Lorsqu’elle pose sur moi son regard égaré, ses pensées indiscrètes arrivent à m’effleurer.
Entrebâillant la toile de sa féminité, me dévoilant ses gestes sur ses cuisses fuselées, elle abreuve mes sens de tant de volupté.
J’aime tant, sans jamais lui avouer, cette manière si particulière qu’elle a de m’incendier, lorsqu’elle soustrait ses bas à sa peau satinée.
J’en devine ses mystères de femme désirée, ces instants si intimes qu’elle ne veut partager ...
Comme une chatte égarée, elle cherche à m’enjôler.
Jetant comme une invite le bas de soie à mes pied, encourageant mon âme à plus d’excitation, elle poursuit et s’applique à dérouler le voile toujours plus lentement jusqu’à le dégager de cette cheville si fine que j’aime tant frôler.
Son reflet troublant, dans la psyché lointaine, me renvoie d’elle d’envoûtantes allégories de la féminité...
Je la trouve si belle, mes souvenirs affluents, mes désirs me submergent...
Je n’ose me soustraire à ses jeux indécents, à son amusement d’érotisme teinté, à cette séduction dans la frivolité.
Glissant ses doigts agiles sous la dentelle de sa lingerie, elle offre à mon lubrique regard de mâle désorienté, l’impudeur de son sexe pour ma félicité.
Je n’entends plus que le bruissement de sa culotte de soie, qui glisse doucement sur sa peau dorée, et le bruit de ses gestes tout en féminité qui ôtent sans complexe le tissu soyeux, un des derniers vestiges la protégeant de moi.
Elle est là face en moi, exaspérante de beauté, et je suis pauvre diable reclus dans le silence de son pouvoir sacré.
Elle évolue comme une ombre dans la faible clarté du jour crépusculaire, j’en devine la silhouette d’une femme juste vêtue d’une guêpière satinée.
Je sens sous les baleines de son décolleté, une poitrine ronde avide de baisers, de troublantes caresses...Elle semble m’inviter, d’un regard alangui à délier le satin du corset qui l’oppresse...
Au dessus des ses reins, deux petites fossettes éclairent d’une lueur une cambrure divinement troublante et par trop exaltée.
Le nœud cède sous mes doigts par sa croupe enfiévrés, elle sent mon impatience, jouit secrètement de mon corps endiablé.
Elle brille comme un outrage à ma virilité, en ondulations provocantes de ses hanches libérées du carcan satiné.
Comme une calomnie à ma puissance de male, elle murmure indécente dans sa nudité,
« As- tu envie de me baiser » et s’enivre de mon impatience d’enfin la posséder...
Car c’est dans le plaisir qu’elle n’est jamais aussi belle, quand ses traits se diluent, quand sa peau se pare de velours satiné, que son regard s’enfuit, que son souffle s’épuise en sensualité... comblant ma fatuité de mâle orgueilleux jusqu’au seuil de sa petite mort...
Mon ceinturon vient de tomber sous ses doigts audacieux, je tremble d’affolement à cette seule idée que, aujourd’hui je le sais, je le sens jusqu’au bord de ses yeux, de ses lèvres , c’est elle qui va me baiser...
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