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JE SUIS SANS CONNEXION ET NE PEUX PAR CONSEQUENT PUBLIER LA SUITE DE MES NOUVELLES POUR L'INSTANT
CELA PEUT DURER PLUSIEURS JOURS , JE M'EN EXCUSE D'ORES ET DEJA, EN ESPERANT VOUS RETROUVER TRES VITE
BAISERS
MYSTERIEUSE
Rédigé par mysterieuse le 29 avril 2009 à 17:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ne m’abandonne pas ...Abandonne toi !
Laisse courir mes caresses sur l’incandescence de tes reins
Offre-moi la brûlure de ton regard pervers, celui dont tu me perces quand le désir t’étreint.
Laisse mes lèvres t’embraser, boire à la source de tes rêves, mélanger la saveur de nos baisers gourmands, convertir nos salive en un nectar brûlant.
Si tu aimes le supplice de mes mains sur ta peau, la douceur de ma bouche qui éveille la fièvre sur ta croupe ambitieuse
Si tu aimes la douleur de mes amoureuses morsures sur ta nuque gracile, le long de ton échine jusqu’au creux de ta cambrure arcboutée à te casser les reins
Si tu aimes mes désirs de vouloir te combler
Si tu aimes mes envies des plus sages aux plus concupiscentes
Si tu aimes l’érotisme qu’à toi seule je destine
Si tu aimes m’aimer comme je te désire
Ne m’abandonne pas...Abandonne toi !
Tels sont les mots que j’aurais aimé que tu murmures à mon oreille, ne serait-ce que les lire m’aurait réconfortée...
Tes doutes sont mes blessures, tes absences, mes mystères, tes silences meurtrissures...
Serais-je une rêveuse, ou pire, une aventurière de croire un seul instant que tu aies pu m’aimer, délivrer tout mon corps de tant de cicatrices que tu laisses en passant à chaque fois que tu daignes donner une résonance à mon âme d’amazone , guerrière érotique, qui n’abandonne jamais au risque d’y périr.
L’écho de tes paroles résonne dans ma tête, accompagne mes pas dans une vie si triste qu’elle en est pathétique, m’escorte dans mes nuits.
Lorsque je sens sur moi le voile de tes pas, je te suis ,si discrète ,que tu ne m’entends pas.
Lorsque je devine ton regard langoureux épouser chaque ligne des rondeurs de ma silhouette, je ressens cette fièvre qui éveille mes sens, m’emprisonne dans mes rêves de ressentir tes ardeurs au fond de mes entrailles, entre ma croupe offerte et me fente affamée de ta virilité...
Si tu m’entends plus, peux tu encore me lire, deviner mes pensées et la lubricité dont elles sont enrobées pour mieux te convoiter, peut être te séduire et même t’apprivoiser.
Lorsque j’écris ces mots, que je devine parjure pour l’être que tu es, façonné de mystère et de sensibilité, une fièvre érotique s’empare de mon sexe dont toi seul à le pouvoir sorcier de m’en délivrer.
Extase ! Sous mes gestes précis, érotisés, la vague de plaisir m’emporte loin de toi dans un monde d’où j’aimerais ne plus jamais revenir.
Ne m’abandonne pas ...Abandonne toi avec moi...
Aimer dans le plaisir rime avec le plaisir d’être aimer ...
Alors aimez-moi, aime –moi encore, aime moi mal, mais aime moi
© 2009 Mysterieuse
Rédigé par mysterieuse le 28 avril 2009 à 23:04 dans INSTANTS DE "NOUS" | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Mes émotions offertes par la vision dont Jacky me faisait offrande, perdue dans la détresse des plaisirs fulgurants me tenaient au corps et à l’esprit.
Féminité hypnotisante que cette silhouette pervertie par des caresses érotisantes sur son sexe ému de tant de sollicitudes.
Ce n’est pas vraiment ainsi que j’avais envisagé la tournure de la soirée.
A chaque nouvel élan de tendresse que Greg prêtait à Jacky, je pouvais ressentir au plus profond de mon être l’abandon érotique dont elle le comblait.
Plus qu’un partage, Greg se plaisait à honorer le corps de ma maîtresse de prouesses tactiles électrisant sa peau bronzé d’une myriade de frissons et de spasmes épidermiques prolongés de troublants gémissements dont il avait du mal à contenir l’ardeur.
Je m’étais soudain senti exclu du cercle érotique dans lequel il s’étaient enfermés bien involontairement.
Eloignant ses caresses buccales de la corolle du sexe brûlant de Jacky, Greg les avait disséminés de manière désordonnée, mais pour autant très efficace, de la base de son pubis jusque sous sa poitrine.
