Sur l’horizon sanglant de nos cœurs enchaînés
Le feu de nos envies empourpre nos ciels d’été,
Va et vient incessants de nos corps endiablés
Par un désir si grand qu’il nous veut condamnés.
Pas de plage idyllique, ni de berceau d’amour
Pour accueillir, secrets, nos élans troubadours,
Juste un lit bien trop grand dans mon boudoir discret,
Pour une romance taboue complice de nos attraits.
Sur nos corps emmêlés transpirent des perles nacrées
Irisant nos peaux nues de tons érotisés,
Lorsque nos étreintes en charnelle dérive
Accompagnent nos ébats de folies intuitives.
Quand sa bouche traduit toute sa lubricité
Sur mon sexe engorgé d’une cyprine osée
Mon corps s’enorgueillit d’une troublante luxure
Pour combler ses désirs en un poignant parjure.
Bouleversant d’amour que son regard sur moi
Quand son membre endiablé par de nouveaux émois
M’investit et possède mon ventre enfiévré
Par ce désir de chair à moi seule destiné.
Je me sens si soumise à ses pouvoirs discrets
Qu’en ces moments sacrés, par lui, divinisée
J’accueille comme une offrande ses larmes jouissives
Comme une éclaboussure sur mon corps en dérive.
Pénétrante morsure que notre jouissance
Dans la complicité de notre impertinence
A vouloir nous aimer dans le plus grand secret
Quitte à nous sacrifier pour mieux se retrouver.
© 2008 Mystérieuse
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