IMAGE BY MYSTERIEUSE
Lorsque nous arrivâmes sur le parking une bonne petite demi-heure plus tard, le jour commençait à décliner. Contrairement à sa détermination à vouloir prendre le volant lors du voyage aller, Jacky me demanda de prendre la place du conducteur. J’attribuais son invitation à la conduite à cette luminosité particulière et particulièrement gênante pour certains individus, qui est celle des heures hindous. Mais j’étais loin d’imaginer, lorsque nous quittions son paradis que ses intentions étaient nettement moins honnêtes. A cette période de l’année, le jour décline très vite, et à peine quelques kilomètres plus loin, alors que nous nous éloignions de Saint -Tropez, l’habitacle de la voiture baignait déjà dans la pénombre. Jacky, si survoltée tout au long de la journée me dévoila son coté paisible et langoureux, voire mélancolique, que j’attribuais à la nostalgie d’une journée bien remplie qui touchait à sa fin, tout comme notre idylle sans lendemain. L’auto radio jouait, meublant notre silence par moment lourd de conséquences. Alors que nous roulions sur une route déserte, elle se mit à caresser mon sexe à travers le tissu du pantalon, puis lentement, avec douceur dégrafa un à un les boutons de la braguette, laissant d’un seul coup émerger ma virilité sollicitée par tant de douceur intuitive. Sa main courant sur mon membre déjà dressé comme un obélisque, son pouce caressant le soyeux du satin humide de mon gland, électrisèrent tout mon corps jusqu’au plus profond de mon ventre. De la pointe de sa langue, elle goûtait à la perle brillante délatrice de mon désir, et s’abreuvait à la source, ses lèvres gourmandes de mon plaisir. Troublé par son audacieuse appétence, le regard posé tantôt sur la route, tantôt sur mon vit de ses lèvres enrobé, je perdais le contrôle du véhicule pour une légère embardée. Avec la lune pour complice, la magie de l’instant avait fait son effet, la nuit me parut soudain estivale sous ses mains expertes qui continuaient à me caresser sans se soucier d’autre chose que de mon plaisir. Envahi d’une douce chaleur, je n’étais plus en mesure de poursuivre ma route, je cherchais un chemin à l’abri des regards indiscrets, un endroit tranquille pour succomber en toute discrétion au contact de ses lèvres si douces. Un véritable talent d’élégance et d’érotisme enrobait chacune de ses succions sur mon sexe de plus en plus ardent, attisé par l’inattendu de la situation. Cela me laissa présager une soirée hautement érotique, bien au-delà de mes espérances. Jacky me rendait fou, j’avais envie que cela jamais ne cessa. Je découvris un chemin et stoppai le véhicule. L’auto radio jouait des tempos latinos ...Signal magique ...Jacky m’abandonnait, sortait du véhicule et dans les faisceaux des phares allumés entamait une danse, dessinant de sa silhouette des arabesques fascinantes et sensuelles, véritable scénario improvisé au milieu de la nuit. Avec magie dans le halo de lumière presque irréelle, tour à tour, elle fit glisser son jeans sur ses hanches sur des rythmes endiablés, puis son string le long de ses cuisses avant de le faire voler à travers le pare brise sous mon regard émerveillé. Je garde en souvenir, son visage et son regard sublimé par l’insolence de ses sensuelles audaces, alors que ma main courait sur mon sexe tendu à l’extrême. A cet instant précis, j’avais une envie vertigineuse de la posséder, cette femme si inconnue et si proche à la fois. Mes yeux trahirent mes envies, elle venait me rejoindre, me caresser avant que de me chevaucher comme une lubrique guerrière et d’aller et venir dans le plaisir sur mon sexe planté en elle. A chaque instant, je manquais d’exploser, retenais mon plaisir pour mieux lui en offrir, avec la ferme intention de la prendre penchée dans la voiture. La situation m’échauffant les sens, cette vision m’éblouissant, je rêvais un instant d’envahir son adorable petit cul, et terriblement excité par délicieuse sensation plus serrée sur mon sexe, je la comblais de mon plaisir alors qu’elle me faisait offrande de son regard perverti et égaré pour parapher sa jouissance. Etourdis, comblés et grisés par la vague de plaisir torride qui venait de nous emporter, nous restâmes un instant ainsi l’un dans l’autre. J’adorais la tenir encore sur moi et caresser ses hanches encore frémissantes de notre folle étreinte, j’adorais l’entendre encore gémir et psalmodier au creux de mon oreille« Je crois que je t’aime » Nous eûmes beaucoup de mal à nous arracher à ce pur moment de bonheur. Mais Jacky, après une brève toilette, se rhabilla, reprit sa place et me donna un tendre baiser. Nous rejoignîmes l’hôtel encore empreints du plaisir de notre fougueuse attirance, sans plus prononcer un mot jusqu’à notre arrivée. Il est certain silence plus explicite que n’importe laquelle des paroles !
trés belle image ... troublante même ... :)
Rédigé par : waid | 19 avril 2009 à 21:15
A Waid:troublante? Quel compliment!Merci
Rédigé par : mysterieuse | 20 avril 2009 à 09:13
Bonjour Mystérieuse phisio-bio poétique , un couple s'étreignant passionnement, autour d'eux grouille cette foule que l'on rencontre sur les places, les plages populaires... mais ces deux amoureux, l'espace d'un instant de ravissement sont aveugles à tous ce qui les entourent. De vous lire le temps s'arrète comme un baiser ... arrète les aiguilles de l'horloge... dans la ronde sans fin du temps.Merveille
Rédigé par : Amélie | 20 avril 2009 à 10:37
Moi, ça m'a fait penser à la danse de Nicole Kidman, dans les phares de la voiture, dans "prête à tout" après avoir acquis à sa cause le jeune Joaquin Phoenix, sous la pluie battante et sur "sweet home alabama", j'aime cette femme !!
Rédigé par : The Blade | 20 avril 2009 à 16:10
The Blade:je n'ai pas votre culture cinématographique ...mais prête à tout c'est une phrase qui résonne bien au creux de mon oreille!
Vous aimez cette femme, je l'aime aussi, mais vous vous en doutiez n'est ce pas?
Rédigé par : mysterieuse | 21 avril 2009 à 11:58