Des baisers tendres, presque amoureux, honoraient la moindre parcelle de son ventre jusqu’à se perdre entre ses lèvres. Plongeant sa langue amoureuse de tant de féminité dans sa bouche entrouverte par le désir d’être cueilli par de longs baisers profonds, Greg, en amant confirmé , avait entraîné Jacky vers un royaume éromantique perverti par mon voyeurisme passif ,dont je commençais à me lasser , parce que non consenti.
Je pouvais deviner dans la pénombre de la pièce et l’enchevêtrement des corps collés, dodeliner la tête de Jacky, totalement absorbée par la fougue des baisers de Greg.
Emouvante, troublante dans sa manière de l’enlacer, de prendre sa tête entre ses mains pour appuyer les dits baisers, elle se laissait aller à des mouvances hypnotisante pour le simple spectateur abandonné que j’étais devenu, impuissant devant la bouleversante attirance qui les unissait.
Pourtant dans un instant de lucidité, Jacky s’était arrachée à la fougue de Greg, et avait entrouvert ses yeux me renvoyant le reflet d’une prunelle langoureuse.
Elle avait soudain pris conscience du délaissement qu’elle m’avait imposé bien malgré elle, et d’un simple regard m’avait invité à les rejoindre.
Greg peu ou pas conscient de la tournure que prenait la soirée s’évertuait, tout en délicatesse, à combler de douceur la femme perdue entre ses bras, avant qu’elle ne me saisisse la main et qu’elle m’attire à elle.
Se rasseyant sur la table officialisée nid d’amour, elle avait abandonné Greg le magnifique, me comblant de sa nouvelle attention.
Plongeant sa tête contre mon buste, s’enivrant des fragrances de ma peau, elle s’était laissé aller à une sorte d’attirance magnétique.
Glissant ses mains sous le coton de mon pull, elle avait eut tôt fait de m’arracher le vêtement et de s’approprier sous ses lèvres expertes, mon buste nu.
Tout comme Greg, un peu plus tôt sur sa peau, elle n’avait omis aucune parcelle, m’enfiévrant de sa bouche chaude et humide.
Le tissu léger de mon pantalon, n’avait pas résisté bien plus longtemps à ses doigts audacieux, en un tour de main, elle en avait défait les cordons, et il s’était avachi en accordéon sur mes chevilles.
Je n’étais pas peu fier de mon érection, un vrai perchoir à oiseaux, comme elle aimait le dire. Je bandais plus que raison pour la délicieuse garce lubrique stimulant à merveille ma libido !
Mais la concurrence était dure ...Sous l’aplomb avec lequel mon effeuilleuse s’était plu à me mettre à nu, notre convive n’avait pas tardé à se déshabiller, avant même d’y être invité, sous l’œil coquin mais averti de Jacky.
Il faut dire que la nature avait été des plus généreuses avec Greg, son perchoir à volatiles aurait pu supporter bien plus que les frêles pates de petits moineaux.
Loin d’être impressionnée par la virilité bien au dessus de la moyenne de Greg, elle l’avait dénigré et s’était consacrée entièrement à moi, s’emparant avec assurance de mon sexe tendu de désir.
A suivre...
Rédigé par mysterieuse le 27 avril 2009 à 19:49 dans NOUVELLES EROTIQUES | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Quand le silence mène la danse de nos ébats
Que sur ma peau tout doucement glissent mes bas
C’est ton regard chargé d’émoi qui me conduit
Sur le chemin de l’érotisme de nos nuits.
Mon âme s’égare sous tes yeux clairs riches de désirs
Je me dévoile sensuelle dans mes soupirs
Dans la pudeur de mon intime féminité
Mes lèvres s’entrouvrent, gourmandes de ta fébrilité.
La fièvre coule dans tes veines, brûlante sève
Parcourt ton corps, constelle tes rêves
De me voir nue, soumise, cambrée, désorientée
Par ce désir inoculé par tes pensées.
Ma peau résonne de frissons sous tes caresses
Mon cœur s’emballe au diapason de tes prouesses
Quand sous tes lèvres mes seins s’animent de passion
Quand de ta bouche tu diligentes mon émotion.
Je m’offre entière à tes morsures amoureuses
Frémit, gémit en fière amante voluptueuse
Mes yeux s’embrument, mon sexe pleure de plaisir
Tu t’y abreuves, bois au calice, me fais gémir.
Comme aliéné à tes audaces érotiques
Mon corps exulte sous tes ondes magnétiques
T’offre la liqueur de mes envies en mon bouton
Que tu honores dans l’irrespect de tes succions.
Une sensuelle folie m’étreint, orgasme
Tu me retiens, nourris mon âme de tes fantasmes
De me voir ainsi soumise à ta lubricité
Ce délicieux pouvoir de me solliciter.
Le temps suspend son vol dans mes égarements
Tu te fais plus bestial, je t’aime indécent,
Entre mes cuisses ouvertes tu te frayes un chemin
Où tu viens te planter dans la fièvre de mes reins.
