Lorsque la musique l’effleure en accords envoutants, une érotique détresse s’empare de ses sens à son corps défendant.
Les tempos l’envahissent, une grâce peu discrète éveille sa libido, émargeant son univers onirique en désirs grandissants.
Elle ne contrôle plus ses gestes, se perd en déraison sur son corps emparé de biens troublants frissons.
L’inspiration des mots la fuit en un seul tour laissant place dans l’instant à des effleurements charnels aux frontières de l’interdit.
Elle accorde ses caresses aux notes de musique sur son corps, abandonnant la richesse des accords de sa prose poétique, au profit de plaisirs sans rime ni raison.
Elle aime imaginer sur son corps déhanché ses mains qui se promènent, se perdre dans les méandres de son intimité.
En proie à ses démons, ce fantômes oblong dont elle est envoûté, elle arrache un à un chacun de ces tissus qui l’empêche de s’imprégner au mieux de ses caresses.
Parcourant des ses lèvres humides ses épaules dénudées, elle en savoure la douceur, le priant, lui, l’absent, d’enfin la déguster.
Elle en ressent la présence, son esprit en partance au fond de ses yeux clairs, ce regard si présent perdu dans ces absences dont il sait l’accabler.
Sinueuse découverte en réaction épidermique sur son ventre constellé d’étoiles frissonnantes...
Son esprit la supplie d’arrêter la complainte sur son corps esseulé, mais son sexe réclame des plaisirs plus criants.
Son sexe écartelé de désirs douloureux offre dans le reflet du miroir engourdi, la nacre d’une perle sur son bouton corail.
Le code de ses envies imprègne ses doigts perdus dans les boucles de sa toison ...
Un appel de détresse, comme une envie de baise vient de la transpercer.
Une flèche tranchante, mordante empoisonnée vient de pourfendre en deux la chair juteuse de son érotique abricot diffusant en son ventre une fulgurante perversion.
Elle expie ses péchés de trop le désirer en un orgasme éclatant entre ses doigts trempés de cyprine et de rêve.
En paroles acerbes et plaintes jouissives, elle invective contre l’absent, lui, l’auteur bien malgré lui de ces plaisirs narcissiques dont elle aime se combler sur les notes de musique qu’ils avaient partagées.
« J’aime te regarder dans tes plaisirs secrets » l’entend-t-elle murmurer avant de s’effondrer éreintée de plaisir et de manque.
© 2008 Mystérieuse
(...) " aprés l'amour, le premier qui parle dit une connerie."(J'sais plus Qui) ...çà vaut aussi pour un commentaire,non? Madame rêve... ( oblong) bijou bijou...etc
Rédigé par : antoine | 26 août 2008 à 19:58
A Antoine:"Madame rêve d'artifices , de formes oblongues et de docteurs qui la punissent, rêve d'archipel , de vagues perpétuelles , sismiques et sensuelles, d'un amour qui la flingue.....oh ciel"
Cette chanson me colle à la peau , ma préférée de Bashung pour qui j'ai une profonde admiration.Vous savez mettre le doigts là où ça fait mal....
Rédigé par : Mystérieuse | 26 août 2008 à 21:38
... bijou bijou,te réveilles pas surtout...on est bien dans vos rêves..." docteurs"? moi j'ai toujours voulu entendre "doctes hommes";çà change quoi au fond ? je saurais pas dire...
Rédigé par : antoine | 27 août 2008 à 11:03
A Antoine:les vrais paroles sont "de totems qui la punissent" et "au ciel", mais mon esprit artistiquement rebelle ne me donne-t-il pas le droit à quelques dérives personnelles? Sourire, cher Antoine, car vous avez raison, cela ne change rien!
Rédigé par : mystérieuse | 27 août 2008 à 13:45