A trop vouloir s’aimer dans l’ombre et le silence
On se perd en dérive et cruelle partance,
Dans un monde chimérique, dallé de rêves flous,
Aux allures bibliques, Eden de songes doux
Nos deux corps d’amants fous par la fièvre enchaînés
S’égarent sur les sentiers des plaisirs torturés,
Nos âmes déguisées en impudiques démons
Se rejoignent dans nos chairs en luxurieux frissons
A genoux, à tes pieds ta passagère de l’ombre
Se déverse en caresses entre tes cuisses sombres
Dévoile ses sortilèges sur ton membre tourmenté,
Ses douces lèvres brûlantes par le vice animé
Ressens-tu la torture de mon désir pressant,
S’irradier sur ta hampe comme un venin troublant
Retiens le mon Amour, offre moi cette grâce,
De t’offrir le plaisir jusqu’à l’ultime menace
Rêves inachevés de nos instants lubriques,
Nos plaisirs se diluent pour un instant magique
Ton extase m’aveugle en un jet éclaté
Sur ma bouche inondée de ton sperme nacré
Les rivières de l’ombre s’abreuvent aux ruisseaux,
Troublantes similitudes de mes contes immoraux.
Les boueuses certitudes d’un avenir lointain
Viennent de s’éclaircir sur un autre demain
Baisers
Rédigé par : peter pan | 25 septembre 2007 à 22:39