Cette croupe ondulante, impudique et vibrante
Exalte la puissance de ta hampe bandante
A grand coup de bassin tu punies l’indécence
De ma cambrure comblée de tes impertinences.
Je ne suis plus que fièvre, femelle envoutée
Par tes virils assauts au cœur de mon fourreau
Malmenée, éperdue d’amour et de plaisir
Je m’abandonne à toi dans un profond soupir.
Ta chaleur m’envahit, tu viens de te répandre
Ma rejoins dans un cri, te perds dans les méandres
Du sublime de l’extase, troublante complicité,
De l’orgasme conjugué de nos deux corps mêlés.
© 2009 Mystérieuse
Rédigé par mysterieuse le 23 avril 2009 à 13:28 dans INSTANTS DE "NOUS" | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Sa détermination à vouloir à nouveau attirer mon attention eut sur moi l’effet d’une électrisation, d’autant plus que Greg, attentif aux moindres faits et gestes de ma maîtresse, perçut dans cette troublante initiative, un code érotique.
Il faut dire qu’elle avait omis la discrétion, ce qui avait suscité une réaction houleuse mais susurrée de la part des hommes attablés à proximité.
Un sentiment de fierté avait illuminé mon visage sous la non moindre discrétion de Greg qui avait manifesté son impatience soudaine.
« Bon, bien, le repas fut délicieux, mais si nous retournions au sujet de notre rendez-vous
-Excellente idée, Greg, finalement j’aime autant que vous nous retrouviez dans ma villa, Jack a raison, il serait stupide de se priver du luxe des prestations.
-Mais je n’ai rien dit, enfin pas encore !
-C’est tout comme, je te sens si tendu, tout à coup, au sens propre et figuré !
-Jacky !
-Quoi, ne me dis pas que tu n’as pas envie de baiser, la plus pure des ingénue saurait lire dans ton regard perverti !
-Arrête, tu deviens indécente !
-Vraiment ? N’est ce pas cet esprit effronté qui t’as séduit ? Qu’en pensez-vous Greg ?
-De quoi Jacky ? "
Ce garçon était soit stupide soit un merveilleux comédien. L’idée m’effleura un instant qu’ils étaient de connivence, mais compte tenu de l’éclat interrogatif de son regard, je me rangeais à mes premières intuitions, il était stupide, et cela m'arrangait de le supposer.
Mais à vrai dire, on ne lui demandait pas d’être intelligent, mais un minimum, tout de même s’imposait.
« Et bien n’avez –vous pas envie de baiser vous aussi ? »
Interdit par la réplique, il sourit bêtement, laissant planer un doute approximatif ou bien une opportunité naissante à laquelle il n’avait pas songé.
Je ne sais si nos voisins étaient seuls ou accompagnés, mais lorsque Jacky se leva, ils lui jetèrent une œillade particulière, un mélange de suspicion et de jalousie.
A la cantonade, elle leur adressa un « Bonne soirée messieurs », sur un ton ironique et tendancieux, frondeuse jusqu’à l’instant de son départ.
Ils suivirent longtemps du regard le trio infernal qui s’éloignait, laissant libre cours à leur imagination débordante.
Quant à moi, dans un premier temps gêné par l’effronterie de ma nouvelle compagne, j’assumais tout à coup une certaine fierté à glisser mon bras sur la taille de Jacky, et ma main sur la rondeur de sa hanche dodelinant à chacun de ses pas sous le tissu satiné.
Greg accompagna nos pas jusqu’en extérieur avant que je le renvoie dans ma chambre récupérer son matériel.
L’initiative d’un masseur à domicile avait eu le mérite d’érotiser ma partenaire, elle était délicieusement bandante, certainement empreinte d’une nouvelle saveur interdite qu’elle était prête à découvrir.
Dès notre entrée dans les luxueux appartements, elle vérifia avec indécence si mon sexe était toujours au diapason de ses envies.
Elle ne fut pas déçue, ma raideur n’avait pas fléchi, et en réplique à ses inhibitions évaporées, je glissais ma main le long de sa cuisse, jusqu’à son sexe dont je prenais la température de son excitation.
Stimulant de quelques caresses volées ses lèvres ouvertes et son bouton gorgé, j’accompagnai sa perversion passagère vers des sens interdits, l’invitant dans son plaisir naissant à se débarrasser de ses vêtements devenus embarrassants.
Ses seins frissonnant de désir, son sexe affolé accueillirent Greg dans la clandestinité d’un instant lourdement chargé d’émotion et de corruption.
Un minute, un minute seulement, j’eus le sentiment que Jacky m’appartenait et que j’allais la soumettre à la lubricité de mes intentions.
Complice de mes désirs, loin de se rhabiller ou de jouer les vierges effarouchées, elle préféra semer le trouble et exhiber sa nudité provocatrice.
