L’idée d’acheter un nouvel appartement était devenue quasi obsessionnelle pour Dominique, qui avait passé une après midi entière à sélectionner différentes agences immobilières à contacter.
Elle avait une idée très convenue de sa prochaine acquisition et par souci géographique, s’était limitée, par déductions, à quelques adresses bien ciblées.
De façon méthodique et appliquée, elle avait appelé sans discontinuer, tous les numéros téléphoniques en sa possession.
Mais le résultat infructueux de ses appels, trop cher, trop grand, pas dans la thématique de ses priorités l’avait peu à peu lassée, voir épuisée.
N’existait-il donc pas ce havre de paix dont elle rêvait secrètement ?
Il était temps qu’elle quitte son foyer conjugal, pour un chez elle, un lieu bien particulier dans lequel elle se sentirait si bien qu’elle n’aurait plus envie d’en bouger.
Déboutée de façon systématique, elle avait fini par abandonner sa quête momentanément, s’octroyant un instant de répit en allumant une cigarette.
Il restait pourtant un numéro de téléphone et une adresse, à deux pas de chez elle, qu’elle avait complètement occultée.
Machinalement, presque désabusée, elle avait composé le numéro
Allo, Bonjour !
-Bonjour !
-Voilà je suis à la recherche d’un petit appartement, dans des vieilles pierres , un F2 serait parfait
-Oui mais encore...
-C’est vous le professionnel, qu’avez-vous à me proposer
-Bien, ce sont des produits rares, mais je dois avoir cela dans mes fichiers. Je me propose de faire une recherche et de vous recontacter, cela vous conviendrait-il ? Avez-vous un numéro ou je pourrais vous joindre ?
-Oui, mais je préfère vous recontacter
-Comme vous le désirez, ou bien passez à l’agence
-Oui, c’est peu être mieux, j’habite tout près
-Ok, c’est entendu, je vous attends quand vous le désirez. »
Elle avait raccroché, rêveuse, songeant que l’agence se situait, là juste derrière la colline d’en face. Son interlocuteur avait l’air charmant, et bien plus attirée par l’image qu’elle se faisait de l’homme que de la soudaine possibilité d’accéder enfin à la propriété, elle avait projeté dans l’instant de lui rendre une petite visite improvisée.
Rien n’allait plus entre elle et son mari, alors elle n’était pas contre l’idée de s’adonner sans retenue aux jeux de la séduction pour peu que l’inconnu du téléphone corresponde à ses affinités sensuelles. Le goût de l’inconnue et de l’interdit venait soudain de rallumer les circuits trop longtemps déconnectés de sa féminité. Par trop honnête, par respect pour la fidélité matrimoniale, elle n’avait jamais envisagé une dérive adultère, la plus fugace soit -elle. Mais ce pouvoir de décision qu’elle s’était précipitamment autorisée à, savoir, en finir une bonne fois toute avec le carcéral de son union matrimoniale en passant par l’achat d’une nouvelle habitation, avait ouvert une brèche irrémédiable dans son intégrité.
Dès le lendemain matin, elle avait décidé après une mise en beauté inhabituelle de rendre une visite inopinée à l’homme sur lequel elle avait jeté son dévolu, sans penser aux conséquences, et investie d’un égoïsme peut coutumier, sans songer une seul instant qu’il n’était peut être pas libre.
Cinq petites minutes plus tard, elle garait son véhicule devant l’agence, mais avant de faire intrusion dans le local elle avait décidé de prendre un café dans le bar juxtaposé.
A cette heure matinale, le café du village était quasi désert, si ce n’était deux hommes accoudés au bar, en train de converser devant un petit noir fumant.
Lorsqu’elle était entrée, la discussion s’était interrompue instantanément, son irruption ayant eu l’effet d’une apparition.
La transparence de sa jupe à pois égaillée par les rayons de soleil, ses longues jambes nues, son décolleté séduisant n’étaient pas innocents à ce prompt silence, mais comme pris en flagrant délit, les deux protagonistes avaient repris la normalité de leur dialogue.
Curieusement, elle avait prêté une oreille attentive, presque indiscrète. Comme une évidence, elle avait rapidement saisi que l’un d’entre eux n’était autre que l’agent immobilier, ce qui avait par souci de jeux ou de convoitise, controverser son stratagème.
Les femmes, quant il s’agit de séduire, rivalise d’imagination, pour parvenir à leur fin.
Elle avait donc décidé de prendre sa consommation, le plus discrètement possible, mais non sans dévisager sa proie.
