Découvrez Apocalyptica!
« En attendant d’embarquer sur notre réale érotique, donnons-nous le temps Benjamin »
Ce disant, elle s’était défaite de son jeune amant, se dirigeant à demi dévêtue, vers son violoncelle, peut être en quête de la ressource énergétique que représentait pour elle une œuvre musicale lorsque ses doigts faisaient vibrer les cordes.
Cette scène vivante, Benjamin en avait rêvé de nombreuses fois .Combien de songes avaient peuplé ses nuits, combien de violoncellistes juste vêtues de rien avaient empli ses rêves de musicalité érotico- sensorielle.
Il s’était plu à la regarder jouer, sa poitrine lourde dérobée derrière l’instrument à corde, sa chevelure, détachée en boucles désordonnées, étalée de part et d’autre de son gracieux port de tête, sa cambrure accentuée par la position idéale d’une violoncelliste.
Ce sublime corps à corps avec l’instrument lui renvoyait l’image d’une femme aux accords parfaits, sensible et meurtrie, douce et amère à la fois, avec je ne sais quoi de rebelle à peine dévoilé sous ses faux airs de charmeuse invétérée.
Enfermée dans sa bulle musicale, elle n’avait plus prêté attention à Benjamin, qui à la manière d’un félin guettant sa proie, s’était rapproché de Mathilde au point de pouvoir en ressentir sa chaleur l’effleurer. Les senteurs capiteuses de son sexe nu subtilisé par la caisse résonante de l’instrument calé entre ses cuisses lui faisaient défaut, au point qu’avec audace il avait tenté le rapt abrupt du violoncelle.
Mathilde n’avait pas réagi au sacrilège, et plutôt conduite par une partition érotique, avait laissé Benjamin écarter un peu plus ses cuisses. Elle lui avait dévoilé ses pétales éclos surmontés en leur cœur rosi d’un bouton ferme et soyeux de rosée légèrement nacrée.
Ses doigts brûlants du désir de la faire vibrer comme les cordes du violoncelle s’étaient égarés entre ses chairs s’imprégnant de la larme sensuelle perlant sur son chaton d’amour. Cette liqueur érotique avait fait le bonheur de ses papilles lorsqu’il l'avait portée à ses lèvres le nectar.
L’image de Benjamin délictueux dans la dégustation des saveurs de son sexe, avait empreint Mathilde d’une émotion particulière.
Elle s’était laissé aller plus en avant sur son tabouret de velours pourpre, et fermant les yeux pour plus de volupté et de mystère avait encore accentué l’ouverture de ses cuisses.
Puis cambrant ses reins, la tête perdue en arrière, elle avait fait offrande de son sexe aux éventuels jeux érotiques de Benjamin.
Mais avant que d’investir sa chatte de caresses, il lui avait violemment pincé les seins .Cette douce torture avait eu le mérite d’accenteur la cambrure de Mathilde et d’ouvrir un peu plus son étui déjà humide de désir.
Il s’était ébloui de cette vision, cette femme totalement impudique, les cuisses grandes ouvertes et le sexe béant prêt à être fouillé avec avidité.
Mais il avait opté pour la douceur des caresses buccales embrassant ses lèvres érotiques comme il aurait pu donner un baiser sur sa bouche ourlée. Puis une fois son sexe imprégné de la fraicheur de sa salive, il avait doucement soufflé son haleine plus chaude la faisant frémir, la faisant gémir. La différence de température et de caresse l’avait troublée. Elle en avait mordu ses lèvres puis avait réclamé des caresses encore et encore, plus osées, plus profondes, plus violentes, sur sa chatte brûlante.
Benjamin affamé du plaisir de sa maîtresse s’était exécuté, ses pupilles avides du moindre détail excitant.
Doucement, insensiblement, il avait ressenti le piège de velours se resserrer sur ses doigts, les emprisonnant dans une grotte chaude et humide .Son bassin ondulant, ses mains sur le rebord crispé, ses seins vers le plafond dressés, dans un chuintement érotique et des soupirs devenus incontrôlables, elle s’était déversée en abondance imprégnant les doigts et la main tout entière de Benjamin de son liquide chaud.