Elle attira le jeune garçon contre son corps nu et parfumé, lui prit la main droite pour la guider sur sa poitrine gonflée
Le regard effarouché de Greg, m’amusa un instant. Mais le jeune masseur se piqua vite au jeu de débauche de sa prétendue cliente, l’invitation aux caresses se transforma rapidement en un pétrissage moins glamour des deux globes fermes, puis en succions et morsures de ses tétons qu’elle lui offrait en les pinçant.
Elle jeta vers moi un coup d’œil alangui, paupière mi closes, laissant traîner un regard presque insensible à mon égard, indifférente à ce qu’elle était en train de faire sous mes yeux.
Je me demandais même si elle ne regardait pas ailleurs pour que je ne puisse pas deviner un instant ce qui se passait dans sa tête.
Puis, arrogante, elle avait concentré toute son attention sur Greg la torturant de ses lèvres et de ses dents, puis s’était allongée sur la table, laissant ses jambes ballantes dans le vide. Elle avait fermé les yeux, lorsque le jeune homme, remontant doucement les mains le long de ses cuisses, avait réveillé en elle des codes érotiques.
Elle s’était concentrée sur son plaisir, laissant dériver son esprit librement, en ne cherchant plus à connaître mes émotions...elle y aurait perdu le bonheur de son abandon entre les bras d’un autre homme que moi.
« La beauté des émotions, c’est précisément qu’elles vous égarent » disait Oscar Wilde, et dans la folie de la situation, nous nous rejoignions dans nos égarements, moi, mes doigts en étau autour de mon sexe tendu et elle, perdue dans un plaisir qui l’envahissait.
Alors qu’elle effleurait le visage de Greg en train de la goûter, la tête penchée vers moi, de la complicité dans le reflet de son regard paresseux, je la sentais aimer cette main, la mienne, sa virilité, sa certitude courir en va et vient , sans hâte sur toute la longueur de ma hampe.
Hypnotisée par la situation, érotiquement emportée par l’émotion, elle fermait à nouveau les yeux se laissant emporter vers le plaisir.
Les alarmes de l’esprit, ces signaux lumineux qui régissent la raison s’éteignent peu à peu quand le plaisir assiège le corps.
Rédigé par mysterieuse le 22 avril 2009 à 20:15 dans NOUVELLES EROTIQUES | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
A dix neuf heures trente nous nous séparions dans le hall de l’hôtel pour réintégrer respectivement la solitude de notre chambre.
Finalement depuis mon arrivée, j’avais passé la majorité de mon temps avec Jacky, et ma nature ombrageuse réclamait un minimum d’isolement, au moins durant le temps d’un bain ou d’une douche et d’un peu de délassement.
Ayant lors de mon escapade, omis d’emporter avec moi mon portable, je fus accueillis par les bips me signifiant que nombre de messages et autre sms attendaient certainement une réponse.
Mais il est dans mes habitudes de ne pas forcément me faire aliéner par ce genre de communication et je préférais me glisser sous la douche longuement.
Malgré la pluie du pommeau et la douce chaleur de l’eau ruisselant sur ma peau, je n’arrivais pas à me soustraire à l’image de Jacky imprimée dans ma tête, son corps nu, ses seins audacieux et son regard, surtout son regard dominé par l’insolence et l’impudeur. D’ailleurs ma virilité faisait soudain à nouveau émergence en songeant à sa peau satinée, aux fragrances sensuellement enivrantes, mais la sagesse l’emportait, je renonçais à la masturbation, m’obligeant à diluer les empreintes de ma diablesse dans mon esprit embrumé.
La sonnerie de la porte retentit, alors que j’étais encore sous la douche. J’enveloppais le minimum à camoufler d’une serviette savamment nouée autour de ma taille et me précipitait sur la porte.
Face à moi, le jeune et beau masseur me lançait un sourire plein de dents blanches et régulièrement alignées.
« Ah oui, le masseur, désolé, nous sommes arrivés un peu en retard et...
-Ce n’est pas grave, Monsieur, Jacky m’avait prévenu d’un retard possible et avait donc changé l’heure et le lieu de rendez-vous.
-Ah bon vraiment, et donc nous avons rendez-vous où ?
-Et bien ici !
-Ici, bon je suis ravi de l’apprendre !
-Je suis désolé...
-Arrêtez d’être désolé, ça commence à m’énerver. Ecoutez je ne suis pas prêt, laissez vos affaires ici et retrouvons nous au bar dans un petit quart d’heure, je préviens Jacky, ok ?
-Ok ! »
Il n’est pas dans mes habitudes de renvoyer ainsi les gens, mais venir me déranger dans un moment d’égarement et de décontraction, m’avait particulièrement contrarié, tout comme l’idée que le masseur pourrait à tout instant profiter des charmes de Jacky pour peu qu’il sache s’y prendre.
