Liz, encore empreinte du plaisir qu’elle venait de prendre avec son amante, s’était levée lentement, entrainant dans son sillage Angie qui l’avait suivie docilement jusqu’au canapé tout proche.
Les deux femmes entièrement nues s’étaient alors embrassées à bouche, à corps perdu, uniquement guidées par la recherche du plaisir. Leurs corps s’étaient pliés à toutes leurs exigences , jusqu’à ce qu’Angie , adepte des plaisirs saphiques et des caresses au féminin, recherche dans la toison de Liz le fruit de son plaisir .Avec délicatesse , sa peau contre la peau de Liz , sa tête à la hauteur de ses seins, elle avait glissé sa main entre les cuisses de sa complice avec bienveillance et un accompagnement particulier qui avait fait en sorte que sa partenaire s’était prêtée en totale liberté à ses désirs de découverte. Son ventre s’était tendu sous les doigts experts d’Angie, sa peau s’était perdue dans les frissons de la pointe de ses seins jusqu’à son sexe maintenant entièrement offert à la gourmandise de la belle rouquine. Les muscles de ses longues cuisses fuselées s’étaient doucement détendues jusqu’à s’ouvrir comme un calice, exhibant à Angie, une fente brillante et rosée. Celle ci, remontant les jambes de Liz, à genoux à même le sol, avait lentement glissé sa tête jusqu’à ce que ses lèvres pulpeuses et humides entrent en contact avec le bouton de plaisir.
A cet instant précis, Elisa avait ressenti cette troublante sensation éprouvée la veille, alors qu’elle était offerte, les yeux bandés à une inconnue qui la mangeait.
Elle avait redécouvert avec un plaisir particulier la douceur d’une langue féminine qui se faufile, puis qui s’attarde sur les endroits appropriés, cette sensation singulière que procure la chevelure féminine lorsqu’on prend la tête de sa partenaire entre ses mains pour appuyer les caresses et les sucions.
Elle avait redécouvert ces odeurs caractéristiques de l’amour au féminin, mélange de parfum et d’odeurs corporelles sucrées. Son sexe s’était empourpré sous les morsures de la belle, ses pétales s’étaient ouverts sous les doigts audacieux, une source odoriférante et capiteuse, mélange de salive et de cyprine avait dégouliné le long de ses cuisses sous le regard audacieux de son amant qui matait la scène avec une perversité évidente dans le regard.
Les prunelles de Liz , alors qu’elle était en train de se faire dévorer le sexe par son homologue féminine , s’était naturellement portées sur le membre en érection de son amant, sous la toile de son pantalon. Max avait ôté son tee-shirt, et sous les lumières vacillantes des bougies de plus en plus consommées, la vision de ce torse viril, avait décuplé son appétence sexuelle.
Presque inconsciemment, la tête renversée, en arrière, le bassin tendu sur le cuir du canapé, son sexe possédé par un doigt, une langue experte et vicieuse, elle avait invité Max à s’associer à son plaisir. Il avait défait les pans de son pantalon thaï, délivrant sa queue de son enfermement, et avait commencé un lent va et vient sur son vit enfiévré.
Les gémissements de ses partenaires potentielles avaient exacerbé sa rigidité, mais avec beaucoup de retenue, il avait repoussé une éjaculation trop précoce.
Les fantasmes avaient afflué en pagaille, encombrant sa tête de visions.
Laquelle des deux, allait-il attraper la première, laquelle des deux ...mais Liz serait-elle d’accord ?
Il n’était plus temps de songer, ses désirs étaient là bien ancrés, désirs de fusion, désir de possession, désir de partage, désir de baise.
C’est l’instant qu’avait choisi Elisa, alors que Max, au bord de la souffrance tant son sexe était tendu, était perdu dans envies lubrique, pour remonter ses fesses sur le dossier du canapé, les cuisses ouvertes, son sexe toujours prisonnier de la lubrique écossaise.
Angie, n’avait pas un instant lâché son empressement à dévorer sa partenaire et s’était retrouvée à quatre patte sur l’assise de cuir, le cul haut perché et offert.
