A dix neuf heures trente nous nous séparions dans le hall de l’hôtel pour réintégrer respectivement la solitude de notre chambre.
Finalement depuis mon arrivée, j’avais passé la majorité de mon temps avec Jacky, et ma nature ombrageuse réclamait un minimum d’isolement, au moins durant le temps d’un bain ou d’une douche et d’un peu de délassement.
Ayant lors de mon escapade, omis d’emporter avec moi mon portable, je fus accueillis par les bips me signifiant que nombre de messages et autre sms attendaient certainement une réponse.
Mais il est dans mes habitudes de ne pas forcément me faire aliéner par ce genre de communication et je préférais me glisser sous la douche longuement.
Malgré la pluie du pommeau et la douce chaleur de l’eau ruisselant sur ma peau, je n’arrivais pas à me soustraire à l’image de Jacky imprimée dans ma tête, son corps nu, ses seins audacieux et son regard, surtout son regard dominé par l’insolence et l’impudeur. D’ailleurs ma virilité faisait soudain à nouveau émergence en songeant à sa peau satinée, aux fragrances sensuellement enivrantes, mais la sagesse l’emportait, je renonçais à la masturbation, m’obligeant à diluer les empreintes de ma diablesse dans mon esprit embrumé.
La sonnerie de la porte retentit, alors que j’étais encore sous la douche. J’enveloppais le minimum à camoufler d’une serviette savamment nouée autour de ma taille et me précipitait sur la porte.
Face à moi, le jeune et beau masseur me lançait un sourire plein de dents blanches et régulièrement alignées.
« Ah oui, le masseur, désolé, nous sommes arrivés un peu en retard et...
-Ce n’est pas grave, Monsieur, Jacky m’avait prévenu d’un retard possible et avait donc changé l’heure et le lieu de rendez-vous.
-Ah bon vraiment, et donc nous avons rendez-vous où ?
-Et bien ici !
-Ici, bon je suis ravi de l’apprendre !
-Je suis désolé...
-Arrêtez d’être désolé, ça commence à m’énerver. Ecoutez je ne suis pas prêt, laissez vos affaires ici et retrouvons nous au bar dans un petit quart d’heure, je préviens Jacky, ok ?
-Ok ! »
Il n’est pas dans mes habitudes de renvoyer ainsi les gens, mais venir me déranger dans un moment d’égarement et de décontraction, m’avait particulièrement contrarié, tout comme l’idée que le masseur pourrait à tout instant profiter des charmes de Jacky pour peu qu’il sache s’y prendre.
Je prévenais rapidement Jacky du changement de programme organisé par mes soins auquel elle acquiesçait sans tergiverser, puis choisissait une tenue des plus confortables, pantalon de lin blanc et un pull à même la peau dont Jacky était friande.
Cinq minutes plus tard, je retrouvais « Greg le magnifique » au bar, confortablement installé en train de siroter une bière.
Le temps d’échanger une brève discussion, de ces discussions les plus stériles qui soient, Jacky nous faisait l’honneur de son apparition.
Elégamment vêtue d’une robe dont la fluidité du tissu épousait à merveille chacune de ses formes, elle avançait vers nous, de la fierté dans le regard et l’allure altière.
Par quelle magie avait-elle pu en si peu de temps métamorphosé la femme que j’avais quitté quelques instants auparavant?
A en juger par le regard concupiscent qui éclaira la pupille de Gregory, je n’étais pas le seul à tomber sous le charme de la délicieuse silhouette qui nous rejoignait.
« Mais où est donc passé la jeune étudiante ?questionnai-je ironiquement
-Ah, je viens de la croiser, elle ne dinera pas avec nous, elle était fatiguée, m’a-t-elle dit
-Dommage, rétorqua Greg, mais qui est cette jeune femme ?
-Oh c’est sans importance, je ne pense pas que vous ayez l’occasion de la croiser ! Bien si nous dinions !
-Excellente idée, je crève de faim, les après midi en plein air ont l’art de creuser l’estomac
-Je m’en occupe, rétorquait Greg avant de s’éloigner
-Quelle drôle idée Jacky, de faire venir le masseur dans ma chambre !
-Et pourquoi pas après tout ?
-Oui pourquoi pas, mais le confort de tes appartements est bien plus agréable, ne penses-tu pas !
-Bon, bon, nous verrons après le repas
-Voilà, nous avons un table nous annonçait Greg sur un air conquérant. »
Nous le suivîmes et nous installâmes rapidement sous les regards envieux des hommes environnants.
Peu bavard, je passais le début du repas en observant le comportement du masseur, face à cette femme, très femme, qui conversait avec une facilité déconcertante.
