AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

Aimer ou être aimé...

                     

La Chambre - Kat Onoma

    Envie de toi, sensuelle appétence, fragrances érotiques, ma bouche humide, ton torse dénudé ...

   Comment puis je lutter contre cette intrinsèque évidence, ma langue claque, quand je prononce ces mots, je n’ai de désir que pour toi...

Comment puis je te le prouver, regarde moi, arrête toi juste un instant, prends le temps de m’écouter, me regarder sans jugement.

   Me veux tu chatte et languissante, ou bien me préfères tu en chienne lubrique, impitoyable maîtresse te piétinant, t’entraînant dans de biens étranges spires dont tu te refuses à t’arracher.

Arracher, je saisis le mot à la volée, c’est bien cela arrache moi mes vêtement, fais les voler, et subrepticement, ces mains pilleuses de mes dentelles et autre futilités féminines, fais les rimer avec tendresse, avec caresse.

   Mais c’est effronté que je te préfère, quand le parcours de tes doigts se fait plus audacieux, plus pernicieux, même si parfois tu m’exaspères par trop insistant sur certaines de ces petites zones que l’on prétend érogènes.

Suis don l’éclat et les reflets de mon regard, quand tu déposes ici ou là tes lèvres mouillées, tu comprendras plus aisément que ce sont eux qui te dirigent, qui t’accompagnent aux abords de mon jardin secret.

   De secrets il n’en a plus pour toi, quand doucement tu l’invertis d’une langue gourmande et agile à la recherche de mon plaisir que jusqu’au fond de toi tu sens s’immiscer.

Lorsque tes doigts recherchent dans le corail de mon sexe la faille de mon plaisir, je jouis de la fébrilité impatiente de tes phalanges qui se perdent en méandres ludiques dans la moiteur  de mon écrin.

   Je suis la course de ton pouce qui s’égare plus solitaire vers mon étoile brune, j’en mords mes lèvres et en gémis quand s’aventure entre mes fesses, en recherche interdite, ton doigt avide d’une ouverture, offrande suprême de la femme que je suis à l’amant que je désire.

Cambrure, mouvance, gémissement, prières effrontées, supplications en psalmodies t’accompagnent doucement.

   Moiteur suprême, senteurs extrêmes de nos deux corps d’une alchimie érotique enrobés, épicent en moi cette appétence chimique, épidermique que j’ai de toi.

Investis moi de tes ardeurs, possède moi de ta fiévreuse virilité à la frontière de la jouissance, comme un supplice, cambre ma croupe, en jeux assassins de ta queue qui m’envahit en une vague incessante entre mes reins meurtris de tes envies.

   Plante tes griffes de male dominant, dans la rondeur de mes féminines hanches, et quand mon sexe t’inondera et que mon cul te suppliera, laisse toi aller ,Amour, gorge ma lune de ton plaisir , pour mon plaisir , pour ton plaisir , complicité de nos deux corps dans une même extase délicieusement ravageuse, puis rejoins moi , lourd comme un cheval mort dans ma petite mort.

   Mais si un jour, par trop d’amour le manque de toi m’éreinte, promet moi, Amour, d’oublier nos plus belles étreintes, de celles dont tu disais qu’elles seraient légendaires, ancrées à tout jamais dans nos cœurs solitaires.

   Moi, Je garderai de toi en plus beaux souvenirs, tes mains posées sur moi et ce regard si clair mais pourtant si ténébreux qui honorait mon corps en proie aux interdits d’un amour diabolique, libertinage à deux, toute une symbolique de deux amants soumis à leur sensuelle confusion.

Etrange dilemme, dois je t’aimer irrationnellement, ou désirer t’aimer plus raisonnablement ...l’irrationnel défie la raison...je te pose la question !

                                      © Août 2008 Mystérieuse

Levons le voile

Beautiful World - Rage Against The Machine

 

                      

          Ma vie décline doucement, inutile d’essayer d’arrêter le temps, il est invincible....

          A l’horizon de ma vie un soleil descendant dans les brumes incandescentes d’un crépuscule méditerranéen.

Mystérieuse fête aujourd’hui son anniversaire, un an, un an de plus et alors... l’érotisme l’accompagne ...quoi vous en doutiez !

