Tes mains qui tremblent, ma bouche tendre et tes baisers édulcorés ressemblent, comme c’est étrange, à un adieu dissimulé.
Une dernière fois, ton abyssal regard de porcelaine promène sur moi un air curieux, s’infiltre comme une déchirure sous les pans de ma robe de soie, cette robe que tu aimais tant frôler de tes doigts de fée pour m’arracher quelque frisson.
Tu ne dis rien, seules tes mains dévoilent ton chagrin dans cette manière particulière que tu as ce soir de me déshabiller doucement ...
Tu sais déjà que tu vas me quitter, me laisser là dans le silence de la nuit, te supplier de ne pas m’abandonner ...
Ton souffle court, à peine perceptible à la base de mon cou, dont la tiédeur enveloppe mon corps de volupté, cette respiration, témoignage illicite de ton désir d’encore me posséder une dernière fois, éveille en moi une véritable révolution.
Mes lèvres brûlantes cherchent les tiennes, nos langues s’enroulent, le goût salée de mes larmes brisent les chaînes de ta disgrâce à mon égard, tu me veux femme, je me veux tienne, frotte ma poitrine déboussolée contre ton torse.
Irrésistible attirance charnelle ou impérieuse désir d’aimer et d’être aimée.
Laisse ton doigt glisser entre mes lèvres, puis glisse le, fier, conquérant sur la pointe de mes seins, honore les de tes morsures, fais les crier, dresser, fais les se tendre en arrogante provocation.
Oui c’est ainsi que j’aime te perdre dans mes désirs, te malmener bien malgré toi.
Tu m’aimes encore, tu me désires, inutile d’essayer de résister à ces mouvantes conspirations que mon corps nu diligente de main de maître contre ta peau nu.
Comme en totale soumission, ton sexe tendu se met alors au diapason de mes envies, va succomber à mes baisers.
Guerrier vaincu d’une insolente bouche gourmande, il glisse entre mes lèvres, porte haut le drapeau de sa virilité, accompagnant son érotique évolution de tremblements et de frissons.
Je te fais prisonnier de ma bouche mutine, malicieuse coquine, conduit le jeu de nos ébats pour que tu reste encore une fois, que tu m’inondes lorsque le plaisir se fait pressant de mots obscènes et si tendres à la fois.
Mon cœur défaille sous ces termes illicites dont tu habilles mon corps meurtri à la seule idée de te perdre.
Tes mains s’égarent sous la sentence de mes pulsions, ton vit emprisonné réclame ma fente déjà trempée de cyprine dans l’attente d’être assiégée par ta bouleversante virilité.
Mes yeux te cherchent, les tiens déclinent. Sans un soupçon de compassion, tu me retournes, offre ta proie à ta lubrique vision, ce cul rond et impudique caressé de convulsions, synergiques corruption de notre entente épidermique.
Les jeux sont faits, rien ne va plus, entre mes lèvres tu t’introduis, fouette mes fesses de la brûlure des tes mains bouleversées par l’ondulante invitation.
Je crie « je t’aime », tu me murmures « je t’aime aussi », maltraite mon ventre de tes assauts, coulissante symphonie étoilée entre mes reins jusqu’au plaisir violent de notre complice jouissance.
Assaut final, tes ongles plantés dans la rondeur de mes hanches de spasmes agitée de fièvre orgasmique, tu me regardes me perdre, tu restes ainsi tétanisé par le plaisir que je te donne quand ta semence jaillissante m’envahit.
Tes mains qui tremblent sur ma croupe enivrante de fragrances d’amour et de beauté féminine, tes lèvres qui se promènent contre mes reins ressemblent comme c’est merveilleux à une histoire d’amour qui ne peut que perdurer dans le désir et la passion
© 2009 Mystérieuse
Votre poésie m'interpelle au point que je souhaite vous connaitre et entrer en contact avec vous si vous le voulez bien.
Rédigé par : ahmed | 21 février 2009 à 16:28