Bien que ma naïade soit des plus envoûtantes dans ses évolutions érotico- aquatiques, l’élément eau eut tôt fait de ma fatale érection.
Désavantagé, mais pas abattu, je me plus à rendre le baiser à Jacky au centuple, lui inséminant ma part de venin séducteur entre ses lèvres, venin qui fit son effet presque instantanément.
Enroulant ses cuisses autour de mon bassin, collant ses seins contre ma poitrine, son ventre contre mon ventre, presque en apesanteur, portée par les eaux, elle se plut à entamer un sensuel balancement.
A chaque léger coup de rein de mon adorable séductrice, je ressentais ma hampe reprendre de sa vigueur, au même rythme que les battements de mon cœur, jusqu’à reconquérir une taille suffisamment évocatrice de mes intentions.
Mi liane, mi bucheronne, à grands coup de bassin, emprisonnant un peu plus chaque fois mon sexe affolé entre ses lèvres ouvertes, elle tenait le tempo d’un plaisir crescendo, avant que de m’abandonner, emprise d’émotions mais sereine, plongeant dans les ondes des eaux troubles de nos ébats amoureux. .
Elle me fit démonstration, avec grande volupté, de ses talents de plongeuse sous-marine, engloutissant mon sexe entre ses lèvres ouvertes, m’aspirant avec une voracité me laissant soupçonner une trop longue abstinence érotique.
Elle me pompa tout son soûl, jusqu’à me faire perdre la maîtrise de mon ventre jusqu’à m’accompagner, l’espace d’une apnée, jusqu’au bord de la jouissance que je condamnais en la repoussant.
Elle rejaillit, me faisant l’affront de m’offrir ses lèvres dégoulinantes d’eau, me crucifiant d’un regard diaboliquement inquisiteur, avant que de replonger.
Mes bourses tendues de désirs reçurent le même sort que mon sexe enfiévré, dégustation bien plus qu’académique supplée par instant de caresses audacieuses de la base de mon scrotum, jusque dans le sillon de mes fondements.
Supplicié par tant de dévouement, je perdais tout contrôle, éclaboussant les eaux bleues et limpides de ma semence, preuve irréfutable de l’effet ses débordements par trop illégitimes.
Elle réapparaissait, victime de ses agissements empressés, mi ange, mi démon, m’accablant d’un « Vous êtes incontrôlable », auquel je répondais, presque par abnégation « Si nous dînions »
Nous réintégrions le salon, chargés de nos assiettes et autre breuvage auxquels nous n’avions pas eu un seul instant le temps de toucher. J’en profitais pour camoufler sommairement ma virile anatomie m’enserrant la taille d’une serviette, invitant Jackie à faire autant.
Elle s’exécutait .Dans son évolution mi dénudée, je soupçonnais une femme suffisamment à l’aise pour se balader ainsi en toute simplicité, le torse nu, les cheveux mouillés et le visage barbouillé de rimmel. Elle était si désirable ainsi vêtue, si bandante dans sa désinvolture, que malgré toute attente une nouvelle érection fit son apparition mal contenue sous la serviette éponge.
Elle ne prêta aucune attention à cette nouvelle intrusion, enroba un grain de raison d’une fine tranche de saumon, et glissa le tout dans ma bouche prenant le soin de laisser glisser ses doigts sur mes lèvres avant que de les porter aux siennes.
Puis elle nous servit deux coupe dont une qu’elle avala cul sec.
Quant à l’autre elle me la tendit avec grâce, s’allongea sur tapis, couvrit son regard de ses mains et me murmura :
« A vous maintenant »
Je défaisais sa serviette, parcourais de mon regard tout son corps avec une insistance diabolique, imprimant chaque courbe de ces formes alanguies, offertes, impudiques, envoûtantes, qui n’attendaient que d’être découvert et honoré d’une gourmande virilité.
Je la devinais frissonnante d’impatience, de désir, d’inconnue, de fièvre, d’envie de morsures, de baisers.
Mes impressions de la sentir exhibée, comme en soumission, annihilèrent tous mes désirs de la faire patienter.
Son désir était là, ancré au fond de son ventre, sous sa poitrine agitée par une respiration saccadée et déjà suffocante avant même que je l’ai effleurée, si ce n’est du regard. Elle le savait, elle le sentait, et ce seul pressentiment la troublait, la faisait vibrer, onduler, se cambrer, gémir doucement sous ses mains égarées dont elle honorait la douceur de la peau juste en haut de ses cuisses dont le V avait pris subitement une envergure majestueuse.
Sur la pointe de ses seins, je déversais un soupçon de champagne.
Au contact du liquide, ses tétons s’étaient raidis, ses reins cambrés un peu plus, sa tête renversée, donnant à sa silhouette, dans la clarté de la pleine lune, l’allure d’un nu en bronze criant de désir et de beauté.
Ses seins ainsi tendus affolèrent ma bouche, qui ne put résister à infliger une délicieuse morsure au sein droit alors que je déversais avec beaucoup de délicatesse et de désir, le breuvage sur son ventre et son sexe largement offert à la dégustation.
J’ai une profonde fascination pour le sexe des femmes, si frêle et si gourmand à la fois, si pudique et si provocant, si étroit et si profond, si chaud et si humide, celui de Jacky dépassait toute mes espérances, plus envoûtant que séduisant à l’image de sa maîtresse.
A suivre
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