          Pas de nouvelle au programme today....désolée, demain peut être si je n’ai pas trop arrosé mon anniversaire de ces délicieuses petites bulles qu’on appelle Champagne....

          Je vous souhaite à tous une bonne soirée et tchin à la vôtre !

           Merci à tous ceux qui m'ont témoigné un petit signe de tendresse et à tous les autres aussi de m'être aussi fidèles

          Mystérieuse

LA JAMAÏQUAINE (Partie IV)

Natural Mystic - Bob Marley & The Wailers

     

                        

        Pourquoi cette humiliante sensation de m’être fait gruger n’a-t-elle rien ôté à la fièvre que me procurait Marylou, je ne saurais l’expliquer.

Le fait est que, si vous aviez été à ma place, je peux jurer, sans condition, que vous auriez eu la même réaction.

Lorsqu’elle commencé à chalouper sur les tempos destinés à sa promotion, j’ai ressenti mon cerveau s’engorger d’une soudaine congestion, signe avant coureur d’une très prochaine érection difficilement camouflable.

      Tout son corps s’est mis à onduler, j’en ressentais les vibrations jusqu’au plus profond de mon être. J’avais pourtant décelé, à son comportement, à sa manière d’exhiber sa divination à tel ou tel client anonyme, qu’elle n’offrirait ses charmes à aucun d’entre nous. Pourtant, avec force de persuasion, d’un mouvement de tête plus distinguée à mon égard, j’ai deviné que derrière ses verres noirs, c’était bien moi qu’elle ciblait, comme une proie, une future gourmandise. A ce stade de la représentation, j’étais entièrement fasciné par ce ventre plat et satiné, vibrant de passion à chaque nouvelle note. Je n’osais même pas imaginé qu’elle puisse faire un demi-tour, de crainte de défaillir de désir pour elle.la rondeur de ses hanches m’a soudain ébloui, et quand par un mouvement érotiquement accentué elle a offert à mon regard désorienté, ses hémisphères juste par un bout de tissus séparées , c’est à la lune que j’ai songé , pleine , rutilante ,envoûtante .Cette fascinante croupe m’a inspiré morsures , griffures , violences ,je ne voyais plus la belle jamaïquaine que comme une puissante féline qui offrait en spectacle une croupe provocante pour mieux se faire posséder en période de rut.

     Sauvage, racée, cruelle dans ses pouvoirs de séduction, j’aurai tôt fait de succomber à la tentation si la déontologie ne me l’avait interdit.

Sa gestuelle s’est assagie, au rythme de la musique plus languissante, sa bouche, ses lèvres entrouvertes simulant plaisir et volupté. Si empreinte de sensualité, elle simulait l’amour de ses mouvances peu anodines, une liane empreinte de plaisir s’offrait à mon regard gourmand de cette perle exotique. Plus question de penser, seul mon unique neurone était en efferscence.Elle avait fait monter en moi le désir comme aucune femme auparavant, sans même m’avoir adressé la parole.

Captif, c’est le mot, j’étais captif de son envoûtement, elle l’a compris, elle m’a souri, j’étais sous l’emprise d’une drogue érotique.

Comme une évidence, j’ai compris le pourquoi de son surnom, elle m’apparaissait comme la légende vivante de la chanson de Gainsbourg.

    Marylou faisait bander !

                    A suivre...

LA JAMAÏQUAINE (Partie III)

Theme From Shaft (single edit) - Isaac Hayes

                                            AU REVOIR MONSIEUR ISAAC HAYES

                  

    Le seul fait de pénétrer les lieux m’a transporté ailleurs, loin, très loin d’ici, de ce Paris désert en plein mois d’août.

    Avant même de rechercher ma troublante jamaïquaine, j’ai ausculté l’endroit avec une précision presque médicale .Des cordes harmonieuses confondaient mon oreille en de troublants tempos aux résonances émergeant des caraïbes, sur lesquelles, lascives ondulaient de séduisantes silhouettes féminines aux couleurs épicées. Cette oppressante morosité qui m’avait accompagné tout au long de la journée m’a soudain déserté, comme si la belle Marylou, m’avait soudain, par je ne sais quelle magie sensorielle, embarqué pour un voyage virtuel aux frontières de Paris.