Je prévenais rapidement Jacky du changement de programme organisé par mes soins auquel elle acquiesçait sans tergiverser, puis choisissait une tenue des plus confortables, pantalon de lin blanc et un pull à même la peau dont Jacky était friande.
Cinq minutes plus tard, je retrouvais « Greg le magnifique » au bar, confortablement installé en train de siroter une bière.
Le temps d’échanger une brève discussion, de ces discussions les plus stériles qui soient, Jacky nous faisait l’honneur de son apparition.
Elégamment vêtue d’une robe dont la fluidité du tissu épousait à merveille chacune de ses formes, elle avançait vers nous, de la fierté dans le regard et l’allure altière.
Par quelle magie avait-elle pu en si peu de temps métamorphosé la femme que j’avais quitté quelques instants auparavant?
A en juger par le regard concupiscent qui éclaira la pupille de Gregory, je n’étais pas le seul à tomber sous le charme de la délicieuse silhouette qui nous rejoignait.
« Mais où est donc passé la jeune étudiante ?questionnai-je ironiquement
-Ah, je viens de la croiser, elle ne dinera pas avec nous, elle était fatiguée, m’a-t-elle dit
-Dommage, rétorqua Greg, mais qui est cette jeune femme ?
-Oh c’est sans importance, je ne pense pas que vous ayez l’occasion de la croiser ! Bien si nous dinions !
-Excellente idée, je crève de faim, les après midi en plein air ont l’art de creuser l’estomac
-Je m’en occupe, rétorquait Greg avant de s’éloigner
-Quelle drôle idée Jacky, de faire venir le masseur dans ma chambre !
-Et pourquoi pas après tout ?
-Oui pourquoi pas, mais le confort de tes appartements est bien plus agréable, ne penses-tu pas !
-Bon, bon, nous verrons après le repas
-Voilà, nous avons un table nous annonçait Greg sur un air conquérant. »
Nous le suivîmes et nous installâmes rapidement sous les regards envieux des hommes environnants.
Peu bavard, je passais le début du repas en observant le comportement du masseur, face à cette femme, très femme, qui conversait avec une facilité déconcertante.
Greg, complètement fasciné par Jacky, avait du mal à camoufler son émotion, à chaque fois qu’elle posait son regard sur lui de manière insistante, où qu’elle s’amusait d’une répartie pertinente dont elle avait le secret.
D’une manière différente, son pouvoir de séduction avait sur moi une autre incidence beaucoup plus néfaste que je ne le pressentais.
Cette capacité très particulière qu’elle avait, bien malgré elle d’éblouir, dans la plus grande simplicité de son comportement et de sa gestuelle engendra chez moi un sentiment de jalousie que je ne connaissais pas ou peu.
L’attention particulière qu’elle m’avait portée depuis notre rencontre me semblait tout à coup évanescente, interpellée qu’elle était par une nouvelle rencontre séduisante.
Préférant lui attribuer l’innocence, je n’osais penser un instant qu’elle se plaisait à exacerber mon attirance par un jeu aussi cynique que pervers.
Mon attitude silencieuse, pour le moins circonspecte après la journée amoureuse que nous venions de passer attira néanmoins son attention et elle me gratifia d’une tendre caresse du revers de la main, sur ma joue dont la barbe naissante râpa doucement sa peau.
« Ne te l’ai-je pas dit, Darling, j’adore les barbes d’un jour ou deux, cela vous donne une note de séduction supplémentaire vous les hommes, surtout quand apparaissent quelques poils blancs ? »
Non je ne le savais pas, mais je n’étais pas peu fier de cette remarque, marquant un point face à mon adversaire parfaitement rasé de très près.
Mais sans plus s’appesantir sur mon cas, elle avait continué à converser avec notre hôte, me tournant pratiquement le dos.
Je n’avais plus d’yeux que pour son dos nu, à cet endroit très précis où les vertèbres saillent sous la peau, juste au dessous de la nuque, ses épaules rondes et ses omoplates profilées comme des ailes d’oiseau..
Le lien physique qui nous rapprochait depuis la veille remuait mes souvenirs, si proches soient-ils, jusqu’à l’odeur de ses cheveux ravivait en moi une exaltation inquiétante compte tenu de la jeunesse de notre idylle.
Elle, elle semblait pouvoir survoler ses émotions avec une facilité déconcertante.
La gracilité de son port de tête, cette féminité enveloppante qui était la sienne, me ramenèrent naturellement vers mes premières intentions.
J’imaginais un instant, les mains du jeune masseur courir sur son cou, puis plus bas sur la naissance de sa poitrine dont les tétons arrogants pointaient déjà sous le léger tissu de sa robe.
Mon goût pour l’interdit eut vite raison de mon illégitime jalousie.
Je resongeais à sa bouche en train de m’engloutir et cette agréable vision me procura une sensation qui remonta jusqu’à mon cerveau reptilien imprimant tout mon être d’un troublant frisson.