Max n’avait pu résister ...Avec bestialité, il avait pétri les seins de la belle indécente, éveillant quelque soubresaut de ses reins, puis avec force et indélicatesse s’était introduit dans l’intimité de ses chairs lui arrachant un cri de surprise et de plaisir mêlé.
La surprise avait rapidement fait place au plaisir, Angie gratifiant son partenaire masculin d’ondulations de son bassin et de son cul largement offert .Un désir bestial avait enrobé les assauts de Max dont le regard oscillait sans cesse entre la croupe assaillie d’Angie et le regard perdu dans le plaisir de sa maîtresse.
Cette double vision, complicité et plaisir, l’avait doucement amené jusqu’à la jouissance qu’il avait expulsé en un jet épais et brûlant sur la cambrure arc-boutée de la délicieuse rousse, qui s’était perdue en longs gémissements jouissifs au diapason avec ceux d’Elisa.
Celle –ci avait joui longtemps, prolongeant son orgasme en caressant son sexe et ses seins jusqu’à la déliquescence de ses émotions.
Puis, elle s’était laissé glisser le long du dossier, s’était assise sur le canapé, avait attrapé la tête d’Angie et lui avait donné un long baiser profond indécemment amoureux, avant de donner le même à son amant.
Ce double baiser avait scellé en elle l’image d’une nouvelle femme...La douloureuse sensation de se voir glisser dans l’adultère était en train de l’abandonner au profit d’une nouvelle émotion moins ordinaire, plus envoûtante, un dérapage évolutif vers la luxure et le stupre.
Sur cette pernicieuse constatation, elle avait ramassé les vêtements de sa partenaire et les siens, avait ôté toute trace de semence sur le dos d’Angie, l’avait saisie par la main et entrainée, toujours nue, au travers du couloir du palier, jusqu’à la chambre dont elle était locataire.
Dans l’appartement de Max, le silence était retombé. Cette scène pour le moins fantasmagorique ne l’avait pas étonné, et c’est seul qu’il était allé se coucher en songeant qu’Elisa finirait par le rejoindre....Il s’était endormi !
Vers huit heures du matin, il avait été réveillé en sursaut par un tambourinement sur la porte, des coups lourds et répétés.
Il avait enfilé son peignoir, essuyé ses yeux embrumés, pour découvrir sur le seuil de la porte son ami , ou ex ami à en juger par son emportement, Philippe, qui l’avait bousculé, et était entré ,sans même le saluer, dans l’appartement, inspectant chaque pièce à la recherche de sa « salope » de femme !
« Ou est-elle cette salope ? »
A suivre...
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Madame Mystérieuse, ne savez-vous pas que le mot succion prend 2 c lorsqu'on parle des aspirations buccales, entre autre, que prodigue votre belle écossaise sur la non moins belle Elisa toute acquise à ses caresses ? Evidemment, les correcteurs d'orthographe ne voient pas la faute puisque le mot existe avec un seul c, mais bon, j'arrive pas à m'en empêcher (oups ;o))
J'aurais fait pareil que Max, la levrette, les yeux dans les yeux avec la seconde partenaire, l'amour physique et l'amour dans le regard… Et quoi de mieux que les deux spectacles simultanés du regard troublé de sa maîtresse en proie aux succions de celle entre les fesses de laquelle se perd son membre dressé ?
Mais là, ça sent la fin… mais comment allez vous faire pour sortir Elisa de ce pétrin ? arrrgh! (je brûle d'impatience…)
Rédigé par : The Blade | 10 juillet 2008 à 11:27
A The Blade: "Madame" , vous m'honorez déjà! rappelez-vous je ne suis encore qu'auteur et non encore écrivaine .D'ailleurs messieurs les éditeurs , si vous passez par là ...comprenne qui pourra!Fermons la paranthèse!
Je ne sais que trop que succion prend deux C, pure étourderie de ma part, comment ne pas l'être , cela fait aussi partie de ma personnalité!
La fin?? Non pas encore, mais les vacances sont là , j'écris en pointillé!
Rédigé par : Mysterieuse | 10 juillet 2008 à 12:10
Je suivrai donc chaque point avec attention...
Rédigé par : The Blade | 11 juillet 2008 à 08:52