Lorsqu’il a découvert mon sexe papillon, mes ailes du désir l’ont soudain inspiré.
Plus tôt il s’était égaré sur mon ventre frissonnant en rimes caressantes sur ma peau salée.
Ses prouesses labiales ont tôt fait de me désorienter, qu’allez vous imaginer, je ne parle pas ici de sa bouche gourmande sur mon sexe enfiévré, mais plutôt de ces mots dont il m’a honoré.
A mon retour de plage, il a su me cueillir dans mon boudoir secret, me prêtant timidement des baisers papillons qu’il m’a laissé le choix de pouvoir orienter, diligentant mes gestes, sans trop les imprimer sur mon corps languissant en proie à ses secrets.
Le mystère l’enrobe, il veille à le garder, allumant dans les brumes rouges d’un crépuscule naissant quelques étoiles brillantes pour mieux me malmener.
J’aime quand il enrobe ses mots de pertinence, qu’il accroche dans mon dos des ailes angéliques, m’élevant doucement dans mon monde érotique où les hommes impatients n’ont le droit d’exister.
Adepte presque symbolique d’un érotisme torride, tout en féminité et pouvoir synergique, j’aime la mélodie qu’il donne à mes envies, désirs presque utopiques aux pouvoirs indiscrets.
Mais peut-il deviner à quel point il m’émeut, exit le pathétique des amants trop pressés, accompagnant leurs gestes d’oppressantes tendresses dont je n’assume pas toujours les sensations expresses.....
Mais voilà, la nuit est tombée, et je n’ai pu résister à ses empressements.
J’ai éteint la lumière éclairant la piscine et comme une sylphide j’ai plongé dans l’eau juste éclairée d’une lune complice sous un ciel étoilée...puis je l’ai regardé d’un regard hypnotique, envoûtant, indécemment lubrique.
Et puis le romantisme s’arrête ici....
Dans l’eau fraîche sous la voûte d’une nuit d’été, il m’a rejoint avec emportement, me crucifiant de ses égarements, les bras en croix au bord de la margelle, il m’a soudain possédée.
Il n’a rien négligé de mes érotiques atouts de la pointe de mes seins à la cambrure de mes reins jusqu’en mes fondements qu’il a honoré de la bien plus belle façon qui soit.
Mes baisers langoureux ont étouffé ses plaintes au profit de mon plaisir narcissique quant j’ai senti sa queue en mon ventre plantée expulser son plaisir en un jet si brûlant que mes larmes ont coulé au bord de mon regard égaré.
Mon sexe papillon a replié ses ailes et mon bel amoureux alors s’est envolé, me jurant croix de bois, croix de fer, qu’un jour très vite il reviendrait.
Mais le mensonge altère les plus belles illusions, même si cette étreinte reste un de mes plus beaux souvenirs présents et à venir.
© 2008 Mystérieuse
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