Elle restait ainsi un long moment à ronronner comme une chatte, collée-serrée, tentant de pérenniser l’instant de sa félicité .Ce n’est qu’une fois, totalement libérée des émois de sa jouissance, qu’elle s’était détachée de mes bras.
Elle s’enroulait dans un peignoir éponge blanc qui me parut aussi douillet et confortable que son étui de velours dont je venais de me libérer.
Elle me tendit son jumeau, mais je déclinais l’invitation à l’endosser y préférant ma serviette nouée autour de mon bassin.
L’instigateur du plaisir de Madame était retombé à son plus bas niveau, et méritait bien quelque repos, quant à son propriétaire il était tant qu’il se restaure au cas où Madame le solliciterait à nouveau, gourmande de plaisir et de découverte.
Elle ne s’y trompa pas, elle m’apporta un plateau repas que nous dégustâmes assis à même le tapis témoin de nos ébats .Nous partageâmes le repas, rire et désir au programme, utopiques promesses de nous aimer au-delà de la nuit, au delà des frontières de ces quelques jours de villégiature.
Je ne lui posais aucune question sur ce plaisir retrouvé ou découvert, elle ne m’en donna pas l’occasion, mais son regard à la recherche d’une nouvelle lévitation magique de mon sexe fatigué laissait présager qu’elle était loin d’être rassasiée de désir et de plaisir.
Elle comptait bien encore me faire succomber .Ses seules œillades sur mon entrejambes à moitié camouflée du tissu éponge m’électrisèrent de frissons et animèrent d’un soupçon d’énergie ma défaillance légitime de mâle par trop sollicité pour sa virilité.
« J’aime te sentir bander pour moi, j’aime voir le désir s’emparer de ton sexe, cette incapacité que vous les hommes, avez à pouvoir camoufler vos désirs. C’est excitant, très excitant, et quand je songe au plaisir que tu viens de me donner, je n’ai qu’une seule envie, celle de recommencer.
-Laisse lui le temps de la réflexion, je ne suis pas un surhomme, tu es vraiment insatiable
-Insatiable ? Voilà bien longtemps que je n’ai fait l’amour, si on peut appeler cela l’amour .Aussi loin que remontent mes souvenirs je ne me souviens pas avoir connu l’orgasme, un soupçon de plaisir tout au plus ou un médiocre substitut.
- Et ton mari ?
-Mon mari a vingt ans de plus que moi et n’a jamais été porté sur les frivolités .Alors on s’habitue, on pense que le plaisir c’est cela, on n’en parle pas, la morale le réprime ...et on passe à côté...jusqu’au jour où l’on croise...
-Anicroche, enchanté, ravi d’avoir troublé ta sérénité orgasmique.
-J’ai encore envie de toi, et toi »
Je m’adressais ironiquement à mon sexe
« Qu’en penses-tu ? Il ne répond pas, je crois qu’il fait la gueule, il m’impose d’office ses heures de repos syndical sous peine de grève inopinée
-Je suis prête à lui payer ses heures supplémentaires le double, le plaisir n’a pas de prix, franchement je suis déçue, je n’aurais jamais pensé qu’un sexe n’avait pas assez de couilles pour affronter une chatte affamée et concupiscente. Désolée mon petit cul, tu va devoir patienter, les hommes ne sont plus ce qu’ils étaient... »
Son soudain changement de ton, ces quelques mots plus triviaux dans sa bouche, ce stratagème sournois et ludique à la fois qu’elle employait pour me soudoyer me confirmèrent ses intimes aveux.
La découverte du plaisir entre mes bras appelait à plus de plaisir encore, une exploration no limit pour en discerner les différents horizons
Elle m’encourageait dans ma solide certitude qu’elle était femme charnelle, curieuse de vie et d’émotions pour être passée malgré elle à coté de son existence.
« Accordons-nous une pose, une douche par exemple ou un jacuzzi, profitons du luxe incroyable de cet endroit .Dis moi ton mari n’a pas lésiner sur les moyens.
-Il les a !
-Pardon !
