En hommage à Fred Chichin ,le guitariste des "Rita Mitsouko" disparu aujourd'hui
Elisa s’était doucement défaites des caresses élaborées que lui prodiguait Max, trop troublée qu’elle était par cette approche aussi secrète que sensuelle.
Elle s’était levée promptement, oubliant de rechausser ses escarpins...
Et bien Ma Chérie, tu te déchausses à table, maintenant...
-Pardonnez-moi, j’avais mal au pied
-Vous êtes toute pardonnée très chère.
Se mettant à quatre pattes, elle avait récupéré ses chaussures égarées sous la table, sous le sourire presque narquois de Max.
Cette femme était définitivement délicieuse, elle savait mentir avec un aplomb déconcertant. Voilà qui donnait du piquant à un éventuel détournement. Mais les femmes sont si changeantes, Elisa pouvait disparaître à tout instant sans aucune explication.
Malheureusement ses doutes s’étaient avérés vérifiés. L’instant d’après, elle avait convié les deux amis à s’installer dans le salon, le temps, avait-elle dit , qu’elle débarrasse la table et ordonne la cuisine...
Je ne serais pas longue, servez vous un verre, je vous rejoins.
Elle s’était éloignée toujours aussi troublante, même affublée d’un plateau de desserte
Veux-tu un verre Max
-Oui avec plaisir, mais n’attendons –nous pas ta charmante épouse
-Non je crains qu’elle n’ait déjà trop bu, je la trouve différente, elle est plus sereine d’ordinaire
Ils avaient conversé, une cigarette à la main, mais max n’avait de cesse que d’attendre le retour d’Elisa. Cette femme lui inspirait le désir bien que la morale lui interdise toute déviance. On ne baise pas la femme d’un copain...même si !
Elle était réapparue, avec cette grâce naturelle, qui fait qu’elle vous séduit dès le premier instant. Elle s’était assise sur le canapé de cuir, face au fauteuil où Max était installé.
Vous buvez avec nous ?
-Non merci, mais je crois que j’ai vraiment trop bu, un verre de plus serait de trop.
Max avait ressenti une certaine nervosité dans son comportement, cependant teinté de sensualité. Elle avait une façon très personnelle de croiser et décroiser ses jambes voilées, dévoilant un peu plus chaque fois le haut de ses cuisses sous les pans de sa jupe fendue.
Elle en jouait comme d’une réplique à l’audace de ses pieds sous la table, une véritable pousse au crime. Les yeux de max, en véritable objectif auraient même parié qu’Elisa avait omis de mettre une petite culotte. D’ailleurs, de son regard, elle lui avait avoué. Cette audacieuse œillade l’avait tant perturbé qu’il avait eu du mal à camoufler la soudaine érection qui l’avait envahi.
La délicieuse garce s’en était aperçue, lui avait décoché un sourire ravageur, et sans plus attendre, avait déposé un baiser sur les lèvres de son mari et un doux baiser au bord de celles de Max
Bonne nuit, je suis crevée, je vais me coucher, on se voit demain au petit déjeuner
-Déjà Elisa, mais vous ne m’avez même pas montré ma chambre...
-Phil, Mon Chéri tu montreras la chambre à notre hôte
-Ok, ma Puce, bonne nuit
Salope avait pensé intérieurement Max. Ce que femme veut !
Il l’avait suivi du regard dans la cage d’escalier, jusqu’à ce qu’elle disparaisse, laissant dans son sillage son parfum envoûtant.
Max ?
-Oui, pardon, je me demandais, aurais je déplu à ton épouse ?
-Pas le moins du monde, je peux te l’assurer, elle aime ou elle déteste, et crois moi tu le saurais déjà...
-Me voilà rassuré
-Je ne vais pas tarder non plus, je commence tôt demain matin
-Comme tu veux, montre moi la chambre donc...
Elisa s’était démaquillée, douchée, avait revêtue une délicieuse nuisette et s’était allongée, une troublante brûlure dans le bas de son ventre. Elle avait glissé sa main entre ses cuisses...
Chaleur et humidité étaient bien présentes, preuves irréfutables qu’un désir peu courant avait pris possession de son corps...
Il était temps qu’elle dorme pour oublier tout cela ...mais demain !
Elle avait été rejointe peu de temps après par Phil, qui presque instantanément avait trouvé le sommeil.
Elle s’était assoupie, pas vraiment endormie, resongeant aux instants interdits du repas.
Son esprit s’était interrogé, dans la douceur des draps jusqu’à ce qu’elle décide de descendre boire un verre de lait qui pourrait calmer son agitation démesurée.
Le salon était calme, plongé dans le noir, Max devait dormir aussi.
Le plus silencieusement possible, toute lumière éteinte, si ce n’était la lueur du réfrigérateur ouvert, elle s’était servi un verre de lait qu’elle avait bu d’un seul trait.
A peine avait-elle avalé son verre, qu’elle avait senti des lèvres humides et chaudes se poser à la base de son cou. Surprise, elle s’était retournée instamment, un prénom sur les lèvres
Max...
-Elisa...
-Max que faites-vous ?
-Elisa ne joue plus, tu le sais que j’ai envie de toi, tu l’as su tout de suite n’est-ce pas ?
-Chut Max, Phil dort, il pourrait nous surprendre...
-Il pourrait nous surprendre et c’est bien cela qui t’excites n’est ce pas. Tu n’es pas descendue par hasard, tu espérais que je serais là...
-Max, je ne vous permets....
Il ne lui avait pas laissé finir sa phrase l’embrassant à pleine bouche, et dans le même élan l’avait soulevée et assise sur la table de la cuisine.
Presque instinctivement elle avait ouvert ses cuisses dévoilant son sexe nacré de cyprine
Tu mouilles Elisa, tu mouilles car tu as envie de baiser...
En singulière réponse, elle avait un peu plus ouvert ses cuisses, offerte qu’elle était aux envies interdites de Max
Oui, Max, baise moi, mange moi, oublions les caresses et les préliminaires
Pour toute réponse, il avait enrobé le sexe entier d’Elisa entre ses lèvres charnues, lui arrachant soupirs et autres cris feutrés.
Il l’avait mangé jusqu’à ce quelle jouisse, puis avec beaucoup d’autorité, lui avait ordonné
Maintenant Elisa, retourne te coucher, va rejoindre ton mari. Je ne te baiserai pas, pas maintenant, pas comme ça, plus tard si tu en as envie
Elle avait obéi, avait rajusté sa nuisette et s’était enfuie...
Max avait rejoint sa chambre en songeant, quel con je suis, je l’ai affolée...mais elle ne perd rien pour attendre. Mon Dieu, Elisa, tu me plais plus que trop !
A suivre...
jolie photo... à demain... merci pour l'histoire...
Rédigé par : rosabella | 29 novembre 2007 à 15:50