Greg, complètement fasciné par Jacky, avait du mal à camoufler son émotion, à chaque fois qu’elle posait son regard sur lui de manière insistante, où qu’elle s’amusait d’une répartie pertinente dont elle avait le secret.
D’une manière différente, son pouvoir de séduction avait sur moi une autre incidence beaucoup plus néfaste que je ne le pressentais.
Cette capacité très particulière qu’elle avait, bien malgré elle d’éblouir, dans la plus grande simplicité de son comportement et de sa gestuelle engendra chez moi un sentiment de jalousie que je ne connaissais pas ou peu.
L’attention particulière qu’elle m’avait portée depuis notre rencontre me semblait tout à coup évanescente, interpellée qu’elle était par une nouvelle rencontre séduisante.
Préférant lui attribuer l’innocence, je n’osais penser un instant qu’elle se plaisait à exacerber mon attirance par un jeu aussi cynique que pervers.
Mon attitude silencieuse, pour le moins circonspecte après la journée amoureuse que nous venions de passer attira néanmoins son attention et elle me gratifia d’une tendre caresse du revers de la main, sur ma joue dont la barbe naissante râpa doucement sa peau.
« Ne te l’ai-je pas dit, Darling, j’adore les barbes d’un jour ou deux, cela vous donne une note de séduction supplémentaire vous les hommes, surtout quand apparaissent quelques poils blancs ? »
Non je ne le savais pas, mais je n’étais pas peu fier de cette remarque, marquant un point face à mon adversaire parfaitement rasé de très près.
Mais sans plus s’appesantir sur mon cas, elle avait continué à converser avec notre hôte, me tournant pratiquement le dos.
Je n’avais plus d’yeux que pour son dos nu, à cet endroit très précis où les vertèbres saillent sous la peau, juste au dessous de la nuque, ses épaules rondes et ses omoplates profilées comme des ailes d’oiseau..
Le lien physique qui nous rapprochait depuis la veille remuait mes souvenirs, si proches soient-ils, jusqu’à l’odeur de ses cheveux ravivait en moi une exaltation inquiétante compte tenu de la jeunesse de notre idylle.
Elle, elle semblait pouvoir survoler ses émotions avec une facilité déconcertante.
La gracilité de son port de tête, cette féminité enveloppante qui était la sienne, me ramenèrent naturellement vers mes premières intentions.
J’imaginais un instant, les mains du jeune masseur courir sur son cou, puis plus bas sur la naissance de sa poitrine dont les tétons arrogants pointaient déjà sous le léger tissu de sa robe.
Mon goût pour l’interdit eut vite raison de mon illégitime jalousie.
Je resongeais à sa bouche en train de m’engloutir et cette agréable vision me procura une sensation qui remonta jusqu’à mon cerveau reptilien imprimant tout mon être d’un troublant frisson.
Jacky, ne s’y trompa pas et glissa sa main sur la toile de mon pantalon jusqu’à la raideur qui tendait ma braguette, à l’image de celle de ses seins durs sous le satin frissonnant.
Aucun doute possible, elle avait encore envie de baiser !
La soirée s'annonçait voluptueusement alléchante!
A suivre...
Mystérieuse potion magique ... pas d'anticipation passion à l'oubli . Quel humanisme qui nous embrase . Mystérieuse l'Alfred Nobel des explosions pacifique . Mystérieuse combinaison multicolore des principales Sciences "dyna""méga""hyper" . Grace à vous je suis idem une toile flamboyante d'un Kandinsky ou Mondrian . Quelle flux influ ence . Je suis encore attendue...piégée par son croquant. Kryos! garden-party !. Clin d'oeil
Rédigé par : Amélie | 21 avril 2009 à 15:59
A Amélie:le temps presse Amélie,vous êtes débordée, filez toile flamboyante!
Rédigé par : mysterieuse | 23 avril 2009 à 08:56
a croquer avec hardeurs cette Amélie comme vous chair Mysterieuse ... . ... encore encore à corps et à cri encore ... ma new croquette m'attend pour une partie de cricket vos hell lecteurs sont comblés et vous idem rien d'autre à déclarer sublime Mysterieuse hyper subliminale naiade avec palpite action d'impulsion coquine en diapason avec un evil warm up perfect pins . Octobre le 5 concert parisien le 11 hot d'or salon du livre
Rédigé par : ta sèt néferou | 18 août 2009 à 15:21
A ta sèt néférou:croyez-vous que mes lecteurs soient si comblés que vous le soupçonnez.A vous suivre , un mois d'octobre hyperbooké...
Je vais écrire ,je vous abandonne à votre new croquette...Baisers!
Rédigé par : mysterieuse | 18 août 2009 à 19:32