-Les moyens, il les a ...A force de tremper, nous allons finir par friper. Songe que cette après midi pendant Jack golfait, Jacky trempait déjà avant que de se faire masser en essayant d’oublier la solitude qui l’accablait
-Un massage, j’espère que la masseuse était jolie
-Le masseur, c’était un masseur, et oui c’est un superbe garçon, très Hummm, bien plus beau et jeune que toi ! Peut-être est-il plus résistant
-Tu n’as qu’à essayer, pourquoi ne pas l’inviter ?
-C’est une idée, je vais y songer, en cas de défaillance, j’aurais un remplaçant ! »
Elle se levait et s’éloignait, et piqué au vif et au jeu de son insolence, je simulais une course poursuite pour l’attraper et lui assener la correction que son petit cul fripon méritait pour autant de délicieuse pertinence.
Le jeu lui plut, de son peignoir elle se défaisait le laissant tomber négligemment, se faufilant sous le jet brumisateur de la douche italienne.
Insatisfaite de sa provocation par trop ludique, elle la teintait de lubricité, plaquant ses bras levés contre la faïence de la douche, écartant ses cuisses et m’offrant une cambrure telle, que de derrière je délectai ma vision du bombé de son sexe largement ouvert à toute proposition malhonnêtes.
La fessée attendrait une autre opportunité, mon sexe ne résistant plus à une telle provocation, s’inséminait entre ses lèvres avec douceur et détermination.
Les ondulations de sa lune pour mieux emprisonner ce sexe dont elle désirait qu’il la transperce, m’accompagnèrent innocemment plus haut entre ses fesses trempées de mouille et d’eau.
Un pouce discret, une tigresse prête à tout pour dilapider ses réserves de jouissance en une seule mise, il en était fini de mes réserves simulées.
Oubliant décence, morale et autre convenance, elle me condamnait, menant la danse de mes envies à honorer son petit cul, conduisant sans détour mon membre raide à l’entrée de sa secrète grotte interdite.
« Il est à toi, je te le donne, fais moi jouir dans l’interdit »
Une telle invitation ne se refuse pas.
Le cri qu’elle lâcha alors que mon sexe célébrait la naissance d’une nouvelle femme, lui ôta toute retenue, m’offrant conquête et soumission dans son désir de se sentir posséder entre ses reins.
Elle honora mes va et vient, caressant son sexe trempé et désorienté par ce nouveau plaisir qu’elle découvrait.
Ses cris n’avaient plus rien d’une douloureuse expression, mais bien plus la traduction d’un orgasme si puissant qu’il l’emportait par vagues successives et ininterrompues.
Je la baisais à m’en briser les reins avant que de la rejoindre dans son plaisir, mon regard aimanté à sa croupe ondulante, lui imprimant comme une signature de mon méfait la trace de mes ongles dans la rondeur de ses hanches malmenées par mes pulsions sodomites
Le baiser morsure dont j’honorais alors la base de son cou, lui arracha un nouveau cri signalant sa délivrance de l’étreinte délictueuse dont elle m’avait fait offrande...
Nos deux corps épuisés de plaisir glissèrent doucement contre le carrelage jusqu’à se retrouver entremêlés au sol sous l’averse de la douche inondant nos baisers d’une douceur chaude et humide.
A suivre...
Finalement, elle l'avait bien cherché, et elle l'a trouvé !!
Les propositions fusent... ça fleure bon, le partage et la conivence...
Mais dîtes donc, c'est qu'elle a une part masculine qui s'exprime fortement pour être autant obsédée et s'adresser à son interlocuteur sans le regarder dans les yeux ?
Rédigé par : The Blade | 20 février 2009 à 14:11
Ah oui, j'oubliais : Même si on se "pose" lors d'une "pause", l'important c'est qu'on s'y repose...
Rédigé par : The Blade | 20 février 2009 à 14:13
A The Blade:Lors d'une pause , je m'impose de vous répondre expressément....Bien vu ?Maître en voilà une que j'avais occultée,vous devenez indulgent car d'autres erreurs pernicieuses jalonnent mon texte....
Que voulez-vous entendre très cher, que les hommes sont des obsédés et ne regardent jamais en face? (sourire).vous le savez ce que je préfère chez les hommes c'est leur part féminine , alors ai je peut-etre dans un instant d'égarement inversé les rôles
Rédigé par : mysterieuse | 20 février 2009 à 16:09