Juste une chute à ses genoux pour l’éblouir,
Telle une nymphe abandonnée, pour l’ébahir
Le supplicier de mes yeux verts, comme en prière
Tel sont mes vœux inavoués les plus sincères
Lui offrir mes larmes de rouge carmin teintées,
Donner la clé de mes secrets féminisés,
Percer son âme si fragile en volupté,
Tel sont mes rêve juste éclipsés par son reflet.
L’envoûter de désirs, de ma peau à son cœur
Insuffler mes ardeurs en troublantes lueurs,
Son corps bouleverser, de mes sens éveillés,
Tel sont mes douces tortures pour lui, tant espéré.
Douloureuse complainte d’une amante possédée
D’un diabolique désir pour son maître adoré
En morsures diluées sur ses reins enchantés
En soupirs parfumés pour mieux le captiver
Mes larmes de plaisir au bord des yeux versées
Reflètent mon âme en peine en plaisir esseulée,
Réclament la compassion dans l’éclat d’une perle
Mais ma passion l’emporte, comme une lame déferle.
Perdue à ses genoux, ses doigts dans mes cheveux
Il m’emporte malgré lui bien au-delà des cieux
Quand ses pensées discrètes résonnent comme un aveu
Mon désir de l’aimer relève du merveilleux.
Je me demandais pourquoi tu utilises un vocabulaire basé sur la douleur... Est-ce l'amour ou le sexe que tu trouves douloureux?
Qui est le sujet des photos qui illustrent tes textes... ses lignes accompagnent harmonieusement ta poésie...
Rédigé par : The Blade | 22 novembre 2007 à 13:54
A the Blade:Le sexe et le plaisir ne sont jamais douloureux,et cela même si une femme peut dans l'orgasme verser des larmes de jouissance.L'amour est douloureux et c'est en cela qu'il n'en est que plus merveilleux.Le manque ,l'absence de l'autre ,la dépendance sont les moteurs de cette souffrance et le désir un paliatif qui en dilue l'impertinence
Quant aux modèles, ils sont variés,mais j'essaie toujours d'accorder la photo aux mouvements de mes écrits...
Voilà ,si tu as d'autres questions n'hesite pas ( sourire)
Bonne journée
Rédigé par : mystérieuse | 22 novembre 2007 à 15:33
Bonjour, je suis en admiration par ton trés trés joi blog... tout en douceur, tout en sensualité... les poésies sont en harmonie avec la photo ... je commence seulement mon blog... je me suis permise de mettre un lien vers ton blog... je ne sais pas comment faire pour mettre ton blog dans mes préféeés... mais il est dans mes favoris... continue et j'espère, si tu passes me voir, que tu seras indulgente... bisous et bonne journée à toi...
Rédigé par : rosabella | 23 novembre 2007 à 14:00
Je crois que le plaisir a aussi maille à partir avec la douleur. Il n'est qu'à voir le visage de ces saintes prises en extases et sculptées par le Bernin : Sainte Thérèse d'Avila à Santa Maria della Vittoria ou Ludovida Albertoni à San Francesco della Ripa. Jouissent-elles ? Souffrent elles ? Les deux sont à l'article de la mort. Pourtant, leurs visages ne sauraient mentir. Elles jouissent, ventrebleu. Et de la plus belle des manières. C'est à dire corps & âme ! Enfin, il y a cette petite mort de l'homme au bout du chemin, cette senstation de faiblesse subite qui gagne après avoir dégorgé la semence... Derrière la douceur languide qui suit l'étreinte, il y a toujours le sourire de la mort.
Ce que vous écrivez, belle mystérieuse, est vraiment très beau.
A vos étreintes.
Rédigé par : Jean-Marc | 25 novembre 2007 à 22:24