    Une chaleur accablante, je me suis soudain surpris à regretter amèrement l’artificielle fraîcheur de la mécanique climatique, m’a enrobé de sueurs désagréables, d’une moiteur semblable à celle que l’on peut ressentir sous les tropiques. Mais pour autant cette déplaisante sensation a rajouté un soupçon d’exotisme à cette envoûtante impression d’évasion.

Les grandes palles des ventilateurs tournoyant au plafond comme des papillons de nuit, m’ont fait brusquement pensé que je m’étais égaré dans un endroit sordide au milieu de Kingston. J’en suis même dans l’instant, arrivé à déplorer les récentes lois anti-tabagisme .Ne manquaient qu’un excès de fumée aux senteurs de tabac et volutes bleues volatiles pour peaufiner le décor.

Une clientèle, dans la majorité de couleur, m’a regardé entrer comme si j’étais un intrus ou bien un égaré.

Intérieurement, j’ai supplié Marylou de venir me sauver de cette gêne passagère qui venait de me posséder. Mais pas de trace de la jeune femme, elle s’était évaporée comme par enchantement, me laissant dans l’indifférence générale, m’approcher timidement du bar.

      « Un rhum s’il vous plait », ai-je lancé aux vieux jamaïquain qui faisait office de barman, et comme pour me rassurer je lui ai demandé en catimini

« Marylou n’est pas là ?

-Si, bien sûr, elle ne va pas tarder ...un peu de patience, encore un passionné !

-Que voulez-vous dire ?

-Oh, rien vous le saurez bien assez tôt ! Avalez votre verre cul sec, vous en aurez besoin ! »

      Imbécilement je l’ai écouté, et me suis exécuté, avalant d’un seul trait le rhum, un Appleton auquel on ne pouvait même plus donner d’âge, qui, au contact de mon gosier, m’a donné l’impression que je venais de subir l’ablation des amygdales. Et aussi stupidement, j’en ai commandé un second que j’ai englouti aussi vite que le premier. J’étais en nage, empreint de chaleur, d’une fièvre mystérieuse d’excitation et des effets ravageurs de l’alcool jamaïquain.

    Les enceintes de la mauvaise sono ont cessé de cracher leurs tempos, pour libérer une musique plus sensuelle voir licencieuse...Marylou est entrée en véritable star de la soirée à peine revêtue de trois triangles ridicules camouflant le minimum de son intimité.

Elle avait égaré sa chevelure au profit de dreadlocks, mais pas ses lunettes noires toujours rivées sur son délicieux petit nez.

    Je venais soudain de comprendre le pourquoi de sa naturelle indécence, dans le pouvoir de persuasion érotique qu’elle venait de balancer, dès les premières notes de musique, à l’assistance, en majorité des hommes, survoltée par l’apparition de leur Gogo-danseuse fétiche.

Je m’étais fait duper, elle n’avait cherché rien d’autre qu’à m’entraîner, mais je ne regrettais rien de ma naïveté, cette fille était à tomber...Sur fond de reggae, elle frisait avec délice !

A suivre...

A BOUT DE SOUFFLE

about love.wma -

     

                               

Affable, dans une démarche inexorable, elle avance pas à pas pour le séduire, le détourner.

Elle se voudrait impitoyable dans ses pouvoirs de séduction, elle n’est qu’amour et bienveillance, toute en tendresse délatrice de ses désirs de  sentiments dont elle voudrait qu’il soit complice.

Son érotisme bien trop propice à des envies de volupté traduit dans un silence accablant une carence annonciatrice de tristesse.

    Elle désire que ses mains glissent, que ses baisers dans la chaleur d’une brûlante journée d’été deviennent soudain instigateurs d’une dérive en sybaritisme.

Il est son prince et son tourment, ange de sa vie ou démon de ses nuits, il est un tout qu’elle vénère, qu’elle idolâtre sans concession.

    Dans le reflet de ses yeux verts elle imagine, comme le miroir de sa passion, son regard clair lui octroyer sa compassion.

Mais d’attendrissement elle ne veut guère, car le temps passe cruellement, elle l’adepte de l’instant, voudrait pouvoir l’arracher à cet enrôlement par le destin ordonné.