L’homme était plutôt beau garçon, élégamment vêtu dans un style sportswear, ni trop grand, ni trop fort, l’allure sportive mais disciplinée. Le type méditerranéen qu’il dégageait pouvait faire penser qu’il était espagnol ou italien, certainement un gars du sud, compte tenu de sa barbe naissante très brune et de son regard marron glacé. Une chemise bleu foncé lui donnait plutôt fière allure, un bracelet en métal argenté à son poignet dénotait une certaine désinvolture paradoxalement à la montre qu’il arborait à l’autre poignée, une montre de marque laissant malgré tout deviner un esthète.
A bien y songer, avait-elle pensé, il est carrément séduisant. La tâche ne serait pas facile ...
« Bon, il est l’heure, il est temps d’aller travailler ...
-A plus tard Raphaël
-A plus tard »
Ainsi, il s’appelait Raphaël, son instinct féminin ne l’avait pas trahi, ce prénom avait bien une résonance ibérique.
Lorsqu’il était passé devant sa table, il l’avait salué respectueusement, l’honorant d’un au revoir Madame et d’un sourire concupiscent.
Intérieurement, elle avait jubilé de son approche machiavélique, d’autant plus que, lorsqu’elle était montée dans son véhicule, elle l’avait surpris en train de l’observer discrètement assis derrière son bureau.
Il était temps qu’elle s’en aille, si elle ne voulait pas succomber trop hâtivement. Elle reviendrait bien assez vite, mais non sans l’avoir à nouveau recontacter par téléphone.
Les hommes sont ainsi, ils n’aiment les femmes ni trop rebelles, ni trop faciles et pour la plupart d’entre eux, un parcours initiatique de séduction aiguise leur appétit érotique.
Plus tard dans l’après midi, elle l’avait rappelé, une fébrilité dans les doigts, lorsqu’elle avait composé le numéro sur le combiné.
« Allo,
-Allo, Raphaël ?
-Oui, bonjour, à qui ai-je l’honneur ?
-Dominique ! »
Il n’avait pas reconnu sa voix, elle en était très fière car elle en avait secrètement émis cette hypothèse dans l’espoir d’en apprendre un peu plus sur lui.
Pas franchement surpris par son interlocutrice, elle en avait conclu , peut être un peu trop précocement , qu’il avait pour habitude d’avoir des femmes au bout du fil et qu’il était donc libre ou pas franchement en couple.
Elle avait poursuivi :
« Pourrais –je passer à l’agence dans l’après midi
-Oui bien sûr, mais qui êtes-vous, où nous sommes nous rencontrés ?
-Vous le saurez bien assez tôt !
-Que de mystère, êtes –vous une cliente ?
-On peut dire cela ...
-Vous m’intriguez....
-Vous aussi Raphaël ! On dit 15H 30 à l’agence !
-Entendu, à tout à l’heure donc !
-A tout à l’heure »
Elle s’était félicitée intérieurement de la tournure que prenait l’évènement. Cela lui paraissait presque trop facile. Cependant elle s’était interrogée, était-il guidé par un souci de chasse ou par le simple fait de la curiosité.
...
Bonsoir muse de renom
Je ne peux rester indifférent à ce que je lis à ce que je vois et admire.Ton corps me parle dans toutes ses sensations,tellement tu m impressionnes que ton corps que l image que je me fais de ta réalité corporelle m inspire au point d'en faire un poème que je te dédie.Si mon poème te tente mets le en premiere.
L odeur de toL'odeur de ton corps caché m'interpelle,
Tes airs,tes traits me signalent que t'es des plus belles
Je te sens douce, toi Dominique si riche en rares douceurs
Tes yeux et cheveux me renseignent sur ta couleur
Tu me fais prendre des douches chaudement charnelles
Où nos organes dansent en jouant à la marelle
Tes seins me rendent sain et serein
D'une mamelle à l'autre tu me dis étreins
Tes mains sèment des douceurs d'un doux entrain
M'invitent à dévorer ton corps si divin
Récits de tes mamelles me font goûter un si bon vin
Ta nudité, corps mielleux me rajeunit ,collé à mon cou brun
Le calme des distances renforce notre virtuelle présence
Rendez- vous sur notre plage nuptiale d'un désir en pleine effervescence
Tes désirs très avides me plongent dans une profonde aisance
Le jour tu t'enfuis,mais la nuit tu m'accueilles sans détresse.
Mes mains tremblantes errent sur ton corps si embrasé
Sur ta demande je multiplie mes caresses bien basées
Ta ferveur me nourrit et me recrée
Je ne suis sage que si ton corps nu est en veille
Tes parfums je les sens de si loin
Tes aisselles,ton bas ventre et ta bouche sentent le beau vin
Meme si je ne bois pas l odeur tes organes me plongent dans gustatif serein
Rédigé par : yag.Maroc | 13 août 2009 à 21:25