumis des amants.
Briser le miroir aux alouettes, fermer les portes d’un paradis illusoire et se brûler aux flammes d’un enfer érotique, tel est bien le défi qu’elle lui lance, insouciante de la portée de ses agissements.
Alors peut-être lui fera-t-elle vivre ses fantasmes dont il est si curieux....
Alors que hier Isabelle Huppert déclarait ouvert la 62 ème édition du festival de Cannes, Paris Match crée aujourd’hui l’événement.
Monica Bellucci et Sophie Marceau nues l’une contre l’autre, seins contre seins, en couverture.
Ces deux icônes de féminité formeront un couple star du Festival de Cannes lorsqu’elles monteront les marches du palais beaucoup plus habillées, pour la présentation de « Ne te retourne pas », un thriller projeté hors compétition et qui sortira dans les salles le 3 juin prochain.
Au-delà de l’argument de poids qu’est le visuel de l’image pour propulser les ventes du magazine d’information, il est intéressant de se pencher, voire de se plonger dans l’article consacré aux deux actrices qui nous dévoilent longuement leurs sentiments réciproques sur la séance photo.
On y découvre une Sophie Marceau pudique face à une Monica Bellucci insolemment sensuelle dans son approche à l’autre.
Je cite : « C’est comme l’amour, s’explique la sublime latine. Si j’étais un homme, je serais séduit par Sophie (...) Moi, je laisse parler ma sensualité très italienne, je vis mon corps avec beaucoup de liberté. J’ai pu sentir une petite réticence de la part de Sophie au début. Mais quand on a fait ça ensemble, elle était ouverte et libérée. C’est une question de confiance réciproque, oui.Je n’aurais pas pu le faire avec d’autres actrices. »
Lorsqu’elle évoque Sophie, Monica en parle comme d’une femme empreinte d’une sensualité innée.
« Sophie est une sensuelle malgré elle. La première fois que je l’ai rencontrée, et que je l’ai entendue parler du film, je ne regardais que sa bouche. J’étais spectatrice de cette sensualité tellement puissante qui échappe à son contrôle. »
Face à cette analyse qui ressemble à du désir, l’approche de Sophie Marceau nous apparaît beaucoup plus candide :
« L’intimité s’est crée entre nous au moment de cette séance photo. La nudité n’est pas que physique, il y avait une volonté de se montrer sans artifice, vraies, comme des enfants nus qui nagent dans un ruisseau »
Mais la déclaration que je préfère c’est celle de Monica s’adressant à Sophie :
« Tu bouges comme une pêche rose et mûre. La sensualité devient vulgaire quand elle est fausse. Avec toi c’est tout le contraire »
Ce sera ma conclusion...Et vous, êtes vous plus Monica ou Sophie ?
Quoi qu’il en soit je suis prête à parier que « Paris Match » va exploser ses ventes, vous savez bien « le choc des photos »
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