Quand le silence mène la danse de nos ébats
Que sur ma peau tout doucement glissent mes bas
C’est ton regard chargé d’émoi qui me conduit
Sur le chemin de l’érotisme de nos nuits.
Mon âme s’égare sous tes yeux clairs riches de désirs
Je me dévoile sensuelle dans mes soupirs
Dans la pudeur de mon intime féminité
Mes lèvres s’entrouvrent, gourmandes de ta fébrilité.
La fièvre coule dans tes veines, brûlante sève
Parcourt ton corps, constelle tes rêves
De me voir nue, soumise, cambrée, désorientée
Par ce désir inoculé par tes pensées.
Ma peau résonne de frissons sous tes caresses
Mon cœur s’emballe au diapason de tes prouesses
Quand sous tes lèvres mes seins s’animent de passion
Quand de ta bouche tu diligentes mon émotion.
Je m’offre entière à tes morsures amoureuses
Frémit, gémit en fière amante voluptueuse
Mes yeux s’embrument, mon sexe pleure de plaisir
Tu t’y abreuves, bois au calice, me fais gémir.
Comme aliéné à tes audaces érotiques
Mon corps exulte sous tes ondes magnétiques
T’offre la liqueur de mes envies en mon bouton
Que tu honores dans l’irrespect de tes succions.
Une sensuelle folie m’étreint, orgasme
Tu me retiens, nourris mon âme de tes fantasmes
De me voir ainsi soumise à ta lubricité
Ce délicieux pouvoir de me solliciter.
Le temps suspend son vol dans mes égarements
Tu te fais plus bestial, je t’aime indécent,
Entre mes cuisses ouvertes tu te frayes un chemin
Où tu viens te planter dans la fièvre de mes reins.
Cette croupe ondulante, impudique et vibrante
Exalte la puissance de ta hampe bandante
A grand coup de bassin tu punies l’indécence
De ma cambrure comblée de tes impertinences.
Je ne suis plus que fièvre, femelle envoutée
Par tes virils assauts au cœur de mon fourreau
Malmenée, éperdue d’amour et de plaisir
Je m’abandonne à toi dans un profond soupir.
Ta chaleur m’envahit, tu viens de te répandre
Ma rejoins dans un cri, te perds dans les méandres
Du sublime de l’extase, troublante complicité,
De l’orgasme conjugué de nos deux corps mêlés.
© 2009 Mystérieuse
un de mes livres préféré ... trés joli texte , encore une fois bravo
Rédigé par : waid | 23 avril 2009 à 21:14
Comme à chaque fois, ici, j'en apprends un peu plus sur les sensations. Juste par la magie de tes mots.
Tu es un bonbon d'écrivain. Et je suis un petit garçon gourmand de te lire.
Encore des baisers !
Rédigé par : Ile | 24 avril 2009 à 09:37
A Waid: connotation, érotique dans mon choix...j'aime beaucoup aussi ce court roman,scandaleux en son temps...Vous aimez mes poèmes , j'en suis ravie, voire comblée, car j'adore écrire de la poésie ,"le diable au corps "de mes désirs et de mes désillusions parfois...
Je vous embrasse
Rédigé par : mysterieuse | 24 avril 2009 à 10:00
Dîtes, c'est une amie à vous, sur la photo ? ;op
Tu puniES ?!? Mais qu'est-ce donc que cette terminaison ? Vous devez l'avoir mise exprès pour me faire bondir, celle-là, non ? ou alors est-ce inconscient. Mais la fessée vous guette (rire sardonique... mais pas trop sardonique quand même... quand c'est mal fait ça fait pas peur)
J'aime bien le rythme de la strophe "cette croupe ondulante, impudique et vibrante..." on dirait du Gainsbourg.
kisses
Rédigé par : The Blade | 28 avril 2009 à 15:22
A The Blade:rappelez moi de vous la présenter...
Ah enfin vous réagissez...il était temps
Rédigé par : Mysterieuse | 29 avril 2009 à 17:45
Pour ne pas ètre abandonné de vous... . ... je me suis mis en survolt age... Mysterieuse Frontispice sans faiblesse ma lèvre sans molesse avec l'appreté d'un sauvage mord l'airain pas sage d'un doux dur plumage Vos écrits sublimes sont clarté dans l'abime limpide sans mélange Splendid donnée en échange _ Ecce Timor Domini _ Vos voix sont bouche avide en attente du rigide hymne sylphide et torride _ d'un cri écrit décris Domini _ ma flèche en vol rapide guide l'arc Dominique réjouie à voir dans les vapeurs du soir pas Platonique mais scénique organique pique nique satanico volcanique _ ma flèche plonge implacable dans son antre frémissant puissant pressant elle se défend l'impénétrable se cabre sous la turpitude _ en écume clairon sonore pleinitude _ brulante nuit étincelante Elle s'abandonne docile sur l'epi satyre mobile ...
Rédigé par : ta sèt néferou | 19 août 2009 à 15:43
A ta sèt néferou:sublime commentaire très cher.J'avoue vos mots inscendiaires et que dire du rythme ,il est endiablé...A la vérité j'adooore, et cela même si une relecture s'impose parfois...
Baisers...
Rédigé par : Mysterieuse | 20 août 2009 à 09:02