

Mais à la vision de la paroi escarpée que nous devions descendre pour accéder au paradis, les intempéries annoncées en dessous de ma ceinture eurent tôt fait de se calmer.
« Je ne savais pas que nous allions pratiquer la varappe...
-Ne pas tu pas réclamé d’être surpris !
-J’ai oublié mon piolet et mes bouts de rappel, mais je vais passer en éclaireur, sait-on jamais ! Je commence à regretter...
-Quoi donc ? Un jogging en charmante compagnie ?
-Mais non...que tu aies préféré un pantalon à une tenue plus féminine, j’aurais pu me délecter d’une bien agréable vision...
-Mais tu ne penses donc qu’à ça ?
-Ose me dire que cela ne te plairais pas et je te noie dès que nous sommes en bas.Déjà, jeune ado, c’était mon jeu de prédilection, regarder sous les jupes des filles !
-Je vois, ta perversion est congénitale
-Pire, Ma chérie, héréditaire, mon frère présentait les mêmes symptômes que moi
-Quelle famille de fripons, allez avance mauvaise troupe, tu t’occuperas de mes arrières un peu plus tard si tu ne te casses pas le cou. »
Après la randonnée, l’escalade, je n’aurais jamais supposé que je puisse faire autant d’acrobaties pour mériter les avances sensuelles d’une de mes congénères.
La descente s’avérait en fait un enfantillage et en moins de temps que pour le dire nous étions à nouveau sur terre ferme, devrais- dire sur une plage de sable fin face à une mer aux couleurs caraïbe.
Jacky avait raison, le jeu en valait la chandelle.
A peine eut-elle posé ses deux pieds qu’elle se défaisait en urgence tout d’abord de son sac à dos, puis avec la même effervescence de son pull, ses chaussures, son pantalon et ses exquises lingeries en dentelles.
Je n’eus même pas le temps de lui dire qu’elle était dingue, elle était déjà dans l’eau.
Comme je n’eus pas le tems de rassembler ses affaires qu’elle était déjà sortie.
« Elle est glacée...
-A quoi t’attendais –tu, un bain bouillonnant à température corporelle. »
Je n’avais plus d’yeux que pour cette femme devenue gamine, donc le corps ruisselant et frissonnant raviva rapidement mes envies.
Une multitude de gouttelettes salées étincelaient sa peau mate, poursuivant un chemin régulier de la base de son cou jusqu’à son sexe lisse, juste une fente palpitant au même rythme que sa poitrine haletante surprise par la fraîcheur de la méditerranée.
Je criais haro sur moi-même avant que de me précipiter vers elle et de l’enlacer pour étancher sa frilosité et surtout ressentir sa fraiche nudité contre la chaleur de mon corps.
Ce contact lui procura de nouveaux frémissements qu’elle étancha par un baiser goulu offrant à mes lèvres gourmandes de sa féminité, une saveur humide et salée à l’image de la femme qui me le donnait.
Nos souffles mêlés, nos langues enroulées, nos saveurs partagées me firent raidir outrageusement, mais l’ignorance dont elle accabla mes démonstrations érectiles me conduisit vers d’autres lieux...
L’emportant dans mes bras, délicieusement fraîche tant sur sa peau que dans son attitude, je rejoignais son insouciance.
Sur un rocher plat, un nid d’amour improvisé, je la déposais comme une sirène échouée mais complaisante.
Son regard alangui, ses cheveux étalés, ses longues cuisses fines, son sexe encore brillant de quelques gouttes fines, les spasmes de son ventre et ses seins arrogants, elle était femme offerte à ma gourmandise masculine.
J’envisageais alors dans la plus grande sagesse de partir à la découverte de ce corps évanescent en le couvrant de baisers, d’en récolter les moindres frissons sous la brûlure de mes lèvres et la chaleur suave de ma langue.
Mes acuités sensorielles à fleur de peau, j’entamais ma lente prospection érotique par ses chevilles fines, poursuivais mon ascension le long du galbe de ses mollets jusqu’à l’intérieur de ses genoux qu’elle écartait naturellement pour m’offrir la finesse de ses longues cuisses.
Je n’omettais aucune parcelle de sa peau salé-sucré, évitais naturellement la moindre zone érogène.
Son ventre empreint de vibrations donnait une réplique parfaite au bouillonnement du sang dans mes artères , à cette dérive érotique qu’elle argumentait d’une mouvance sensuelle et de soupirs si explicites et si criants qu’ils firent fuir quelques clandestines mouettes venues squatter le nid secret de nos ébats.
Je l’abandonnais un instant, le temps de me dépouiller de mes vêtements embarrassants, sous ses supplications, ses mots murmurés, à peine soufflés...
« Viens me prendre, maintenant, j’ai tant envie de toi »
Le temps de me retourner, elle était déjà à quatre pattes me réclamant mon intrusion.
Aucune tergiversions possible, sa croupe cambrée à hauteur de mon sexe douloureux et tendu, était à elle seule une véritable invitation insidieuse mais spontanée.
Je me perdais dans son intimité, assauts virils, défonce interdite, va et vient incessants humides et chauds.
Mes mains campées sur la rondeur de ses hanches, la malmenant de mes attaques érotico viriles je l’accompagnais au bord de l’orgasme plus d’une fois, lui interdisant de jouir.
Mais la rebelle qu’elle était se laissait partir dans le plaisir, ameutant le bon dieu et tous ses saints pour le plaisir qu’elle retrouvait.
Il est bon parfois de se faire appeler Dieu ! Le seigneur tout puissant n’était pas pour grand-chose dans le plaisir intense qu’elle m’offrait à chacun de mes coups de reins entre ses chairs brûlantes.
Son plaisir humide m’envahit tant et tant , qu’au bout de mes forces , je me répandais dans un dernier sursaut sur sa cambrure , entre les deux fossettes qui faisaient de son adorable petit cul un véritable repère interdit .
Dans ma jouissance, mon plaisir dévastateur, je laissais échapper une injure flatteuse « salope » auquel elle répliquait impudiquement « oui ta salope » avant de s’effondrer sur le rocher témoin de nos envies et de verser quelques larmes ...de plaisir !
Moi, secrètement, je remerciais le constructeur automobile de marque étrangère de m’avoir gratifié d’une excusions dans le sud et de m’avoir ouvert les cuisses d’une femme interdite.
Lui caressant les cheveux, Je n’étais même plus sûr à cet instant de vouloir partager ma maîtresse avec le talent viril d’un masseur...j’étais en train de m’éprendre de ma conquête, ou peut être devrais-je dire , tomber amoureux, ce que je m’étais promis de ne jamais plus faire !
A suivre...
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