Entre rêve et réalité, elle ressent ses longs doigts de musicien sa chevelure apprivoiser, son regard aux pouvoirs érotiques, tout doucement, l’ensorceler, sa bouche humide l’effleurer, de la base de son cou jusque sur ses tétons.

Douces friandises que ses succions qu’il lui prodigue, morsure de ses désirs, préliminaires à profusion comme le présage d’une confusion sentimentale.

    Vulnérable, fragile, sensible, elle déchiffre sensuellement le cryptogramme de sa concupiscence, elle l’invite à plus d’audace dans le chuintement de ses mots murmurés comme des prières à son oreille.

Mais ignorant tous ses caprices, tout doucement loin d’elle il glisse, s’évanouit comme un mystère lui refusant toute clémence, tel un ascète il la renie.

     Elle crie, elle pleure, elle le supplie, son cœur frissonne, son âme suffoque, mais elle ne peut le retenir.

Tant de plaisir altéré par la seule crainte de trop aimer, l’incite dans ses pires  moments de spleen, à thésauriser son capital plaisir pour qu’un jour elle puisse enfin entre ses bras le dilapider..

                                                         

                                                                 © 2008 Mystérieuse

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JOUISSANCE PRIMITIVE

I find you - Inconnu

Jouissance primitive de deux corps enlacés

A l’approche des rives de l’aube patentée

Deux âmes à la dérive d’un amour passionnel

Deux cœurs en perdition dans un monde irréel.

Ils s’aiment de gourmandise, de baisers et de miel

Se déchirent de morsures, de salive et de fiel

S’inventent des histoires aux pouvoirs maléfiques

Des contes amoureux  en notes érotiques..

Vibrante volupté que leurs corps mélangés

Troublante mélopée que leurs souffles mêlés

Quand au bord du plaisir se rejoignent leurs regards

Leurs iris délavés s’unissent dans le hagard

Jouissance princière de leurs âmes enchainées

Aux abords crépusculaires de la  journée

Qui du marquis de Sade ou bien de Boris Vian

A insufflé le vice en ces troublants amants.

Au royaume du stupre, abreuvés de lubrique

Ils ne savent s’aimer qu’aux frontières du magique

Quand leurs peaux enfiévrées leur renvoient la réplique

En leurs bouches avides de chairs épidermiques.

Ils s’aiment d’amour dans le plaisir et la luxure

Pour qu’éternellement en eux le désir dure

Leurs gestes des plus primaires aux plus élaborés

Demeurent le secret de leurs attraits sacrés.

Diaboliques amants empreints de romantisme

En étreintes éphémères irisées d’érotisme

Dans l’univers se cherchent sans jamais se trouver

Renforçant le pouvoir d’une forte iniquité.

© 2008 Mystérieuse

SES MOTS GLISSENT... (UNE SUITE ...SANS SUITE)

It Never Entered My Mind - Miles Davis

                            

                                                        LUI, LE LECTEUR ANONYME

        Elle vibre, elle coule, inondant mon palais, décuplant mon désir bien plus qu’il ne fallait…..ma queue dressée réclame sa grotte si moite de femme…..je me redresse, je sors…je passe derrière elle, le désir est trop fort…..j’évacue le fauteuil…..appuyée sur la table je sais sous sa jupe du plaisir le seuil…..je suis derrière elle, je la cambre je la  trousse…..glisse sur son abricot et puis soudain je pousse……enfilée, possédée, elle ahane, elle gémit….de se sentir ainsi empalée et emplie…..et je ne bouge plus, planté en son tréfonds….j’attend qu’elle me supplie de la baiser à fond……

                                             ELLE, MYSTERIEUSE, UNE SUITE ILLOGIQUE ...

        Oubliant la décence et les préliminaires, inconscient de l’abus de cette intrusion virtuelle dans mon boudoir littéraire, il abuse en silence de ma lubricité en désir de puissance sur mon corps malmené.

Ma cambrure s’accentue, mes reins se font offrande, il se fraye un chemin tout en violence et virilité, omettant au passage de me demander obédience.