Jacky, ne s’y trompa pas et glissa sa main sur la toile de mon pantalon jusqu’à la raideur qui tendait ma braguette, à l’image de celle de ses seins durs sous le satin frissonnant.
Aucun doute possible, elle avait encore envie de baiser !
La soirée s'annonçait voluptueusement alléchante!
A suivre...
Rédigé par mysterieuse le 20 avril 2009 à 20:18 dans NOUVELLES EROTIQUES | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Où donc es-tu?
Fais-moi un signe , offre moi un souffle de vie !
Effleure moi de tes désirs .
Rejoins -moi donc dans mes folies
Je t'attends à l'autre bout du tunnel!
MYSTERIEUSE
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Regarde il gèle la sous mes yeux
Des stalactites de rêves trop vieux
Toutes ces promesses qui s’évaporent
Vers d’autre ciel vers d’autres ports
Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange
De mille saveurs une seule me touche
Lorsque tes lèvres effleurent ma bouche
De tous ces vents un seul m’emporte
Lorsque ton ombre passe ma porte
Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange
Prends mes soupirs donne moi des larmes
A trop mourir on pose les armes
Respire encore mon doux mensonge
Que sous ton souffle le temps s’allonge
Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange
Seul sur mon sort en équilibre
Mais pour mon corps mon coeur et libre
Ta voix s’efface de mes pensées
J’apprivoiserai ma liberté
Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange
Rédigé par mysterieuse le 19 avril 2009 à 14:23 dans MES ETATS D'AME | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
IMAGE BY MYSTERIEUSE
Lorsque nous arrivâmes sur le parking une bonne petite demi-heure plus tard, le jour commençait à décliner. Contrairement à sa détermination à vouloir prendre le volant lors du voyage aller, Jacky me demanda de prendre la place du conducteur. J’attribuais son invitation à la conduite à cette luminosité particulière et particulièrement gênante pour certains individus, qui est celle des heures hindous. Mais j’étais loin d’imaginer, lorsque nous quittions son paradis que ses intentions étaient nettement moins honnêtes. A cette période de l’année, le jour décline très vite, et à peine quelques kilomètres plus loin, alors que nous nous éloignions de Saint -Tropez, l’habitacle de la voiture baignait déjà dans la pénombre. Jacky, si survoltée tout au long de la journée me dévoila son coté paisible et langoureux, voire mélancolique, que j’attribuais à la nostalgie d’une journée bien remplie qui touchait à sa fin, tout comme notre idylle sans lendemain. L’auto radio jouait, meublant notre silence par moment lourd de conséquences. Alors que nous roulions sur une route déserte, elle se mit à caresser mon sexe à travers le tissu du pantalon, puis lentement, avec douceur dégrafa un à un les boutons de la braguette, laissant d’un seul coup émerger ma virilité sollicitée par tant de douceur intuitive. Sa main courant sur mon membre déjà dressé comme un obélisque, son pouce caressant le soyeux du satin humide de mon gland, électrisèrent tout mon corps jusqu’au plus profond de mon ventre. De la pointe de sa langue, elle goûtait à la perle brillante délatrice de mon désir, et s’abreuvait à la source, ses lèvres gourmandes de mon plaisir. Troublé par son audacieuse appétence, le regard posé tantôt sur la route, tantôt sur mon vit de ses lèvres enrobé, je perdais le contrôle du véhicule pour une légère embardée. Avec la lune pour complice, la magie de l’instant avait fait son effet, la nuit me parut soudain estivale sous ses mains expertes qui continuaient à me caresser sans se soucier d’autre chose que de mon plaisir. Envahi d’une douce chaleur, je n’étais plus en mesure de poursuivre ma route, je cherchais un chemin à l’abri des regards indiscrets, un endroit tranquille pour succomber en toute discrétion au contact de ses lèvres si douces. Un véritable talent d’élégance et d’érotisme enrobait chacune de ses succions sur mon sexe de plus en plus ardent, attisé par l’inattendu de la situation. Cela me laissa présager une soirée hautement érotique, bien au-delà de mes espérances. Jacky me rendait fou, j’avais envie que cela jamais ne cessa. Je découvris un chemin et stoppai le véhicule. L’auto radio jouait des tempos latinos ...Signal magique ...Jacky m’abandonnait, sortait du véhicule et dans les faisceaux des phares allumés entamait une danse, dessinant de sa silhouette des arabesques fascinantes et sensuelles, véritable scénario improvisé au milieu de la nuit. Avec magie dans le halo de lumière presque irréelle, tour à tour, elle fit glisser son jeans sur ses hanches sur des rythmes endiablés, puis son string le long de ses cuisses avant de le faire voler à travers le pare brise sous mon regard émerveillé. Je garde en