Découvrez Anaïs!
Entre les notes de Chopin et les effluves de café, une image m’émerveille, alors que j'ai les yeux fermés.
C'est ton visage qui m'apparait, ce sont tes mains qui me réveillent, je les sens chaudes, curieuses, dévergondées, cruelles.
Mais je me prête dans l'impudeur de mes sentiments à ce jeu douloureux où tu veux m’entrainer, entre mes cuisses, ce n'est plus que volupté et concupiscence...
Mais tout ceci n'était qu'un rêve, un de plus qui alimente mes pensées en proie à mes désirs de toi et pourtant sous la dentelle de ma nuisette, ce sont mes doigts qui sont humides, et mes pensées vers toi tournées...
Je ne m’attendais pas à toi.
Tu as arraché un chapitre ou deux du roman de ma vie, et les a remplacé par les tiens
Tu as fait, pour quelques pages, de moi l’héroïne d’une histoire jusque là trop sage, teintant nos passages d’érotiques couleurs. Tu as endossé le rôle d’un éphémère amant, trublion de mes nuits, l’allure aventureuse d’un homme généreux en rêves sensuels.
J’ai beau connaître la pertinence de tes attraits, tout en libertines pensées dans l’interdit de nos deux vies, j’ai envie de vivre cette histoire comme un art.
J’ai beau cherché une raison de m’éloigner, me dire que c’est un peu trop tard ou peut être un peu trop tôt, je veux ta peau.
Aucune raison de ne pas y croire, les logiques sont implacables.
Quand ma peau réclame ta peau, c’est tout mon corps qui me conjure à plus d’audace pour te retrouver .Quand ma raison me l’interdit et que ma sagesse me condamne, ce sont tes yeux qui me regardent , lubriques reflets de nos désirs . C’est cette fièvre que tu m’insuffles qui donne forme à mes envies. J’ai beau me dire qu’il faut partir, et que la fin viendra toujours trop tôt, j’ai beau me dire qu’il est plus raisonnable de résister à cette chimique attirance que d’en souffrir, l’envie de me perdre entre tes bras joue un rôle prépondérant dans mon irrationalité à nous aimer , pour un instant , pour une nuit.
Je me sens si belle quand je te dis "je crois que... "...mais tu me quittes déjà, cette image de toi commence à décliner comme le soleil à l’horizon, la fièvre brûlante de ma peau tiédit au fur et à mesure que tes caresses si virtuelles soient-elles m’abandonnent.
Mais les yeux fermés, je vois déjà se profiler derrière le bleu de mes paupières, ce lieu béni de notre première et peut être dernière rencontre, dans un hôtel, une chambre de bonne, que sais –je, un atelier d’artiste sous la voûte étoilée, une ruelle obscure proche d’un night- club sordide aux néons clignotants dans un crépitement suspect.
J’essaierai de tout oublier quand tu m’auras quittée, mais en attendant entre les notes de Chopin et les effluves de café, une image m’émerveille, alors que j'ai les yeux fermés.
C'est ton visage qui m'apparait, ce sont tes mains qui me réveillent, je les sens chaudes, curieuses, dévergondées, cruelles, et ta voix suave qui adoucit la torture de mes plaintes jouissives, lorsqu’elle murmure à mon oreille « Tu es si belle quand tu jouis ».
Ma langue réclame la tienne dans ma bouche comme un désir instantané, mais aussi comme une frustration, pour me punir de mes désirs interdits.
© 2008 Mystérieuse
Comment rester silencieux face à cet appel de tes sens
Ma peau attend ta peau avec une impatience qui n'a d'égal que l'excitation que produit l'attente de ce moment.
"J’ai beau connaître la pertinence de tes attraits, tout en libertines pensées dans l’interdit de nos deux vies, j’ai envie de vivre cette histoire comme un art." Et c'est ainsi que nous l'écrivons, teintant nos ressentis des couleurs de nos envies.
Mes mains cherchent tes courbes et ma langue cherche tes lèvres des plus douces aux plus intimes.
Je veux t'admirer quand tu jouis sous mes assauts, entendre tes cris déchirer le silence de notre attente et combler tes rêves de sensations bien réelles.
Bien à toi.
Rédigé par : L'éphémère amant | 10 novembre 2008 à 09:22