Il m’envahit et me possède sans concessions, m’éloignant malgré moi de mes limites extrêmes de savoir résister. Un plaisir excessif s’empare de mon corps en mouvances décadentes et autre voluptueux frissons .En charnelle concupiscente, j’adhère à tous ses vices intenses et furtifs, jusqu’à la jouissance ultime et douloureuse au plus profond de moi. Je paraphe mon plaisir d’un long cri alangui, je me retourne les yeux mi clos et la paupière languide ...il est parti !

        Il a disparu à jamais, il s’en est allé comme il était venu me laissant aux passages quelques éclaboussures de sa mystérieuse lubricité

        Il n’y aura pas de suite, c’était une aventure à huis clos

DANS SA CHAMBRE ATELIER

The Main Ingredients - Make It With You.mp3 -

IMAGE BY MYSTERIEUSE

Dans sa chambre atelier, elle lui joue les coquines, investissant le lit de manière lascive.

La pupille translucide de son œil attentif s’arrête droit sur la cible qu’elle lui offre impudique.....

Elle a omis, pour lui plaire ou par légèreté, la raison l’indiffère, de voiler son écrin de plaisir et son fourreau satin.

Ses longues cuisses fines couleur pain d’épice en appellent au vice de son regard malice, il scrute son calice et son sexe corail s’ouvrir avec délice ....

Le voile de tulle complice de son lit à baldaquin l’habille d’un mystère tout en sensualité, dont elle use et abuse pour mieux le captiver.

Elle pousse le vice jusqu’au bord du supplice sous son regard malicieux, quand crachent les enceintes de la sono des tempos enivrants, elle « encoquine » ses gestes de pouvoirs grandissants, en plaisir narcissique sur fond de soupirs fébriles haletants....

Le tissus si léger de sa robe de soie rose lui colle à la peau, tant son corps enorgueilli par un plaisir latent s’agite de mouvances dans la chaleur accablante de cette journée d’été.

Les perles de sueurs aux senteurs parfumées parviennent à ses narines comme les codes secrets d’une jouissance annoncée.

Pas question d’approcher ne serait ce qu’une main sur ce corps agité d’émouvantes vibrations lui parcourant l’échine jusqu’au creux de ses reins qu’elle cambre jusqu’au bord de la rupture .Ses yeux, son cul fripon l’appellent à plus d’audace tout en lui interdisant.

Elle devine ses iris absinthes en absence derrière ses lunettes noires qui voilent sa passion. Elle aime son regard obscurci d’une teinte qui trouble sa vision, elle aime le Mystère qu’il lui offre en partage de ces plaisirs narcissiques qu’elle cultive pour lui.

Il la désire depuis si longtemps sans jamais l’avoir approchée, elle l’aime depuis bien plus longtemps ...

Quand le plaisir l’inonde entre ses cuisses ouvertes, que le nectar de son fruit déverse sa jouissance sur les draps maculés de son désir de lui, les yeux encore mi clos, deux gemmes, juste une fente, elle saisit son stylo et sur le bloc note où elle griffonne ses maux en grande lettres dorées elle écrit

« JE T’AIME MON AMOUR » !

La musique poursuit son rôle envoûtant quand sur la vidéo s’affiche en lettres rouges le mot « FIN »

Rembobinage arrière, un zoom sur son  cul déroutant, envoutement primaire derrière l’écran blanc en plaisir cérébral l’espace d’un instant !

© 2008 Mystérieuse

 

SES MOTS GLISSENT...

Piste 06.mp3 - LAUBERGE ESPAGNOLE - 06

                        