souvenir, son visage et son regard sublimé par l’insolence de ses sensuelles audaces, alors que ma main courait sur mon sexe tendu à l’extrême. A cet instant précis, j’avais une envie vertigineuse de la posséder, cette femme si inconnue et si proche à la fois. Mes yeux trahirent mes envies, elle venait me rejoindre, me caresser avant que de me chevaucher comme une lubrique guerrière et d’aller et venir dans le plaisir sur mon sexe planté en elle. A chaque instant, je manquais d’exploser, retenais mon plaisir pour mieux lui en offrir, avec la ferme intention de la prendre penchée dans la voiture. La situation m’échauffant les sens, cette vision m’éblouissant, je rêvais un instant d’envahir son adorable petit cul, et terriblement excité par délicieuse sensation plus serrée sur mon sexe, je la comblais de mon plaisir alors qu’elle me faisait offrande de son regard perverti et égaré pour parapher sa jouissance. Etourdis, comblés et grisés par la vague de plaisir torride qui venait de nous emporter, nous restâmes un instant ainsi l’un dans l’autre. J’adorais la tenir encore sur moi et caresser ses hanches encore frémissantes de notre folle étreinte, j’adorais l’entendre encore gémir et psalmodier au creux de mon oreille« Je crois que je t’aime » Nous eûmes beaucoup de mal à nous arracher à ce pur moment de bonheur. Mais Jacky, après une brève toilette, se rhabilla, reprit sa place et me donna un tendre baiser. Nous rejoignîmes l’hôtel encore empreints du plaisir de notre fougueuse attirance, sans plus prononcer un mot jusqu’à notre arrivée. Il est certain silence plus explicite que n’importe laquelle des paroles !
Rédigé par mysterieuse le 18 avril 2009 à 14:35 dans NOUVELLES EROTIQUES | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
L’enveloppant de mes bras, je tentais de la rassurer, en épongeant ses larmes de mes lèvres l’affublant dans ces instants de tendresse, d’un sobriquet, bien plus en accord que « salope » pour la femme qu’elle reflétait, « ma douce diablesse » ,qu’elle accueillant en souriant.
Nous restâmes un long moment ainsi enlacés, nos peaux mélangées dans la complicité de nos corps, avant que je ne me lève pour tenter une brève toilette en Méditerranée.
Surestimant ma capacité de résistance aux eaux glaciales en cette fin d’hiver, je restais un instant les pieds dans les flots bleus, les chevilles déjà enserrées d’un anneau étrangleur inquiétant.
Mais c’était sans compter sur la fougue juvénile de ma quarantenaire compagne, qui, me rejoignant en courant, m’emporta dans les ondes, espiègle dans ses débordements ludiques.
L’effet de surprise fut saisissant me glaçant jusqu’au fond des os et m’ordonnant quelques injures bien malgré moi, à l’encontre de je ne sais qui, ou je ne sais quoi.
La nature, complice de nos ébats eut tôt fait de me laver de tout soupçons si louables soient-il, pour mon plus grand soulagement.
Jacky me fit démonstration de ses talents de nageuses, crawlant vers le large, et je dois avouer que je ne fis pas preuve de compétitivité, m’arrachant à ma baignade instantanément.
Après avoir rejoint le rivage, je m’installais confortablement sur le rocher réchauffé par les rayons solaires et m’endormais presque aussitôt, le revers de la médaille de mes ébats érotiques.
J’aurais pu dormir ainsi des heures, mes rêves s’imprégnant de mes fantasmes, ou inversement, si une naïade ruisselante et fraîche n’était venue s’échouer sur mon corps nu.
« Game over ?
-Serais-tu insatiable ?
-Insatiable, je ne sais pas, mais j’aime tant que tu me fasses l’amour »
Ne jamais dire à un homme qu’il est un bon amant, il risquerait de devenir arrogant, sauf si ce dit amant, et c’était mon cas, fait faiblesse d’une addiction à sa maîtresse.
Mais, toujours avec autant de dynamisme, non sans avoir une nouvelle fois fourré sa langue entre mes lèvres de façon fort équivoque, elle avait quitté le confort de mon ventre pour s’envelopper d’une serviette blanche aux insignes des « Terres Blanches »
Puis elle m’avait invité à découvrir les trésors alimentaires qu’elle avait pris soin d’emporter dans son sac à dos.
Elle s’était plu, un sourire enjôleur sur les lèvres, à commenter chacun des mets que j’installais sur la plate forme rocheuse !
« On ne vit pas que d’amour et d’eau fraîche, je ne sais pas si l’amour est invité à cette Beach- party, mais pour ce qui est de l’eau fraîche je confirme. J’ai une fain de loup ! Excellente initiative !
-Là où tu vois de l’initiative, je vois prévenance féminine, complaisance et partage
-Es-tu toujours aussi scrupuleuse ?
-Je t’aime »
Sa réplique aussi surprenante qu’exaltée avait coupé court à toutes supputations psychologiques de ma part. Le regard dont elle avait enrobé ses paroles avait eu sur moi l’effet d’un philtre enchanteur.
