Toute une symbolique que nos corps enchaînés...
Je déguste chaque parcelle de ton corps comme si c’était la dernière fois ...
Juste baiser, juste embraser ton corps de mes désirs intimes, sur ta peau donner une espérance d’un jour sans lendemain.
Sens-tu monter en moi ces délicieux prémices, ressens tu la chaleur en mon ventre s’immiscer, une fièvre érotique enflammer mon regard de lubriques reflets ?
Laisse toi aller Amour à mes débordements, oublions nos dilemmes et nos iniquités ...
Si tu poses ta main à la base de mon cou, tu pourras déjà entendre mon cœur s’accélérer.
Quel est donc ce pouvoir étrange que sur moi tu disperses comme une constellation de magies éphémères.
Si tes doigts si fébriles poursuivent leurs parcours sur ma gorge offerte et mes seins arrogants tant ils sont ton présent, alors tu comprendras que malgré nos altercations, tu restes bien celui qui me fait tant bander, m’inonder de cyprine.
Si je me sens momentanément vaincue par tes cruels silences, polémiques translucides, j’aime tant que tu reviennes à moi, sempiternelle vague de deux êtres enchaînés par je ne sais quelle magie chimique.
Je nourris ton image de souvenirs sublimes, de ta peau à ma peau, de tes lèvres collées aux miennes en un baiser profond, de nos langues enroulées, voluptueuse mélodie d’un amour déchirant qui perdure malgré nos discordances.
Baise moi Amour, oublions un instant ce romantisme initial qui nous a rapproché, pour mieux nous éloigner.
Oui car c’est bien ainsi que je t’aime, quand je sens ta virilité m’envahir, ta domination masculine, quand ta queue bandante n’a plus rien à me prouver.
Donne-moi du plaisir, ne retiens rien de tes assauts, de morsures en blessures sur mon corps endiablé, donne donc la réplique à mon désir animal.
Auteur des joies de mes nuits, je veux sentir ton membre brûler la moiteur de mon ventre en un va et vient incessant et rustre, jusqu’à l’éblouissement, cet instant magique de notre jouissance.
Imbriqués l’un dans l’autre alors nous oublierons, nos odeurs mélangés et nos regards soudés, tous nos griefs passés futiles et dérisoires face à l’immensité de l’extase complice dans laquelle nous baignerons, inondés de bonheur de s’être retrouvés
Je te suis tu me fuis, tu me fuis je te suis ...fuyons ensemble !
© 2008 Mystérieuse
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