Il aurait tant désiré à cet instant être dans la peau de Mathilde en proie à ses démons et ses idées de vice et de concupiscence.
Elle s’était relevée comme une vrai tigresse et afin d’étouffer ses trop violents feulements, elle lui avait dévoré la bouche en une morsure érotique dont elle avait le secret et puis avait pleuré.
C’était toujours ainsi, lorsque sa jouissance atteignait son paroxysme, elle en pleurait de plaisir, parfois dans l’impossibilité de résorber ses larmes.
« Mathilde, qu’as-tu ?
-Rien, Benjamin, juste qu’il y a bien longtemps que je n’avais pas joui ainsi .Tu m’as donné un plaisir si fort que je ne voulais plus m’y soustraire.
-Tu vois bien Mathilde, nous sommes faits l’un pour l’autre
-Tu as l’air si sincère quand tu le dis
-Mais je le pense .Attends je pense à un truc. Tu es libre, tu es en congé, et moi après les exams aussi.
-A quoi penses-tu ?
-Chut ! »
Il avait composé un numéro interminable sur son portable et avait attendu en silence une réponse
« Allo, allo, Maman ! Allo, merde, ça a coupé !
-Benjamin, non que fais-tu ?
-Chut ! Allo Maman, c’est Ben ! Ou bien, bien ...écoute, puis je venir avec mon amie ?....oui maman, j’ai une amie ...oui ....Mathilde ....je t’entends mal ...15 jours ...merde, encore coupé
-Mais es-tu devenu fou ?
-Peut être, mais nous partons après mes exams pendant quinze jours au Portugal, ce n’est pas génial
-Au Portugal ?
-Oui chez mes parents, prépare ta valise, je t’aime Mathilde »
Bien qu’éberluée par la tournure que prenait cette relation à peine entamée la veille, Mathilde avait acquiescé, très tentée par une escapade portugaise, certainement son gout pour l’aventure doublé de son attirance pour les situations riches en péripéties extravagantes.
A suivre...
Maître Capello, n'a rien à redire, si ce n'est qu'il a chaud, et qu'il est parti se soulager un peu plus loin…
Une question, toutefois, c'est pas un peu froid un violoncelle pour en jouer nue ? cela a dû ériger plus que l'excitation de Benjamin. Ce qui est sûr c'est que la cambrure d'une violoncelliste donne bien des idées en général… ouf…
Par contre, le fait qu'il pense à sa mère après l'amour, je ne sais pas si c'est bien signe d'un équilibre psychologique bien stable (rire)
De plus, France Télécom m'informe à l'instant qu'il n'y a pas de raison pour que ce garçon ait des problèmes de liaison GSM avec le Portugal, vous voudrez donc bien ne pas trop tirer sur l'ambulance, surtout quand elle est pleine (re-rire)
J'ai bon espoir que nous profitions du "goût pour l'aventure" de Mathilde et de son "attirance pour les situations riches en péripéties extravagantes" dont vous savez nous narrer les moindres détails érotico-sensuels, j'ai même hâte d'y être… enfin je veux dire au moment où vous nous les narrerez…
Rédigé par : The Blade | 19 novembre 2008 à 16:51
A The Blade:Je suis désolée pour votre fièvre...
Les garçons n'oublient jamais leur mère en quelques circonstances que ce soit.Croyez moi je sais de quoi je parle.Ne savez-vous pas qu'il existe des tunnels un peu partout en Europe qui fait que la liaison se voit tout à coup brouillée (hiiiii)...Ravie de vous mettre l'eau à la bouche pour la suite des événements de Mathilde et Benjamin.Je pense qu'elle est sérieusement "déjantée", mais pourrait-on lui en vouloir , à votre avis ...Elle a le mérite d'assumer ses désirs...
Bonne soirée
Rédigé par : Mystérieuse | 19 novembre 2008 à 22:33
Oui, j'oubliais les fameux tunnels.
En effet, je ne saurais lui reprocher ce mérite et peut-être n'est-elle pas déjantée, mais plutôt libre et insouciante...
Attention : dans ce contexte, les s sont de trop "en quelque circonstance que ce soit"... la fessée n'est pas loin, on en a déjà parlé !!
Rédigé par : The Blade | 20 novembre 2008 à 10:46