D’élucubrations magnétiques de deux amants bornés en rêves psychédélique d’une vie passionnée, ils se battent dans l’arène angélique pour un amour passion
Les morsures sanglantes de leurs jeux adorés, leurs étreintes fougueuses par le désir guidées, les mènent sans complexe vers des lieux où il est interdit d’aller.
Des caresses assénées comme des coups pervers déclinent leur passion en rixe maléfique.
Leurs morsure en baiser animal prennent des teintes pourpres colorant leur plaisir, parfumant leur salive d’un nouveau goût salé.
Dans les draps blancs froissés de leurs ébats torrides, ils s’inventent des mondes peuplés de charmes fous, d’oblongues silhouettes aux pouvoirs envoûtants qui viennent les rejoindre en plaisirs débutant.
Mais leur corps , ces beaux diables s’enfièvrent involontairement, se parcourent de tendresses aux charmes déroutants, se perdent dans la détresse de leur désir criant.
Leurs sexes enchaînés entre leurs chairs brûlantes exultent de prouesses, transgressent tous les tabous. De paroles obscènes, en murmures douloureux, à leur corps défendant, ils déclinent l’amour en une douleur malsaine qui gangrène leur douceur, symbiose qui guide leurs élans.
Ereintés de plaisir, heureux à en crever, ils s’enlacent toujours pour mieux se retrouver ...dans un très long baiser par leurs lèvres scellées, paraphe d’un amour qu’ils viennent de consommer.
Mon Dieu comme je t’aime...il le sait ...il l’aime aussi mais ne répond jamais.
Juste deux amants diaboliques qui ne savent s’aimer que dans le plus grand secret et la plus grande souffrance d’une séparation annoncée pour mieux se retrouver...
Des rendez-vous discrets comme des ritournelles les emmènent voyager loin, toujours plus loin dans un monde lubrique qui n’appartient qu’à eux.
La mort dans l’âme, ils viennent de se quitter...
Sur le quai de la gare, il reste les bras ballants, garde une larme au bord des yeux et ce parfum discret du sexe de la femme qui vient de disparaître dans la brume matinale d’une voie ferrée bancale
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