Il était revenu, l’allure fière, bien que chargé d’un plateau recouvert d’une multitude de denrées.
Mon quartier regorge de petits traiteurs des quatre coins du monde. J’ai longtemps hésité, et puis j’ai opté pour le classicisme. Saumon, blinis, tarama et autres petites bêtises, cela vous convient-il Armelle ?
-Oh parfaitement, c’est déjà si charmant de votre part, comment dire cet accueil si chaleureux.
-Prendrez-vous un verre de vodka glacé ?
-Après le champagne, je risque de m’écrouler sous les vapeurs d’alcool
-Vous écroulez vraiment. Alors une autre coupe de champagne, puis nous envisagerons la vodka ....
Leurs coupes pleines s’étaient à nouveau entrechoquées pour trinquer à leur soirée.
Armelle malgré la douceur de la soirée demeurait, son regard le trahissait, bien songeuse.
Elle n’écoutait que d’une oreille peu attentive le récit de la vie mouvementée de Peter, qui ne lui épargnait rien des moindres détails. Son enfance aux Etats –Unis, ses études de médecine, son goût pour la musique, ses frères ses sœurs, et puis cette soudaine fuite vers la France.
Mais il avait choisi, il ne reviendrait plus aux « states », il aimait sa vie ici, son bar, son piano...
Et vous Armelle, racontez-moi
-Mon Dieu Peter, rien de follement excitant, une enfance paisible, bourgeoise, des études de droit écourtées pour suivre un homme
-Un homme ?
-Oui celui avec qui je partageais ma vie, il n’y a pas si longtemps .mais peu importe c’est du passé
-Vous n’aimez pas en parler je suis vraiment désolé
Il lui avait saisi la main et l’avait porté à ses lèvres
Alors et demain, comment voyez –vous votre avenir ?
-Mon avenir, il est là maintenant, puis tout à l’heure, au-delà je ne sais pas
-N’avez-vous pas de désir au présent ?
-Si vous !
Elle avait jeté ces deux mots avec une audace excessive qui ne lui ressemblait pas. Mais l’attitude de Peter était tellement désarmante. Chaque minute qui passait exacerbait inexorablement une attirance, peu coutumière, pour cet homme qui semblait prendre un réel plaisir à faire durer le jeu de la séduction.
Insaisissable, tel était le mot qui lui venait à l’esprit.
Peter, d’une patience presque irritante, avait poursuivi ses discours avec véhémence, tout en mangeant, alors qu’Armelle n’avait que grignoter. Mais comme un félin à l’affût de sa proie, discrètement il avait observé le moindre de ses gestes, de ses attitudes pour mieux la décrypter. Elle avait souvent dérobé son regard alors même qu’il le cherchait, et lorsqu’elle le lui renvoyait à nouveau, celui-ci avait changé. Plus brillant, plus félin...
Cette femme qu’il convoitait sans rien laissé paraître ne maîtrisait plus ses émotions et cette douce et torride sensation avait démultiplié ses envies viriles. De troublants fourmillements charnels s’étaient éveillés sous son pantalon, qu’il avait de plus en plus de mal à retenir.
A ce niveau là de la soirée il faisait preuve d’un talent de séducteur peu ordinaire.
N’y tenant plus Armelle s’était levée, l’avait saisi par la main et entraîné vers le canapé le plus proche .Avec autant d’effronterie, elle avait glissé sa main légère sur la bosse maintenant fort proéminente, sous la ceinture du pantalon de Peter.
Enfin Armelle, je vous retrouve, cette femme si charnelle qui m’a chaviré hier soir. J’aime les femmes audacieuses, votre aplomb me séduit, laissez vous aller à toutes vos envies.
Bien que l’air ambiant de la pièce ne soit pas des plus douillets, elle n’avait pas hésité un instant à retirer sa robe, répondant à la prière joliment formulée de son hôte étranger. Elle avait frissonné, et puis l’instant d’après, sous le regard insistant de Peter, un regard inquisiteur se baladant sans discernement de la pointe de ses petits seins à la base de son sexe, elle avait frotté sa poitrine gonflé sur ses lèvres
Goute-moi Peter, goute ma peau,
Une âme de diablesse s’était soudain emparée d’elle, elle avait avec insistance porté ses pointes tendues sur la langue gourmande de Peter, tout en ondulant sur son bassin .Elle avait dans l’urgence arraché sa chemise, défait le ceinturon et un à un chaque bouton de braguette.
Il ne parlait plus, elle l’avait vaincu ou du moins le croyait-elle.
Cette fausse timidité dans laquelle il s’était complait toute la soirée avait eu raison de son aptitude à résister.
Elle était maintenant prête à tout, et Peter le savait.
Pfff!!! Moi aussi prêt à tout ...hiiiiiiiiiii
baisers
Rédigé par : peter pan | 30 octobre 2007 à 11:34