Découvrez Damien Rice!
Il m’émeut, me surprend, comme un pendant à mon énergie créatrice, à cette inspiration qui parfois me fait défaut, au point de la renier pour désertion illicite de mon univers érotique.
Sous les « morning light » de mes aurores en solitaire, il incendie, aux souvenirs des rêves dont il a accompagné mes nuits de brume, ma peau tiédie sous la torpeur de mes somnolences ténébreuses.
Ses mots résonnent, cadencés, tels les tempos d’un métronome, tout en mystère, solennisés par mes fantasmes de femme peu sage.
Je l’imagine, des mains de fées, parcourir en érudit, ma peau de moiteur encore enrobée de ses audaces oniriques.
Dans l’inconscient de mes folies, il concrétise mes envies de le sentir, de l’effleurer, jusqu’à confondre mes rêves les plus osés et la réalité.
Ma peau frissonne, mon cœur frémit, lorsque son haleine chaude et suave parcourt mon cou comme une brise de printemps réchauffant mon corps et mon esprit d’une lubrique tonicité.
Sous ma poitrine soudain gonflée par le désir de ses morsures, mon souffle lent soudain s’active jusqu’à m’étreindre jusqu’à la pointe de mes tétons.Une main perverse les torture, les pétrissant, les malmenant jusqu’au parjure, à la rupture dans le plaisir d’une maltraitance érotiquement illicite.
Je le réclame, il me conjure de faire appel à ses instincts, tant il préfère à son plaisir jouir du mien.
Il est là son plaisir, me faire jouir sous le regard de ses désirs, faire de mon corps une torture, enfermer mon âme dans l’enfer érotique dont il est le cerbère et le seigneur.
Je suis substance, chair féminine, qui attise sa gourmandise de me voir nue, désemparée, offerte comme un fruit à maturité, pulpeux, juteux à souhait afin qu’il puisse étancher sa soif de luxure dans la complicité
Sur les chemins de l’interdit, il me dirige insolemment .Qui du meneur ou du disciple mène la danse de l’impudeur ?
Je lui obéis, glisse mes mains de la finesse de mes chevilles jusqu’au frontières de mon écrin, mais il insiste, associé satanique de la diablesse que je suis lorsque je lui renvoie le reflet d’une exquise garce lubrique qui va jouir, mes yeux perdus dans son île érotique, mes doigts égarés dans le salé de ma grotte aquatique.
C’est le moment qu’il a choisi, pour m’appeler, m’interpeller .Ses doigts remplacent mes narcissiques prouesses féminines, ma cyprine coule telle une nouvelle source naissante, je l’entends dire « Viens ».
Il me rejoint !
Il donne forme à mes désirs, je serai femme dans ses plaisirs...
© 2008 Mysterieuse
hummmm... cette photo donne des idées sur la forme de vos désirs...
Rédigé par : The Blade | 05 novembre 2008 à 17:23
A the Blade:effectivement cette image est des plus suggestives ou fantasmagoriques comme vous le désirez....Peut être faut-il y voir une allégorie, peut-être pas...
Rédigé par : Mysterieuse | 05 novembre 2008 à 18:07
Alors là c'est magnifique Très chaud, merveilleusement érotique. Quelle femme!
personnellement ce n'est pas la photo que je préfère plutôt tes photos, beaucoup plus troublantes pour moi.
Rédigé par : prevert | 06 novembre 2008 à 12:08
A Prévert:Sais -tu Prévert , alias ....non je le garde le secret pour moi, que je suis ravie que tu fasses toujours partie de mes fidèles lecteurs...un poète marin ça ne s'oublie pas ....Troublante Mystérieuse , je suis flattée....A bientôt
Rédigé par : Mysterieuse | 07 novembre 2008 à 22:28