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Tes mots réchauffent mon corps comme les braises rougeoyantes d’un feu de réconfort, ils enfièvrent mon ventre d’un désir si prégnant qu’ils m’impriment l’urgence de retrouver ta peau.
Les souvenirs de toi, troublantes pensées érogènes enchainées à mon âme, inoculent sous ma peau une chaleur soudaine, un érotique sérum envahissant mes veines, jusque au sein de mon cœur qui en perd son contrôle.
J’en appelle à ta voix, à ton souffle, à tes doigts, j’en appelle à ta bouche, à tes lèvres, à ta langue, pour qu’ils laissent sur moi une douce plaie béante, je suis en manque de toi.
L’écho, les résonances de mes gémissements, lorsque évanescente de mes désirs de toi, réclament une réplique, pas une dissidence.
Mais tu ne m’entends pas, tu ne m’écoutes plus, me regardes poser comme une incertitude ce regard alangui qu’à toi seul je destine dans le bleu de tes yeux.
Dans ce reflet si clair qui me renvoie l’image d’une femme soumise à une passion si grande qu’elle en est aliénante, j’entrevois mon corps souple entamer une danse, gestuelle érotique juste guidée par toi et ton iris brillant de ta concupiscence.
Entends tu mon Amour, ma jouissance poindre comme ces premiers rayons de soleil qui inondent l’aurore?
Ressens- tu les perles de rosée entre tes doigts audacieux traduire mon plaisir et cette faim de toi.
Les baisers enfiévrés que sur mon sexe tu poses, cette langue brûlante qui assouvit ta soif de ma sève amoureuse, magnifient en mon corps cette folle pertinence de te sentir en moi jusqu’au fond de mon ventre.
Je veux entendre ton souffle mordre mes lèvres, Amour, ressentir violemment ta lance érotique rejoindre mon féminin fourreau suave et enflammé.
La jouissance m’éreinte, m’emporte comme une vague, comme une déferlante où tu viens me rejoindre pour nous deux délivrer.
Ton regard s’évapore dans ma déliquescence, tes mots se font plus doux dans ma petite mort, ton souffle s’affaiblit au creux de mon épaule, et ton baiser m’embrase ravivant mon plaisir qui se faisait diffus.
Grandeur et décadence , mais oh combien délicieuse fugacité de nos étreintes passionnées toujours renouvelées
©2009 Mystérieuse
tes lectures me maintiennent en "forme"
viens-tu chez moi parfois?
baisers
Rédigé par : peter pan | 14 janvier 2009 à 23:25
"Ô combien délicieuse", ces derniers mots rassurent quand les précédents mènent au pied du mur de la culpabilité.
Vous êtes si belle dans le manque et l'impatience...
Rédigé par : The Blade | 15 janvier 2009 à 11:12
A Peter Pan:je suis toujours aussi ravie que tu me lises,tu peux me croire...Le temps me manque Peter, mais je passe parfois chez toi...Baisers
Rédigé par : Mystérieuse | 15 janvier 2009 à 14:18