Envie de toi, sensuelle appétence, fragrances érotiques, ma bouche humide, ton torse dénudé ...
Comment puis je lutter contre cette intrinsèque évidence, ma langue claque, quand je prononce ces mots, je n’ai de désir que pour toi...
Comment puis je te le prouver, regarde moi, arrête toi juste un instant, prends le temps de m’écouter, me regarder sans jugement.
Me veux tu chatte et languissante, ou bien me préfères tu en chienne lubrique, impitoyable maîtresse te piétinant, t’entraînant dans de biens étranges spires dont tu te refuses à t’arracher.
Arracher, je saisis le mot à la volée, c’est bien cela arrache moi mes vêtement, fais les voler, et subrepticement, ces mains pilleuses de mes dentelles et autre futilités féminines, fais les rimer avec tendresse, avec caresse.
Mais c’est effronté que je te préfère, quand le parcours de tes doigts se fait plus audacieux, plus pernicieux, même si parfois tu m’exaspères par trop insistant sur certaines de ces petites zones que l’on prétend érogènes.
Suis don l’éclat et les reflets de mon regard, quand tu déposes ici ou là tes lèvres mouillées, tu comprendras plus aisément que ce sont eux qui te dirigent, qui t’accompagnent aux abords de mon jardin secret.
De secrets il n’en a plus pour toi, quand doucement tu l’invertis d’une langue gourmande et agile à la recherche de mon plaisir que jusqu’au fond de toi tu sens s’immiscer.
Lorsque tes doigts recherchent dans le corail de mon sexe la faille de mon plaisir, je jouis de la fébrilité impatiente de tes phalanges qui se perdent en méandres ludiques dans la moiteur de mon écrin.
Je suis la course de ton pouce qui s’égare plus solitaire vers mon étoile brune, j’en mords mes lèvres et en gémis quand s’aventure entre mes fesses, en recherche interdite, ton doigt avide d’une ouverture, offrande suprême de la femme que je suis à l’amant que je désire.
Cambrure, mouvance, gémissement, prières effrontées, supplications en psalmodies t’accompagnent doucement.
Moiteur suprême, senteurs extrêmes de nos deux corps d’une alchimie érotique enrobés, épicent en moi cette appétence chimique, épidermique que j’ai de toi.
Investis moi de tes ardeurs, possède moi de ta fiévreuse virilité à la frontière de la jouissance, comme un supplice, cambre ma croupe, en jeux assassins de ta queue qui m’envahit en une vague incessante entre mes reins meurtris de tes envies.
Plante tes griffes de male dominant, dans la rondeur de mes féminines hanches, et quand mon sexe t’inondera et que mon cul te suppliera, laisse toi aller ,Amour, gorge ma lune de ton plaisir , pour mon plaisir , pour ton plaisir , complicité de nos deux corps dans une même extase délicieusement ravageuse, puis rejoins moi , lourd comme un cheval mort dans ma petite mort.
Mais si un jour, par trop d’amour le manque de toi m’éreinte, promet moi, Amour, d’oublier nos plus belles étreintes, de celles dont tu disais qu’elles seraient légendaires, ancrées à tout jamais dans nos cœurs solitaires.
Moi, Je garderai de toi en plus beaux souvenirs, tes mains posées sur moi et ce regard si clair mais pourtant si ténébreux qui honorait mon corps en proie aux interdits d’un amour diabolique, libertinage à deux, toute une symbolique de deux amants soumis à leur sensuelle confusion.
Etrange dilemme, dois je t’aimer irrationnellement, ou désirer t’aimer plus raisonnablement ...l’irrationnel défie la raison...je te pose la question !
© Août 2008 Mystérieuse
j'y perds mon latin,les dernières pages que j'avais lu étaient "gentilletes" une bandaison par ci,des reins cambrés par là...mais là pour le coup ! c'est d'une femme éprise ? amoureuse?
c'est pas du chiqué quoi !
Rédigé par : dubreuillard | 18 août 2008 à 18:26
Aaaaah ! j'adore quand vous écrivez comme ça !! Lorsque l'instinct animal prend le pas sur la retenue…
J'ai bien fait de ne pas m'habiller trop serré aujourd'hui.
Mais dîtes donc… "lourd comme un cheval mort"… vous n'auriez pas piqué ça à d'joni ?
Alors hommage : "Quand l'ombre et la lumière dessinent sur ton corps des montagnes, des forets et des îles aux tréso-ors !"
Rédigé par : The Blade | 19 août 2008 à 09:08
A dubreuillard:a trop s'enfermer dans un carcan ,on finit par s'y ennuyer...Je suis une passionée, oui , amoureuse , éprise, alors parfois mes mots jaillissent comme une source , des ressentis à l'état pur...Est à dire que vous aimez?
A the blade:je ne sais pourquoi je savais que vous aimeriez ce texte ...vous m'en voyez comblée.Monsieur Halliday n'est pas dans ma culture musicale , mais je me rappelle de cette phrase, belle chanson du reste , alors peut être bien involontairement ma mémoire a fait resurgir cette expression que je trouve fort bien appropriée à la capacité qu'on les hommes à se relâcher après l'amour...
Rédigé par : Mysterieuse | 19 août 2008 à 10:20