Je poursuivais ma course au trésor dans le sac à dos, mon regard plongé dans les profondeurs du havresac moderne, afin de ne pas succomber précipitamment au charme ensorceleur dont elle voulait m’accabler.
« De la bière ...de la Carlsberg en plus ! Tu me gâtes vraiment !
-Désolée de te décevoir, mais n’y vois là aucune complaisance à ton égard, c’est ma bière préférée. Donne, je vais les ouvrir !
-Ah un bémol ! Tu as oublié le décapsuleur »
Avant même que j’ai fini d’achever ma remarque désobligeante, elle avait ouvert les deux bouteilles sur l’arête aigue du rocher universel, transformable à souhait en lit, table ou accessoire de cuisine !
« Un vrai boyscout !
-Je crois que tu fais erreur sur mon genre sexuel, et puis, traite moi d’éternelle étudiante ou encore de rockeuse, mais sûrement pas de boyscout, ni de cheftaine d’ailleurs, je n’ai que peu d’affinité avec tout ce qui touche au Bon Dieu et ses Saints !
-Ah bon ! Pourtant tout à l’heure je t’ai entendu les implorer, lui dis-je, un sourire complice sur les lèvres
-Je t’aime ! »
Fin de la discussion, une tactique comme une autre pour éluder les répliques embarrassantes, ou une gêne passagère !
Le temps de la réflexion, elle avait déjà descendu, le mot est justifié, la Carlsberg au goulot, mais étrangement, avec beaucoup de sensualité.
L’érotisation dont elle enrobait chacun de ses gestes ou chacune de ses attitudes de l’instant avait le don de pervertir mes émotions dont je camouflais la malice lubrique avec difficulté !
Remarquez, je mets au défi quiconque, au masculin, de réussir à dissimuler ses désirs, « à poil » sur une plage !
« Tu es un menteur !
-Un menteur, mais ...
-Ton nez s’allonge....avait-elle ironisé en portant son regard encanaillé sur mon membre refusant décidément d’obtempérer à mes ordres cérébraux en grand désordre.
-Ah ça ! Une erreur technique intellectuelle ! Mangeons, tout rentrera dans l’ordre ! »
Après avoir dévoré notre repas frugal, mais pour autant succulent, nous nous allongeâmes sur la table reconvertie en lit, pour nous laisser enfin bercer par la douceur rayonnante ambiante
Elle s’endormait rapidement, sa tête posée sur mon épaule.
J’osais à peine songer au lendemain.
Je n’ai jamais aimé les séparations sur le quai d’une gare ou dans un aéroport.
Ce sont, selon, des « A bientôt » ou « A jamais », mais toujours sans raison et souvent lourds et douloureux en intentions.
Sur ces réflexions pré-traumatiques, je rejoignais Jacky dans son sommeil, bercé par le ressac sur la côte rocheuse.
La course du soleil estompa nos rêves ...
La plage ensoleillée avait perdu de sa lumineuse clarté, l’ombre avait envahi nos silhouettes nues étroitement serrées, déclinant sur nos corps des frissons conjugués. Les frémissements de nos peaux complices nous réveillèrent conjointement.
Il était temps de se revêtir, et d’envisager de retourner à l’hôtel.
A SUIVRE...
Rédigé par mysterieuse le 16 avril 2009 à 19:15 dans NOUVELLES EROTIQUES | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Une poussière d’étoiles, délictueux frissons
Eclabousse mon corps nu prisonnier d’émotions
Aux pouvoirs maléfiques, sans valeur, ni morale
Asservissant mon âme à mes amours fatales.
Stratagème onirique ou dérive érotique
Elle te ressemble un peu épicée de lubrique
Te rapproche de moi, turpitude fébrile
Et ranime ce feu des empreintes tactiles.
Au fond de ton regard je ne vois que noirceur
Mais au bout de tes doigts, ne ressens que douceur,
Servile sous tes tendresses maculées de morsures
Je me soumets à toi, docile à ta capture.
La myriade étoilée s’estompe sous tes gestes
Je m’abreuve de tes mots aux saveurs indigestes
De ces mots murmurés que je ne comprends pas,
Affables mais torturés comme le son d’un glas.
Ironie amoureuse des passions ravageuses
Qui laisse dans le cœur une arythmie rageuse
Mon rêve se fait sourd car tu ne m’entends plus
Réclamer ton amour sur ma peau mise à nu.
Cauchemar éveillé ou songe destructeur
Qu’importe la sémantique ...je ressens la douleur
Je ne rêve que de toi ici ou bien ailleurs
Je ne vis que ton ombre dans mes nuits sans clameurs.
© 2009 Mystérieuse
Rédigé par mysterieuse le 14 avril 2009 à 21:45 dans INSTANTS DE "NOUS" | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Balises: erotisme poétique
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