                                                       IMAGE BY MYSTERIEUSE

                          LUI, MON LECTEUR INCONNU

           « Elle est assise à son bureau, l’écran scintille et ses doigts agiles courent sur le clavier. Elle porte une jupe courte, un léger caraco…il fait chaud, sûrement trop chaud pour imaginer le moindre sous vêtement …je devine sous l’étoffe les pointes de ses seins, tétons tentateurs dont elle me fait l’honneur…Elle est concentrée, tendue vers son récit….les qualificatifs parcourent ses hémisphères tandis que dans les miens j’imagine ses sphères…Sans bruit, sans la gêner, à genoux sur le sol je me suis glissé, de ce coin sous le bureau qui me faisait de l’œil, je découvre ses cuisses et du désir le seuil….elles s’écartent lentement me dévoilant la femme… qui lascive et troublante m’offre son sésame … et.mon visage glisse, vers ce tentant calice… grisante amante elle m’aimante….je dépose mon souffle sur son abricot lisse, et soudain sans censure croque ce divin fruit mur…..je l’ouvre de mes doigts, je la lape, je la bois…elle coule dans ma gorge….il me faut son grain d’orge….je le décapuchonne…un gémissement résonne…..j’y appose ma langue, j’y appose mes dents….je m’active en elle, et ça lui fait dedans….des choses qui soudain se remarquent au dehors, comme annonciatrices d’une petite mort….je mordille, je la tête….et son bassin s’agite et soudain elle halète….Je glisse deux doigts en elle…j’ai soif de son miel…je sais qu’elle va venir…trop fort est le désir….soudain son volcan gronde…parcouru par les ondes…du plaisir qui pulse….la mouille qu’elle expulse…goulûment je la bois et sans prendre la fuite….car oui je sais déjà qu’elle va prendre la suite…. »

Un lecteur anonyme.....

                         ELLE, MYSTERIEUSE, UNE REPLIQUE EN SUITE, COMMENT Y RESISTER, TELLEMENT LES MOTS GLISSENT, MAIS ME PARDONNERA-T-IL ?

       Je le devine bandant, épiant derrière l’écran chacun de mes faits et gestes.

Il m’a déconcentrée, mes idées s’évaporent sous son haleine chaude qu’il prodigue doucement le long de mes cuisses entrouvertes.

Comment vais-je résister à cette approche érotique, je ne peux succomber car tout me l’interdit, mais les tabous m’ennuient, je me veux volupté, offerte à ses caresses volées.

Comment a-t-il pu bien deviner que j’avais omis toute dentelle frivole sous ma jupe légère.

Ce lecteur anonyme à quatre pattes sous le bureau éveille en moi de bien curieux fantasmes ...La musique accélère, mais mon souffle s’appauvrit, je sens monter en moi des frissons symboliques de plaisirs sous jacents, ces plaisirs particuliers que l’on attribue au mystère et aux désirs de découverte ....Il aime la musique, et moi j’aime cette troublante capacité qu’il a à m’envoûter sur un nouveau parcours parsemé de notes psychédéliques ...les notes de ses baisers aux pouvoirs empiriques pour plus de sensualité.

Je sens ses mains qui glissent tout le long de mes cuisses comme les doigts sur les cordes lisses d’une guitare aux résonances de FLAMENCO, avides de sensations, sensibles aux vibrations.

Mon vibrato s’anime, saura-t-il déceler en moi le magnanime de mon sexe gourmand ?

Je sens sa langue agile, violer par impudence les frontières fragiles de ma lubricité s’abreuvant de mon miel sur son palais gourmand, parcourant mon calice aux limites de mes vices décuplant mes supplices....

Osera –t-il aller plus loin avant que de prendre la fuite, une dérive sans faim au bord du précipice de mes envies caprices...

A suivre ou pas c’est selon ...ses désirs !

Comme des notes brisées

mal comme - Christophe

                         

Il est des jours où mes états d'âme empreint de nostalgiques sentiments d'impuissance flirtent avec la musicalité .

Qui n' a jamais aimé , qui n'a jamais rêvé , qui n' a jamais pleuré sur des notes de musiques, j'ai aimé , j'ai rêvé et auourd'hui je pleure .

Oublions un instant l'érotisme torride et le plaisir, le désir est plus fort parceque non consommé.

Ma plume s'évapore , elle ne laisse la trace que de quelques mots que je jette sur la toile en étoiles mourantes sur fond de voie lactée.

Plus de suite érotique, il y a trop de bémols.

La partition magique de nos accords parfaits croule sous les ratures par trop de fausses notes

Notre opéra lyrique prend des airs d'opérette.

Le grandiose Wagner avec lequel tu m'avais séduite, teinté de romantisme noir glisse tout doucement vers des notes plus légères

Finirons-nous un jour en opéra comique.

J'aurais tant préféré être la Carmen de Bizet.

J'aimais ce que nous sommes deux entités liées par je ne sais quelle musicalité érotique dont nous seuls connaissons le secret.

© 2008 Mystérieuse