Il l’avait regardé longtemps évoluer autour de lui, jouer de son châle autour de ses hanches, lui décrocher des regards plus que racoleurs.
Il n’avait résisté au plaisir de lui dérober le tissu léger qui camouflait son sexe palpitant et l’avait attirée à lui. Elle s’était laissée guidée jusqu’au rebord du lit sur lequel, il l’avait invitée à s’allonger, ses jambes pendantes, ses pieds effleurant le sol.
Comme une tubéreuse au parfum capiteux, son calice s’était naturellement offert à la bouche gourmande d’Armand .Dans un geste voluptueux elle avait entrouvert ses longues cuisses en V presque victorieux, invitation empreinte de provocation d’une amante affamée de plaisirs incessants.
Collant ses lèvres sur ce sexe malicieux, il s’était enivré du parfum délicieux de la corolle nacrée brûlant de mille feux. La fleur en son bouton gorgé de ce nectar précieux avait séduit ses lèvres, la happant goulûment, il avait mêlé sa salive au désir humide du sexe envahissant.
Ondulante, gémissante, retenant son plaisir grandissant dans la morsure de ses lèvres, elle l’avait appelé à mieux la savourer, le priant d’introduire sa langue égarée dans sa fente fébrile.
« Baise moi de tes lèvres, de ta bouche, de ta langue, fais moi jouir », des mots juste susurrés, presque inaudibles.
Presque cérémonieusement, il avait insisté sur le bouton précieux, lui arrachant des plaintes troublantes de volupté.
Les cuisses de Léa sous la pression insoutenable de ce plaisir envahissant s’étaient doucement refermées comme une étreinte autour de la tête d’Armand pour mieux le capturer sur son bijoux solitaire.
Presque aux limites de l’orgasme, elle l’avait supplié de la prendre, mais le plaisir D’Armand résidait dans cette source brûlante de cyprine.
« J’aime te voir jouir »
Ces quelques mots avaient suffi à la faire basculer, dans ces instants de vie si brefs, mais si intenses, de l’extase orgasmique. Le regard égaré, son corps par les spasmes envoûté, sa voix suave de jouissance habité, elle s’était abandonnée presque religieusement à la vague de plaisir qui l’avait emportée.
« Je t’aime
-Ne dis pas des choses que tu regretteras
- Laisse-moi finir ma phrase. Je t’aime quand tu jouis ainsi
-Je préfère avait-elle répondu encore palpitante des effluves de sa jouissance
De hors la neige avait cessé de tomber, mais le grondement du tonnerre se faisait entendre au loin. Dans les premières lueurs du jour sur l’épais tapis de neige recouvrant le paysage environnant, on pouvait deviner au loin dans un ciel d’acier, des éclairs argentés.
Léa s’était levée promptement rejoindre la fenêtre, juste vêtue d’un drap sur son corps enroulé.
C’est amusant, un orage de neige...J’adore les orages, c’est bref et parfumé comme l’amour
-Comme toi Léa...
-Quoi ? Que veux-tu dire que je suis brève ?
Armand avait éclaté de rire
Une véritable tigresse ! T’emportes –tu toujours aussi vite ? Mais non Léa, parfumé comme toi, tu sens l’amour, j’adore. Je l’ai ressenti dès le premier instant
-Je ne sais pas quoi te répondre
-Ne réponds rien ...Tu me plais Léa, tu me plais même beaucoup...même si...
-Même si ? Tu es agaçant avec tes sous entendus et tes non dits.
-Et doucement ma belle, je pourrais disparaître en un éclair...Même si tu n’es pas libre. Allez viens, viens dans mes bras, viens encore m’offrir ton parfum
-Tu n’es pas libre non plus. Profitons de l’instant
Elle s’était allongée à côté de lui tendrement ,l’enfermant dans ses bras, respirant le corps chaud de cet homme qu’elle connaissait à peine ,mais qu’elle n’avait déjà plus envie de quitter...la passion des relations débutantes avait-elle songé intérieurement en le serrant plus fort.
Armand s’était assoupi enlacé par Léa, tentant vainement d’oublier de penser à l’après.
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