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« Est-ce bien cela que tu désires, Benjamin, que je me soumette à tes désirs, réfléchis bien avant d’agir
-Tu es une délicieuse capricieuse, mais vas-tu me laisser longtemps ainsi dans cet état, ma queue tendue comme un sceptre, vas-tu me laisser comme un jeune prince attendant son couronnement ?
La trique orgueilleuse qu’il lui avait alors positionnée devant ses lèvres entrouvertes, elle, Mathilde se prétendant dominatrice et insoumise, ligotée et à genoux comme une pénitente châtiée pour ses péchés charnels, l’avait enrobée d’un bouche voluptueusement gourmande, accompagnant sa gloutonne appétence d’un va et vient harmonieux de tout son corps .
A la seule force de ses cuisses, poings liés, elle avait entamé une magistrale interprétation de la fellation, jusqu’à conduire son jeune amant jusqu’au bord de la jouissance.
Chef d’orchestre de ses lèvres et de sa langue, à la manière d’un Maître de musique, elle avait dirigé une symphonie fantastique, modifiant les tempos, crescendo, de l’adagio au maestoso, son regard bien planté dans celui de Benjamin, jusqu’à que celui –ci ne puisse plus soutenir la licencieuse arrogance de son amante.
Courageux mais pas téméraire, il n’allait plus résister bien longtemps aux talents de « suceuse » de Mathilde dont le péché mignon en matière de caresses, il l’ignorait jusqu’à présent, était la fellation.
Il avait alors abandonné toute passivité, accompagnant le mouvement régulier de Mathilde avec la même application qu’elle, la rejoignant de ses soupirs à ses gémissements témoins du plaisir qu’elle aimait lui donner.
Cruellement elle l’avait abandonné à la frontière de son plaisir, l’obligeant à réprimer douloureusement ses dérives jouissives.
Un instant il avait assimilé sa diabolique maîtresse au statut de véritable criminelle capable de jouir de la frustration qu’elle lui imposait.
En vérité, la clairvoyance de Mathilde était telle qu’elle avait anticipé sur les intentions malhonnêtes auxquelles il la destinait.
Son désir intrinsèque et mordant pour son jeune amant ne laissait pas la place, en cette soirée, à des jeux érotiques s’éternisant. Il aurait bien le temps de la soumettre au supplice de la jouissance en soumission, entravée, menottée, dans l’impossibilité de se soustraire aux caresses, aux lèvres de son amant, à un plaisir si violent qu’il en devient insupportable.
Elle connaissait cette délicieuse torture, multipliant les acuités sensorielles, mais en cette soirée, une furieuse envie d’être prise prédominait ses déviances.
« Garce, si tu crois que tu vas t’en tirer comme cela »
A même le tapis, prenant soin de positionner son buste et sa tête sur le siège du canapé, il avait joui de spectacle de son cul haut perché. Puis il l’avait transpercée, conquérant, sans égard, lui arrachant un soupir de jouissance au contact de son sexe dans son étui ruisselant.
Victorieux, il l’avait martelée, puissamment, violemment, une main sur sa taille, l’autre accentuant la cambrure déjà excessive en tirant vers l’arrière les poings liés.
La régularité et la brutalité avec laquelle il l’avait pilonnée, son regard campé sur la croupe altière, avaient arraché à Mathilde des cris de guerrière, embellis de quelque obscénités verbales à elle seule destinées, les infligeant d’une bien triviale manière à sa chatte en feu.
Elle n’avait jamais abdiqué, dodelinant du cul comme une vrai déesse ensorceleuse, jusqu’à la délivrance, lorsqu’elle avait ressenti une chaleur, sourde et violente à la fois, envahir tout son ventre.
Benjamin l’avait gratifiée au passage, sur la rondeur de ses hanches de quelques égratignures, tant sa jouissance avait été vibrante, mais silencieuse.
Alors qu’il s’effondrait lourdement sur le corps de Mathilde encore éblouissante de plaisir, elle lui avait reproché son silence, il l’avait embrassé en guise de réconciliation.
Il ne devinerait jamais qu’elle l’avait mené où bon lui semblait, à moins que son apprentissage ne s’avère plus rapide que ce qu’elle espérait, déjouant les malices dont elle était capable.
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